Revue
Dossier« Terre de Jeux 2024 » en Nouvelle-Aquitaine : label opportunité ou la belle promesse ?
En juin 2019, le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024 a annoncé la création du label « Terre de Jeux 2024 ». Fin novembre 2023, plus de 4 500 collectivités et structures du mouvement sportif en ont été auréolées. Le temps est venu de mesurer l’impact du dispositif sur les territoires français. Quelles ressources ont été mises à leur disposition ? Quelles actions ont pu être menées ? Quel héritage est laissé aux habitants et aux politiques ? Du prisme régional au constat municipal, en passant par l’échelle départementale, zoom au cœur de la Nouvelle-Aquitaine, qui compte 371 territoires labellisés « Terre de Jeux 2024 ».
Résumé
L’article explore le label « Terre de Jeux 2024 » et son impact sur les collectivités territoriales en France. Lancé lors de la candidature pour les JOP de 2024, ce label vise à célébrer l’événement, créer un héritage sportif, et promouvoir un sport accessible et vertueux pour tous.
Plusieurs collectivités ont été labellisées, engageant des actions variées pour mettre en avant le sport différemment, favoriser l’inclusion et promouvoir le bien-être. Cependant, le processus de labellisation a parfois généré des défis, notamment après les élections municipales de 2020, conduisant à des changements au sein des collectivités labellisées.
Les ressources offertes aux collectivités incluent divers programmes d’accompagnement du comité d’organisation des JOP (COJOP), telles que des courses, la valorisation des parcours sportifs locaux, ou l’allocation de plaques « Sport et parité ». Cependant, la gestion de ces ressources varie en fonction de la taille des territoires, ce qui peut créer un sentiment de panique, notamment pour les petites collectivités.
Le label « Terre de Jeux 2024 » offre la possibilité d’utiliser l’image des JOP pour rapprocher le sport des citoyens. Des initiatives telles que la caravane « Terre de Jeux 2024 » en Dordogne et le programme « Ensemble jusqu’aux Jeux » à Mérignac illustrent comment le label peut dynamiser les actions sportives locales.
En ce qui concerne l’héritage, les collectivités constatent un impact sur l’animation des territoires et le renforcement des politiques sportives. Cependant, le manque d’héritage matériel concret dans certaines régions est souligné. Malgré cela, le label a permis aux collectivités d’appuyer leur candidature au programme gouvernemental « 5 000 terrains de sport ».
L’article aborde également les centres de préparation aux Jeux (CPJ) et les défis auxquels sont confrontées les collectivités pour les accueillir. Les retours sur l’efficacité de ce dispositif sont mitigés, mais il a créé des opportunités de partenariat avec des délégations olympiques étrangères.
Enfin, le relais de la flamme olympique est présenté comme une opportunité pour les collectivités labellisées, bien que certaines aient exprimé des préoccupations quant aux coûts associés à cet événement éphémère.
En conclusion, le label « Terre de Jeux 2024 » semble avoir un impact significatif sur la promotion du sport au niveau local, bien que des défis subsistent en termes de gestion des ressources et de concrétisation d’un héritage matériel.
Le label « Terre de Jeux 2024 » : un marqueur de l’engagement des collectivités pour le développement du sport
« Les Jeux de la France entière », dès la candidature pour accueillir les JOP d’été 2024, le comité d’organisation a prôné un dispositif historique pour valoriser les collectivités territoriales et leurs politiques engagées de développement de la pratique sportive. Trois axes s’esquissaient derrière ce label « Terre de Jeux 2024 » : la célébration d’un événement unique ; l’héritage laissé par le sport dans le quotidien des Français ; l’engagement d’un sport accessible et vertueux pour tous.
En juin 2019, l’ouverture des candidatures sonne comme une évidence pour bon nombre de collectivités où la dynamique sportive est ancrée dans la politique locale. En Gironde, Mérignac a été labellisée dès novembre 2019. Son directeur des sports, Nicolas Dauba, espérait alors que le label appuierait des actions concrètes pour « mettre le sport en avant différemment, par la culture, par l’inclusion, par la pratique à l’école ».
