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Dossier

L’émergence de politiques publiques de la nuit

Le 29 juillet 2025

L’être humain et la ville ont toujours eu une existence rythmée par l’alternance jour-nuit. Face à l’intense activité du jour, la nuit est longtemps restée un espace-temps moins investi, une dimension presque oubliée, un angle mort, voire un impensé1, des politiques publiques. Mais les temps changent.

Au-delà des rêves, des peurs et des fantasmes, il y a désormais une vie après le jour dans nos villes et nos territoires. Sous la pression de l’activité en continu de l’économie et des réseaux, de l’éclairage, des technologies et de nouveaux modes de vie, les nuits colonisées3 ont muté. Ces évolutions et leurs conséquences en termes économiques, sociaux, culturels et environnementaux obligent les pouvoirs publics à intégrer cet espace-temps dans leurs réflexions, à étendre ou transformer leurs modes d’action dans différents domaines, à imaginer d’autres outils et modes de gouvernance transversaux qui pourraient irriguer le jour.

Depuis le début des années 2000, la nuit est devenue une préoccupation des pouvoirs publics, notamment au niveau local4. C’est désormais un territoire d’innovation et d’expérimentations pour les politiques publiques5 (services, lumière, sécurité, transports, culture, événementiels, etc.). Au-delà de l’adaptation de certains horaires de services et d’équipements vers la soirée (piscine, bibliothèque, etc.) – parfois portés par des bureaux du temps, dans le cadre de politiques temporelles territoriales6 – de nouvelles formes de dialogues, de compromis, de médiation, de régulation, de gouvernance – qui « représente davantage une manière de penser l’action publique qu’un dispositif précis » 7 – entre pouvoir public et autres acteurs se mettent en place. Si l’on ne peut pas toujours parler de « politique de la nuit » ou d’administration de la nuit, les initiatives publiques se multiplient dans un double souci d’équilibre entre le dynamisme de la vie nocturne (économie, tourisme, etc.) et la recherche de bien-être et de sécurité des habitants auquel s’ajoute aujourd’hui le respect de la biodiversité8.

Dès les années 1990, des politiques de « night time économy » se sont déployées dans les centres de nombreuses villes anglaises touchées par la crise sans toujours les résultats escomptés. Depuis, partout en Europe, la législation sur les horaires d’ouverture des commerces en soirée et sur le travail de nuit s’est assouplie, l’offre commerciale et culturelle s’est étoffée, des parcs et jardins ont ouvert leurs portes la nuit comme à Paris. Partout, les acteurs de la nuit se sont organisés pour interpeller les pouvoirs publics et pour peser sur les décisions, notamment aux échelles locales et nationales. Souvent poussés par ces collectifs s’inquiétant de la torpeur nouvelle de la nuit, des États généraux de la nuit (Paris, Genève, Lausanne, Toulouse9) ont été organisés dans les années 2010, permettant de réunir les acteurs de la nuit et de partager les premières données. De nombreuses villes dans le monde ont lancé des diagnostics nocturnes pour mieux connaître leurs nuits, les dynamiques en cours, et imaginer des actions. Dès 2002, l’étude « Late-Night London » 10, a insisté sur les enjeux de la ville 24h/24. D’autres travaux menés à Gloucester (2005), à Leicester (2005), mais également à New York (2004), Sydney (2011) et Melbourne en Australie ont mis en évidence l’importance de la nuit en termes d’économie et d’emploi. En France, des collectivités bien plus petites comme Strasbourg, Montreuil, La Rochelle, Quimper ou Annecy notamment ont également lancé des diagnostics nocturnes permettant de construire une connaissance commune de la nuit. Désormais la question n’intéresse plus seulement l’Europe et l’Amérique du Nord, mais également les autorités du Sud global11. Ces dernières années, de nombreux gouvernements ont décidé d’encourager le développement de la nuit comme en Chine ou au Vietnam. Dans le même temps, les autorités d’Hanoï ont coupé l’éclairage en 2024 pour réduire la tension sur l’alimentation électrique, trop sollicitée par les climatisations. C’est toute l’ambiguïté de la nuit – « pouvant être blanche et noire à la fois » 12 – et de son approche.

