Les faits, les chiffres, les images s’accumulent et ne cessent de prouver combien le monde moderne, sa production et sa consommation de masse, s’est construit en prélevant les ressources naturelles et en rejetant inconsidérément dans l’environnement tous les déchets qui résultaient de ses processus de transformation.
Le 4 décembre 2018, Maria Fernanda Espinosa, présidente de l’Assemblée générale de l’ONU, déclarait : « D’ici 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans la mer […] des microplastiques sont désormais trouvés dans le sel et dans l’eau […] chaque personne sur la planète est présumée avoir du plastique dans son corps. »
L’année suivante dans son rapport « Pollution plastique : à qui la faute ? », le WWF chiffrait l’étendue des dégâts : en 2016, ce sont 310 millions de tonnes de déchets plastiques qui ont été produits. Chaque année, le tiers de ceux-ci est dispersé dans l’environnement…
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