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Territoires en quête d’une souveraineté de transition

Ecole secondaire à Mouans-Sartoux
Mouans-Sartoux (département des Alpes-Maritimes) est chef de file du réseau "Cantines durables, territoires engagés" (CDTE) en France. Une régie municipale agricole de sept hectares, certifiée bio à 700 mètres du centre-ville de Mouans-Sartoux, alimente en fruits et légumes les cantines des trois écoles de la ville.
©Gilles Pérole
Le 5 janvier 2021

La notion de « souveraineté » a été beaucoup débattue avec la crise sanitaire du covid-19. Mais que recouvre-t-elle exactement ? Examinons de quelle façon elle est mise en œuvre dans des villes européennes, notamment dans le cadre des réseaux d’échanges Urbact2 en termes de postures des pouvoirs publics, de styles de gouvernance ou de processus de transformation, etc., qui semblent porteurs d’une certaine « souveraineté de transition » pour les villes, renforçatrice de leur résilience et in fine de leur capacité à saisir les opportunités des crises qu’elles traversent.

Résumé Le coup d’arrêt du confinement quasi généralisé laisse entrevoir, en contrepoint d’une crise sanitaire majeure, quelques espoirs de stopper l’emballement insoutenable de nos sociétés, de ne pas tout relancer3, de ne pas gâcher l’opportunité que toute crise comporte4 pour reconstruire sur de nouvelles bases. On peut douter, avec Jean de Minck, que la crise que nous vivons conduise spontanément à « une prise de conscience vertueuse concernant les impasses de la globalisation anarchique […]. Aucune sortie du capitalisme ne se profile à l’horizon. Et les tendances politiques autoritaires…
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