En France, des collectivités bien plus petites comme Strasbourg, Montreuil, La Rochelle, Quimper ou Annecy notamment ont également lancé des diagnostics nocturnes permettant de construire une connaissance commune de la nuit.

Le pouvoir a toujours cherché à contrôler la nuit à travers notamment le déploiement de forces de l’ordre et le développement de l’éclairage public qui ont contribué à désenchanter la nuit13. Ces stratégies se poursuivent avec l’apport d’autres dispositifs comme la vidéosurveillance qui fonctionne 24h/24, dont l’usage s’est banalisé, tout comme celui de différentes technologies de surveillance et l’utilisation des big data14. Outre les marches d’exploration nocturne avec des collectifs de femmes visant à identifier les secteurs insécures, des opérations ont été développées avec les établissements de nuit pour servir de refuge en cas d’agression. La sécurité s’accompagne de démarches de médiation et de prévention (drogue, alcool, agression, etc.), notamment dans le cadre d’événements festifs. De nouvelles approches et de nouveaux dispositifs ont été imaginés pour tenter de limiter les conflits et les nuisances, et notamment le bruit dans une logique de « médiation » : « chartes de nuit » entre résidents, responsables d’établissements de nuit et clients pour tenter d’anticiper les conflits à Lille avant Lyon, Strasbourg, Grenoble et tant d’autres ; « correspondants de nuit » qui se déploient la nuit dans les quartiers de certaines villes où tous les services sont fermés (Rennes, Strasbourg, etc.). À Barcelone et à Montréal, des « chuteurs » ont pris place devant les établissements de nuit afin de limiter le bruit des clients. À Paris, on a déployé le dispositif des « Pierrot de la nuit », forme inédite de médiation à la fois artistique et sociale. Ces dispositifs d’un genre nouveau établissent un cadre d’échange, de dialogue, de collaboration et de concertation nouveau entre les différents acteurs.

L’éclairage public15 est sans doute le domaine où les avancées sont le plus visibles, qu’il s’agisse de la lumière de sécurité ou d’agrément. Après la covid et à la suite de la crise énergétique, de nombreuses municipalités ont décidé d’éteindre les luminaires après une certaine heure pour économiser l’énergie ou préserver la biodiversité face à la pollution lumineuse. Les concepteurs lumière travaillent désormais avec les partenaires locaux dans le sens d’une plus grande « sobriété lumineuse » accompagné par des écologues16. En urbanisme, des « trames noires » 17 se déploient à différentes échelles dans un souci de limitation des impacts de la lumière artificielle sur la biodiversité en rétablissant des corridors écologiques nocturnes. Leur mise en œuvre s’est considérablement développée depuis la publication de l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses. Avec la mise en place de « réserves internationales de ciel étoilé » (RICE) dans certains territoires, l’obscurité devient une ressource18.

Dans le domaine des transports, et cela depuis une vingtaine d’années19, la tendance générale est à une augmentation de la périodicité, de l’amplitude et de la fréquence des services de transport avec des dessertes de soirée et nocturnes dans les grandes métropoles et parfois au-delà, comme en Suisse et le canton du Jura avec une desserte fine dans l’espace rural. Les opérations de prévention se sont multipliées pour lutter contre la conduite en état d’ivresse avec distribution d’éthylotests et des opérations de type « Capitaines de soirée » avec le conducteur qui ne boit pas. À une autre échelle, celle du transport intercités, les usagers voient avec plaisir le retour en France des trains de nuit qui n’avaient pas totalement disparu dans d’autres pays.

