Les origines de la crise de confiance dans l’action publique sont plurielles. Conflits d’intérêts, pantouflage, affaires diverses, phobie administrative, frais de taxis illégaux sont la face émergée de l’iceberg. Or l’outillage législatif existe. Et il se renforce. Mais le respect des dispositions législatives réside pour une large part dans les convictions, les comportements et les principes des acteurs publics.
Selon un sondage publié en mai 2017 par l'Institut Elabe, 76 % des Français estiment que la plupart des femmes et des hommes politiques privilégient leur intérêt personnel à l’intérêt général. À la veille de la présidentielle de mai 2017, un autre sondage indique que six Français sur dix estiment que l’honnêteté est la qualité la plus importante pour un chef de l’État. Si l’on peut émettre des réserves quant au contenu des sondages et quant à leur fiabilité, on ne peut passer sous silence le fait que les Français ont aujourd’hui besoin de reprendre confiance dans la vie publique, de donner du…
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