Alors que les polices de nombreux pays du monde cherchent l’équilibre dans l’utilisation de la force pour le maintien de l’ordre, tâtonnant quelque part entre « actions nécessaires » et « pratiques excessives », provoquant troubles sociaux et raciaux, détériorant les relations entre la police et les communautés, le Royaume-Uni développe son modèle alternatif basé sur la relation entre le policier et le citoyen.
Ce sont neuf principes imprimés sur un polycopié au milieu des instructions générales distribuées à chaque nouvel agent de police britannique depuis près de deux siècles. Neuf phrases auxquelles, sans doute, ils n’ont pas prêté une grande attention sur le moment. Neuf formules un peu grandiloquentes dans lesquelles se côtoient des grands mots qui sonnent creux. Pourtant, ce sont les fondations solides d’une méthode de maintien de l’ordre dont l’efficacité pratique et politique l’a fait connaître à travers le monde entier. « Policing by consent », comme on dit de ce côté de la Manche, c’est-à…
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