En Dordogne, ce fut davantage un moyen de renforcer une stratégie territoriale de développement de la pratique sportive. Une fois labellisé, le département s’est attaché à déconstruire l’image du sport, notamment en milieu rural, afin de « sortir de l’interprétation du sport de performance, contraignant et douloureux », se rappelle Xavier Sanchez, directeur des sports au conseil départemental de la Dordogne. Les JOP 2024 étaient l’occasion de « montrer aux habitants que le sport est aussi un vecteur de bien-être et de lien social ».
La campagne de labellisation des territoires ayant commencé en novembre 2019, le paysage politique a parfois bien évolué au sein des 2 800 territoires labellisés « Terre de Jeux 2024 ». Les élections municipales de 2020, par exemple, ont pu pousser vers la sortie certains services ou personnalités politiques à l’initiative d’une candidature. Résultat : certaines collectivités labellisées se sentent perdues. Dès 2018, le conseil régional et le comité régional olympique et sportif (CROS) de la Nouvelle-Aquitaine ont créé une association indépendante pour accompagner les territoires dans leur démarche liée aux JOP de Paris 2024. Si l’association Ambition 2.24 Nouvelle-Aquitaine oriente et préconise les outils adaptés aux besoins des collectivités labellisées, son chargé de projet Kévin Blin est formel : « Sans une volonté au niveau local de s’approprier et d’être force de propositions, il ne se passera rien vis-à-vis des Jeux. »
Les ressources : des programmes détaillés et un flux d’informations gérés différemment selon la taille du territoire
Alors, quelles ressources pour les collectivités labellisées ? En dépit de financement direct, le COJOP a proposé une dizaine de programmes d’accompagnement dans les projets des territoires. Parmi eux, la possibilité d’organiser une course où les habitants peuvent gagner un dossard pour le « Marathon pour tous de Paris 2024 », valoriser les parcours sportifs de son territoire avec les éléments graphiques du programme #Exploreterredejeux2024 ou encore l’allocation d’une plaque « Sport et parité » à l’effigie de Paris 2024 pour nommer un équipement sportif d’après une personnalité féminine.
À chaque programme, son lot de consignes, de conseils, mais aussi d’exigences lorsqu’il prend la forme d’un appel à projets. Des fiches pratiques « Bouger plus » pour démocratiser le sport sur son territoire et des supports de communication estampillés de la charte graphique de Paris 2024 ont aussi été mises à disposition des labellisés. À cela s’ajoutent des webinaires et des réunions fréquentes. Le COJOP distille formations et informations dans un rapport descendant, les labellisés ingurgitent : « On a atteint la limite d’un fonctionnement. En plus de ce flot important, nous avons eu beaucoup de rendez-vous avec des interlocuteurs différents », déplore Xavier Sanchez, directeur des sports de la Dordogne.
Essaimés au compte-goutte, les programmes du label « Terre de Jeux 2024 » sont fréquemment mis à jour. Se dessine alors une disparité. D’une part, les collectivités puissantes telles que les régions, les départements ou les métropoles peuvent employer des chargés de mission dédiés au dispositif. De l’autre, les petits villages labellisés qui n’ont pas les moyens de tout traiter. Encore moins de tout mettre en action.
« Ça a pu créer un sentiment de panique voire de culpabilité », se souvient Laurine Verlhac, chargée de communication chez Ambition 2.24 Nouvelle-Aquitaine. « Il y a matière à vriller pour un agent d’une petite collectivité qui doit consacrer 20 % – voire moins – de son temps de travail au label “Terre de Jeux 2024” », explique son collègue, Kévin Blin.
Les JOP pour amener le sport au plus près des citoyens et mobiliser les écoles, associations et territoires ruraux
Finalement, l’atout prépondérant du label « Terre de Jeux 2024 » est la possibilité de s’appuyer sur l’image des JOP pour amener le sport au plus près de ses citoyens.