Au fil des ans, le calendrier événementiel nocturne s’est épaissi avec une multiplication des nuits thématiques aux ambitions mêlant culture, tourisme, développement économique, attractivité20 et participant à la « ville événementielle » 21 : « Fête des Lumières » à Lyon. « Nuit des arts » d’Helsinki, « Nuit des musées » de Munich, « Nuits blanches » de Saint-Pétersbourg, Paris, Rome, Bruxelles, Montréal ou Naples, ou encore « Nuits des idées », « Nuits de la recherche », « Nuit européenne de la science » à Berlin et ailleurs. Le phénomène concerne aussi l’espace rural avec les « marchés de nuit » de nos villages, les soldes de nuit, les « trails » ou les « tournois de foot » nocturnes. Partout la nuit est devenue le support de manifestations. Plus largement, tout événement diurne (foire, exposition, colloque, etc.) se doit désormais d’avoir ses « nocturnes ». Des acteurs de la fête développent également une offre d’événements qui investissent pour une nuit ou quelques jours une friche industrielle, un magasin, mais aussi un PMU, une laverie. Paradoxalement, la nuit est aussi investie comme réserve patrimoniale d’obscurité avec des opérations d’extinction, comme « Le jour de la nuit » ou l’établissement d’un classement des « Villages étoilés ».

On peut désormais parler de gouvernance ouverte de la nuit avec la mise en place de « conseils de la nuit » (Genève, Paris, Nantes, Rennes, Toulouse, mais aussi Quimper ou La Rochelle en France) aux configurations, rôles et fonctionnements différents, et avec l’apparition de « maires de la nuit » chargés de faire vivre une approche transversale. S’ils ne sont pas élus par le peuple de la nuit – comme nous l’avions imaginé en 199722 pour la réponse à l’appel à projets du cercle de l’aménagement du territoire – mais nommés, la symbolique du maire reste forte. Il en existe une cinquantaine dans le monde, dont New York, Amsterdam, Paris, Londres. Ailleurs, on a vu émerger des « divisions de la vie nocturne » ou des « offices de la gouvernance nocturne ». En France, à côté des conseils de la nuit ou, en leur absence, des espaces de dialogue associatifs, comme la Plateforme de la Vie Nocturne réunissant élus et techniciens des collectivités et de l’État concernés par la vie nocturne, organisations professionnelles, universitaires, experts et citoyens, contribuent à décloisonner les politiques publiques par un partage de connaissance et une approche globale et transversale des politiques publiques de la nuit.

La recherche interdisciplinaire qui s’organise désormais sur ce territoire éphémère et cyclique sous pression permet de documenter ces territoires, ces acteurs, de repérer les dynamiques et de nourrir les premières politiques publiques. Après les premiers travaux pionniers de la fin des années 1990, un champ interdisciplinaire se structure peu à peu autour de cette thématique : celui des « études de nuit » ou « night studies » 23. Partout les dispositifs immersifs de « traversées nocturnes » 24, organisées par des scientifiques, des acteurs locaux, des collectifs féministes, des urbanistes, un groupe d’élus ou des concepteurs lumière, contribuent également à construire une connaissance partagée de la nuit en immersion.

Des avancées et un ouvroir pour le jour et pour demain

Il y a quelques années nous écrivions : « Au-delà de la nuit urbaine, un des enjeux en termes de développement durable est de conserver nos rythmes ou bien de basculer dans une société en continu, une ville à la carte 24h/24, 7 j/7, synonyme de confort pour les uns et d’enfer pour les autres. En l’absence de débat public, on fait peser ces arbitrages sur les plus faibles et on laisse l’économie dicter ses lois en prenant le risque de voir un ensemble de décisions isolées générer de nouveaux conflits et de nouvelles inégalités. » 25 Les temps ont changé. La nuit s’est imposée dans l’actualité du jour et on ne peut plus dire que c’est un impensé des politiques publiques. Mieux, le débat public tant espéré a désormais lieu sur de nombreuses scènes locales. Au cours des dernières années, la nuit a pris sa place dans l’agenda des politiques publiques locales sans réussir cependant à s’inscrire dans un calendrier national. Cette irruption questionne le pilotage de l’action publique et son découpage traditionnel opérationnel. Elle exige davantage de flexibilité, de transversalité et de participation de proximité. Les politiques sont passées d’une volonté de contrôle et de régulation de la nuit à des stratégies plus larges de développement nocturne, d’animation, de culture et désormais de respect de la biodiversité. Toutes ces préoccupations obligent à dépasser une approche sectorielle, en silos, pour adopter une approche transversale, systémique et partenariale, en développant les outils de connaissance, de débats et de gouvernance.

