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Comment vivent nos données post-mortem ?

La mort numérique
L’article 85 de la Loi Informatique et Libertés prévoit que toute personne peut définir des directives relatives à la conservation, à l'effacement et à la communication de ses données personnelles après son décès.
©Illustration : ChatGpt 4
Le 16 janvier 2025

Avec un marché de la « dead tech » (services liés à la gestion et la planification successorale des données numériques) et de la « grief tech » (services qui s’adressent aux personnes endeuillées comme des mémoriaux virtuels ou deadbot) en plein essor, la question de l’héritage numérique devient de plus en plus pressante. Premiers éléments de réflexion sur les enjeux juridiques liés aux données personnelles après la mort.

La mort, le numérique et les données font ménage depuis l’avènement du Web dans les années 1990. Dès 1995, Cemetery.org, le premier exemple de cimetière numérique, rendait accessible des pages profils des défunts, contenant des photos, des vidéos et des commentaires laissés par les personnes endeuillées. Depuis, chaque nouvelle période du numérique a donné lieu à un renouvellement des pratiques, depuis les pages Internet personnelles au web 2.0, jusqu’aux réseaux sociaux et désormais les technologies de l’intelligence artificielle (IA). Des pratiques et des promesses qui se confondent avec la…
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