En Dordogne, l’utilisation de l’identité graphique de Paris 2024 fonctionne bien dans le cadre des vacances sportives en Dordogne. Depuis 2021, la caravane « Terre de Jeux 2024 » sillonne une quinzaine de communes du département lors de chaque période de vacances scolaires. Objectif premier : amener l’olympisme au plus près des enfants de 8 à 11 ans, mais aussi défricher l’accès au sport notamment en zone rurale.
Le village de Lalinde, aux 2 800 habitants, a été le théâtre d’une journée « Village “Terre de Jeux 2024” », en septembre 2023. Le département de la Dordogne a organisé une journée d’initiation, chacune réunissant entre 500 et 1 000 personnes, dans chaque canton du territoire. Pour faire découvrir aux citoyens du canton de Lalinde les sports olympiques et paralympiques, comme le tir au pistolet ou le goal-ball. La coopération entre les communes et le département a été essentielle : « Quand le département relance un club sportif qu’on cherchait à joindre, ça répond plus facilement », confie Marie-José Mancel, adjointe municipale en charge des associations à Lalinde. L’organisation a parfois dérogé aux règles, obtenant « une autorisation exceptionnelle de naviguer sur le bassin de Lalinde, ce qui nous a permis de recevoir notre parrain Tanguy Roussin, vainqueur de la Coupe du monde 2023 de canoë biplace ».
À Mérignac, le label a appuyé la dynamique déjà en place. Selon Nicolas Dauba, directeur municipal des sports, les points d’aide principaux du label résident dans « la méthodologie de communication pour pousser les partenaires à proposer des actions et l’approche à adopter pour mobiliser des personnalités sportives lors des animations ». De quoi accompagner le lancement du programme mérignacais « Ensemble jusqu’aux Jeux », rythmé par un événement mensuel entre novembre 2023 et juillet 2024. Au-delà de la découverte des nouvelles disciplines olympiques que sont le basket-ball 3x3 (apparu aux JOP de Tokyo 2020) et le breakdance (premiers Jeux à Paris 2024), le sport se place comme un vecteur de lien et d’expression. En énumérant les événements mêlant sport, culture et inclusion comme un match d’improvisation théâtrale « Invente ton sport » ou un spectacle de slackline en bibliothèque, Nicolas Dauba l’assure : « Le programme n’aurait pas été aussi poussé sans être engagé dans le label “Terre de Jeux 2024”. »
L’héritage olympique pour les territoires : apport concret ou simple souvenir heureux ?
Un impact sur l’animation des territoires et un renfort des politiques sportives. Mais quid de l’héritage, terme si cher au COJOP de Paris 2024 ?
En Dordogne et à Mérignac, le constat est similaire. Le label et les animations qui en découlent servent aux citoyens et créent du lien entre les acteurs territoriaux : « On a construit des projets communs avec les élus locaux, souvent difficiles d’accès sur les questions liées au sport », savoure le chef des sports périgourdins, Xavier Sanchez. Pour le Mérignacais Nicolas Dauba, « l’héritage important du label, c’est le mouvement de coopération territoriale entre communes et la forte mobilisation des acteurs associatifs et scolaires de la commune ».
En revanche, les deux collectivités regrettent le manque d’héritage matériel palpable dans les territoires. À Mérignac, il n’y a pas d’aménagement d’équipements « qui impacteront directement le quotidien des sportifs », selon Nicolas Dauba. En Dordogne, Xavier Sanchez constate « le manque de structures matérielles pour accompagner les souvenirs des animations “Terre de Jeux 2024” qu’on a dans la tête ».
Du côté d’Ambition 2.24 Nouvelle-Aquitaine, qui se revendique comme indépendante du COJO, on relativise : « Certains ont des attentes démesurées et pensent que Paris 2024 est là pour exaucer tous leurs vœux. Et les leurs d’abord, bien entendu », tempère Laurine Verlhac. De sa vision régionale, la structure rappelle l’intérêt du label dans l’animation politique des territoires : « Cela a permis de faire du lien entre des services d’une même maison qui ne se parlaient pas avant », se souvient Kévin Blin, qui a, par exemple, accompagné le service des sports de Marmande (Lot-et-Garonne) dans l’élaboration d’un plan pluriannuel d’actions situées au carrefour du sport et de la culture.