Écartelés entre développement et protection, animation et santé publique, patrimonialisation et mise en tourisme, économie et développement durable, l’épreuve de la nuit oblige les pouvoirs publics à prendre en compte des préoccupations et des besoins souvent contradictoires. Ouvrir le chantier des nuits urbaines, c’est donc faire l’expérience d’une pensée nuitale26, apprendre à gérer des contradictions et paradoxes d’une société hypermoderne : éclairer la nuit sans pour autant la tuer ; rendre la nuit accessible et préserver son identité originelle ; développer la nuit sans créer de nouveaux conflits d’usage ; animer la nuit et respecter nos rythmes biologiques ; assurer la sécurité publique sans imposer un couvre-feu ; ouvrir la nuit tout en préservant la santé des travailleurs27 ; assurer la continuité centre-périphérie sans uniformiser la nuit ; réguler la nuit tout en conservant une place pour la transgression ; ne pas tout réglementer sans pour autant abandonner la nuit au marché ; développer l’offre de services et conserver le silence et l’obscurité ; concilier « droit à la ville » et « droit à la nuit » et enfin investir la nuit tout en lui conservant une part de mystère.

Champs de tension et d’innovation désormais identifiées, la nuit urbaine est à la fois une belle clé d’entrée pour repenser le vivre-ensemble, une ressource, un lieu d’expérimentation pour la fabrique de la ville durable et un champ d’innovation pour les politiques publiques. C’est un enjeu plus large pour les collectivités qui obligent à imaginer des politiques temporelles et rythmiques afin d’éviter le développement des conflits, les pressions, les inégalités et la ségrégation temporelle. C’est un enjeu plus large en termes d’approche rythmique de la ville et des territoires28 et de politique, en mettant en évidence le rôle de la vacance, des temps d’arrêt, des zones d’ombre ou « sombrières » 29, mais aussi d’un point de vue spatial, le rôle des lacunes, des friches, et des silences30 dans une société où les individus sont soumis au « 24/7 », à « l’accélération » 31 et à l’optimisation des espaces et des temps au risque du « toujours plus » 32, de la saturation, voire du dégoût. C’est un enjeu pour les chercheurs qui documentent ces questions et pour nous tous enfin qui pouvons rêver à « des nuits plus belles que nos jours » 33. C’est un enjeu pour chacun d’entre nous qui souhaitons des villes plus agréables et hospitalières.

La nuit est un laboratoire pour le jour où la recherche de transversalité et la co-construction sont souvent attendues, mais encore rarement effectives.

Œuvrer sur la nuit n’est pas un enfermement mais une chance

L’expérience montre que la nuit urbaine intéresse tout le monde. Compétence de tout le monde et de personne, elle oblige à l’échange et à la coopération entre toutes les parties prenantes, loin des frontières institutionnelles traditionnelles. Elle renvoie aux attentes de la population en termes de proximité34, de vie quotidienne, et oblige à une approche « sensible » et humaine de la ville dans une logique « d’expérimentation » et « d’innovation par les usages ». En ce sens, la nuit est un laboratoire pour le jour où la recherche de transversalité et la co-construction sont souvent attendues, mais encore rarement effectives. C’est un espace-temps où s’imposent le besoin et l’intérêt d’une approche chronotopique et rythmique de nos villes, loin d’une approche figée et moyenne qui a souvent prévalu jusque-là.

