Les différentes crises récentes – qu’elles soient sanitaire, sociale ou écologique – semblent conduire à un redimensionnement de la place matérielle et symbolique que les individus souhaitent accorder au travail dans leur vie. L’expérimentation islandaise portant sur une réduction de la semaine de travail à quatre jours témoigne d’une réforme réussie où la poursuite de modalités renouvelées d’organisation du travail s’est accompagnée d’un bien-être accru et du maintien, voire de l’accroissement, de la performance productive individuelle et collective.
Comme ses voisins scandinaves, l’Islande se caractérise par un système social développé, une économie avancée et de faibles inégalités de revenus, y compris entre les genres1. Le pays se distinguait en revanche par une durée du temps de travail particulièrement longue, d’où résultait un déséquilibre entre vies privée et professionnelle. L’Islande était en effet l’un des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) où le temps de travail moyen et la proportion d’habitants qui travaillent très longtemps étaient les plus élevés et où le temps accordé au loisir…
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