Sans avoir un impact exclusif sur l’héritage matériel, le label « Terre de Jeux 2024 » a tout de même permis à ses détenteurs d’appuyer leur candidature dans le cadre du plan gouvernemental « 5 000 terrains de sport ». Lancé en 2021 et muni d’un cachet de 200 millions d’euros sur trois ans, le programme est géré par l’Agence nationale du sport (ANS). Selon Kévin Blin d’Ambition 2.24 Nouvelle-Aquitaine, qui a accompagné la délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) dans la présélection des projets, le label « donne du poids aux candidatures ». Et de développer, « cela montre une certaine cohérence dans la dynamique sportive d’une collectivité ».
Les centres de préparation aux Jeux : vecteur de développement d’un côté, inefficacité du dispositif de l’autre
Événement planétaire tel que les JOP Paris 2024 oblige, les quelque 10 500 athlètes originaires des 206 délégations olympiques en lice ne pourront pas tous se choisir la même « base arrière » pour se préparer au moment des JOP. Les centres de préparation aux Jeux (CPJ) garantissent ainsi la présence d’infrastructures sportives de haut niveau à différents endroits du territoire français.
Piscine olympique, vélodrome ou stand de tir au pistolet : les 1 029 CPJ sélectionnés par le COJO doivent appartenir à une collectivité labellisée. Mais à huit mois des JOP, seule une infime minorité de ces équipements a trouvé preneur.
Si 98 des 101 départements français peuvent s’enorgueillir de compter au moins une de ces structures, ce dispositif implique une mise en concurrence des collectivités. L’aspect matériel sportif ne suffit plus. Le diagnostic de ses atouts territoriaux est à mener, les délégations nationales, voire internationales, sont à convaincre, les questions liées à la diplomatie et à la sécurité sont à anticiper. Un représentant de la région Nouvelle-Aquitaine explique : « L’un de nos territoires travaille sur l’accueil d’une équipe étrangère de tir sportif. Il faut donc prévenir en amont les renseignements généraux français qu’une grande quantité d’armes devra passer à la douane… »
En Nouvelle-Aquitaine, 84 équipements sportifs sont catalogués en tant que CPJ… avec des stratégies et, donc, des fortunes diverses. La Dordogne comptabilise six sites agrémentés. Tous situés dans l’agglomération de Périgueux : « C’est le moyen de repositionner le sport comme un vecteur touristique, introduit Xavier Sanchez, directeur départemental des sports. Et de faire découvrir aux sportifs d’autres pays les atouts naturels de notre territoire pour se mettre au vert. »
Les équipes de France olympiques de fleuret et de karaté ont effectué des stages sur le sol périgordin. Au rayon des délégations internationales, des sportifs espoirs du Qatar, les escrimeurs et gymnastes belges, et les judokas portugais ont – ou vont bientôt – être accueillis par la Dordogne.
Du côté de la métropole bordelaise, les résultats sont moins convaincants. D’après les retours qu’a eus Nicolas Bauda, directeur des sports à la ville de Mérignac, Bordeaux est « sympathique, mais reste trop éloignée de Paris ». En février 2023, les collectivités girondines dotées de CPJ ont regroupé leur offre d’infrastructures sportives, auxquelles s’ajoutent notamment l’accès aux services médicaux, aux logements, aux transports et aux équipes d’interprètes en langue étrangère.
Passer à côté de « l’occasion exceptionnelle de toucher du doigt l’élite du sport, et d’avoir des temps d’échange entre les délégations accueillies et nos clubs et acteurs locaux » serait un coup dur, selon Nicolas Bauda, qui, avec le recul, aurait aimé « lancer cette réorganisation collective plus tôt ».