Caricature du jour, la nuit urbaine a beaucoup de choses à dire au jour et au futur de nos villes et sociétés. De nombreux chantiers thématiques s’ouvrent actuellement à différentes échelles : le passage de la réflexion et des politiques publiques à l’échelle fonctionnelle des métropoles ; le changement climatique qui pousse les activités vers la nuit et le rôle de refuge de la nuit pendant les épisodes de canicule ; la « méditerranéisation » de l’espace public et le passage de nos modes de vie à l’heure espagnole ; le travail de nuit et ses limites pour la santé ; la « renaturalisation » des politiques et stratégies nocturnes ; mais aussi le partage de la nuit, le droit à la ville pour tous, l’égalité d’accès et la lutte contre la ségrégation et les exclusions. Face au manque de foncier, à la saturation de l’espace le jour35 et à la volonté des autorités de réduire l’extension urbaine, la nuit apparaît également comme une piste intéressante d’intensification des usages des lieux avec l’ouverture nocturne de certains équipements dans le sens de la ville malléable36 et réversible. Enfin et surtout, la question de la fabrique et du partage des données d’observation sur la nuit est un enjeu central pour la construction d’un écosystème d’acteurs, d’une gouvernance partagée, le déploiement de politiques publiques classiques mieux articulées, voire l’émergence d’une politique intégrative spécifique de la nuit. C’est le sens et l’enjeu des échanges qui se développent entre le monde de la recherche, les pouvoirs publics et les acteurs de la nuit dans le cadre de différentes plateformes et projets qui permettent de dépasser la nuit des données et d’imaginer de nouvelles manières d’habiter37 la nuit.

C’est généralement la nuit que l’on refait le monde.

