Pour relier un nouveau quartier au reste de son centre-ville, Brest a misé, il y a quelques années, sur un téléphérique urbain. Véritable complément de son réseau existant de bus et de tramways, celui-ci a rapidement été un succès auprès des habitants. Mais il a également apporté à la ville un flux touristique imprévu. Il est même devenu, sur le territoire, “le seul transport en commun où touristes et habitants prennent des selfies”.
Ce n’est faire offense à personne que de confesser que le téléphérique urbain de Brest n’aurait sans doute jamais existé s’il y avait eu une solution plus classique. Pourtant, près de huit ans après sa mise en service, plus personne n’imagine la ville sans ce bijou de mobilité urbaine, devenu non seulement un outil de transport à part entière, mais aussi un véritable aimant à touristes. Devant ses cabines, on se presse pour un selfie comme devant un monument. Et la mairie, qui se félicite de ce succès, peine à croire que ce qui est d’abord apparu comme une alternative peu crédible au tram est…
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