Autre situation, autre débouché. Dans les Deux-Sèvres, la communauté de communes de Parthenay-Gâtine a réalisé un diagnostic avant d’établir sa stratégie. Le territoire de 37 000 habitants a ainsi pu viser à son échelle. En septembre 2022, l’intercommunalité a été la première collectivité de Nouvelle-Aquitaine à nouer un partenariat avec une délégation olympique, celle du Cap-Vert. D’autant plus intéressant que les liens créés dépassent le cadre des JO de 2024 : « Au-delà de l’accueil d’une vingtaine d’athlètes, c’est un quasi-jumelage avec des actions menées pendant deux ans autour de la culture, la société et le folklore capverdiens », se réjouit Laurine Verlhac, de l’association Ambition 2.24 Nouvelle-Aquitaine.
Passage de la flamme : le jeu en vaut la chandelle… mais pas pour tous
Le relais de la flamme olympique est prévu entre le 8 mai 2024 à Marseille et le 26 juillet à Paris. Il vise à rassembler les foules autour du sport et à valoriser les quelque 60 départements français parcourus à l’occasion.
Dans la même logique que pour les centres de préparation aux Jeux, les territoires sillonnés par le relais olympique doivent être labellisés « Terre de Jeux 2024 ».
Condition supplémentaire, et non des moindres : une enveloppe de 180 000 euros, taxes comprises, doit être déboursée par les départements désireux d’accueillir ce symbole historique de l’olympisme.
Pour certains territoires, c’est non. En Haute-Vienne, le président du conseil départemental dénonçait dès l’annonce des tarifs, à l’hiver 2022, le montant « exorbitant » à dépenser pour « un événement éphémère, marketing et sans lendemain », dont la durée est d’une journée1.
En Dordogne, la flamme parcourra sept villes le 22 mai 2024 et passera la nuit à Périgueux, ville-étape du relais olympique. En plus du tarif dû au COJOP, le directeur des sports du département est conscient des « frais cachés » tels que la gestion des animations du jour, le dispositif de sécurité et l’aménagement de la voirie. En dépit du coût, cette journée permet de mobiliser les citoyens et les acteurs locaux – associations sportives, culturelles et écoles en tête – pour créer des animations autour du sport. Pour Xavier Sanchez, l’hésitation n’a pas existé : « Soit on entre dans la polémique, soit on saisit l’opportunité d’un événement unique qui a lieu tous les cent ans. Faire venir une partie des JO en Dordogne, c’est un bon investissement. »
Alors comment les territoires de la Nouvelle-Aquitaine s’organisent-ils pour un si grand événement ? À Bordeaux, les villes limitrophes, où la flamme passera, ont la mission de proposer des animations à la métropole, qui chapeaute cette journée du 23 mai 2023. Les frais de gestion, de voirie et de sécurité sont à la charge de chaque commune.
En Dordogne, le département planifie l’événement avec des conditions imposées par le COJO : « C’est normal que ce soit rigide, vu l’ampleur du dispositif. Et puis ça facilite nos choix, par exemple en termes de sécurisation et de méthodes d’animations du parcours », acquiesce Xavier Sanchez.
Parmi les obligations à l’échelle départementale, la création d’un comité territorial d’engagement (CTE). Originalité périgourdine : elle en a créé sept. Un par commune afin de personnaliser les programmes d’animations selon les spécificités de chacune. L’occasion, une nouvelle fois, de créer un lien privilégié avec des élus locaux parfois peu concernés par les politiques sportives du territoire.
Pour ce qui est des 100 porteurs de la flamme olympique en Dordogne : 90 seront des partenaires et sponsors privés de Paris 2024, 10 seront des représentants de collectivités locales. Au regard des efforts consentis par un territoire « très engagé, c’est faible », regrette le directeur des sports du conseil départemental de la Dordogne, pour qui il y avait matière « à trouver un équilibre plus équitable ».
- Clavaud-Parant F., « La Haute-Vienne dit non au passage de la flamme olympique », Le Populaire févr. 2022.