  1. « Qui ne peut être ni envisagé ni saisi par la pensée, à quoi on ne peut pas penser » (https://www.cnrtl.fr/definition/impens%C3%A9).
  2. Luc Gwiazdzinski est docteur en géographie. Professeur à l’École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Toulouse et professeur invité à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), il est également président du conseil scientifique de la Plateforme de la Vie Nocturne. Ses travaux portent notamment sur temps de la ville et sur la nuit. Il a dirigé de nombreux programmes de recherches, colloques internationaux et ouvrages sur ces questions, parmi lesquels : La nuit dernière frontière de la ville, 2005, l’Aube ; La ville 24h/24, 2004, L’Aube ; Nuits d’Europe, 2007, UTBM ; La nuits en question (s), 2015, L’Aube ; Nights studies, 2015, Elya Éditions ; Conception lumière et mise en œuvre des trames noires, 2024, Le Moniteur ; Nuit des Suds, Rhuthmos, 2025, à paraître.
  3. Gwiazdzinski L., « La nuit dernière frontière la ville », Les annales de la recherche urbaine 2000, no 87, p. 81-88.
  4. Gwiazdzinski L., « La nuit, nouveau territoire des politiques publiques », L’observatoire 2019, no 53, p. 11-15
  5. Gwiazdzinski L. et Straw W., “The Urban Night : A Space Time for Innovation and Sustainable Development”, Articulo 2015, no 11, p. 1-15.
  6. Gwiazdzinski L., « L’action publique urbaine à l’épreuve du temps et du temporaire », in Bourdin A., Casteights M. et Idt J. (dir.), L’action publique urbaine face aux mutations sociétales, 2022, L’Aube, p. 211-233.
  7. Pitseys J., « Le concept de gouvernance », Revue interdisciplinaire d’études juridiques 2010/2, vol. 65, p. 207-228.
  8. Gwiazdzinski L. (dir.), Conception lumière et mise en œuvre des trames noires. La créativité au service de la sobriété, 2024, Le Moniteur.
  9. États généraux de la nuit, Paris (France), 12 nov. 2010 ; États généraux de la nuit, Genève (Suisse), 1er mars 2011 ; États généraux de la nuit, Lausanne (Suisse), 14 mai 2014 ; États généraux de la nuit, Toulouse (France), 1er mars 2014.
  10. Greater London Authority (GLA), Late-Night London. Planning and. Managing the Late-Night Economy, juin 2002.
  11. Voir les débats lors du colloque « Nuits des suds » à Fès en septembre 2024, et la rubrique Réactions dans ce numéro, p. 76-81.
  12. Définition des cruciverbistes.
  13. Schivelbusch W., La nuit désenchantée, 1993, Le Promeneur.
  14. Reia J., “Invisible Data in Night-Time Governance : Addressing Policy Gaps and Building a Digital Rights Framework for Cities after Dark”, Data & Policy 17 févr. 2025, vol. 7.
  15. Narboni R. et Guérard F., Les défis de l’éclairage public. Contexte, acteurs, stratégies et outils, 2021, Territorial.
  16. Sordello R., Paquier F. et Dalo A., Trame noire. Méthodes d’élaboration et outils pour sa mise en œuvre, 2021, Office français pour la biodiversité.
  17. Gwiazdzinski L. (dir.), Conception lumière et mise en œuvre des trames noires. La créativité au service de la sobriété, op. cit.
  18. Lapostolle D. et Challéat S., “Making darkness a Place-Based Resource’’, Annals of the Association of American Geographers 2020, p. 196-215.
  19. Gwiazdzinski L., Nuits d’Europe. Pour des villes accessibles et hospitalières, 2007, UTBM.
  20. Gwiazdzinski L., « Pour une mise en tourisme des nuits urbaines », Cahier espaces 2009, no 103, « Nuit urbaine et tourisme », p. 44-56.
  21. Gravari-Barbas M., « À la conquête du temps urbain : la ville festive des “24 heures sur 24’’ », in Duhamel P. et Knafou R., Mondes urbains du tourisme, 2007, Belin, p. 55-74.
  22. Gwiazdzinski L. et Aghina B., « Les territoires de l’ombre », Aménagement et Nature 1999, no 33, p. 105-108.
  23. Gwiazdzinski L., Maggioli M. et Straw W., Night studies, 2020, Elya Éditions ; Kyba C. C. M. et al., “Night Matters-Why the Interdisciplinary Field of ‘Night Studies’ Is Needed’’, J 2020, no 3(1), p. 1-6.
  24. Gwiazdzinski L., « Les traversées nocturnes », in Le Floc’h M, Mission repérage. Un élu, un artiste, 2006, Éditions l’Entretemps, p. 241-242.
  25. Gwiazdzinski L., « Vers un espace public nocturne. Conflits et innovations dans la métropole parisienne », Recherche sociale 2013, no 206, p. 75-82.
  26. Gwiazdzinski L., « Ce que la nuit raconte au jour. Vers une approche nuitale des mondes urbains », Ateliers d’anthropologie 2020, no 48.
  27. Gwiazdzinski P., Un verre à moitié trop grand, 2025, Elya Éditions.
  28. Graff C. et Gwiazdzinski L., Rythmes et flux à l’épreuve des territoires, 2024, Rhuthmos.
  29. Serres M., La légende des anges, 1993, Flammarion.
  30. Corbin A., Histoire du silence. De la Renaissance à nos jours, 2016, Albin Michel.
  31. Rosa H., Accélération. Une critique sociale du temps, 2010, La découverte.
  32. De Closets F., Toujours plus, 1982, Grasset.
  33. Billetdoux R., Mes nuits sont plus belles que vos jours, 1985, Grasset.
  34. Gall C., Gwiazdzinski L., Kaufmann V. et Torre A., Les nouvelles proximités, 2024, FYP éditions.
  35. Gwiazdzinski L., « Les nuits urbaines au risque de la saturation. Éloge des rythmes », in Antonioli M. et al. (dir.), Saturations. Individus, collectifs, organisations et territoires à l’épreuve, 2020, Elya Éditions, p. 127-147.
  36. Gwiazdzinski L., « Redistribution des cartes dans la ville malléable », Espace, populations, sociétés 2007, no 2-3, p. 397-410.
  37. Gwiazdzinski L. et Straw W., “Inhabiting (the night)”, Intermédialités Automne 2015, no 26.
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