Deux années de crise nous invitent forcément au retour d’expérience alors que nous vivons sur une périodisation plus longue : les ruptures ne sont pas celles les plus visibles. Il est stratégique dans ce temps politique particulier en France de mesurer ce qui change quand cela se produit, puis d’esquisser quelques scenarios, conservateurs ou plus innovants, selon l’intelligence dont les acteurs sauront faire montre1.
Le confinement a impacté brutalement l’équilibre déjà sensible de l’École, et d’abord l’organisation scolaire3. De manière totalement inédite, l’unité éducative éclate littéralement en exilant élèves et personnels hors de l’espace et du temps routiniers. Elle redistribue les rôles et modifie les métiers par inflammation, symptômes et transformations des échanges. En revenons-nous ?
Qu’apprenons-nous de deux années de crise à l’École ?
Est-ce que l’École à l’ère du numérique fonctionne ?
Se révèlent des lignes de fractures que le numérique ne peut combler, malgré les politiques publiques et/ou…
Cet article est réservé aux abonnés.
OU
Abonnez-vous à la revue Horizons publics
-
Formule Intégrale Pro
6 numéros par an
+ 4 hors-séries
+ 10 comptes d'accès au site
-
Formule Intégrale Perso
6 numéros par an
+ 4 hors-séries
+ 1 compte d'accès au site
S'abonner