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Denis Talledec : « Nous avons besoin d’espaces de dialogue ouvert pour une approche globale des politiques publiques de la nuit. »

Denis Talledec
©DR
Le 5 août 2025

La nuit est très longtemps demeurée une impensée en matière de politique publique, alors que la vie nocturne pose de nombreuses questions touchant à la sécurité, au bien-vivre, à la culture, au tourisme ou encore aux transports. Mais au lieu d’une traditionnelle approche par silos, c’est avec une vision d’ensemble qu’il convient de traiter les différents aspects de la vie nocturne, estime Denis Talledec, coordonnateur de la Plateforme de la Vie Nocturne, et élu à la ville de Nantes et à Nantes Métropole1, à condition de mettre en œuvre une gouvernance et des instances appropriées.

« Je crois à la nuit », affirmait Rainer Maria Rilke, dans son poème « Obscurité des origines » 2. « Les choses grandissent la nuit, mon imagination ouvre ses portes, les idées préconçues s’évanouissent », a raconté Bob Dylan dans ses Chroniques3. Mais, pour Nina Bouraoui, « la nuit est une noyade » 4. Qu’en est-il au niveau de l’action publique ? La nuit a-t-elle acquis droit de citer ou est-elle toujours une « noyée », une invisible, une impensée de l’action publique ? Pour prolonger votre question, permettez-moi de citer le poète libanais Khalil Gibran : « Nul ne peut atteindre l’aube sans…
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