Jo Spiegel, ancien maire de Kingersheim

Jo Spiegel
L’enjeu démocratique majeur est de savoir comment passer de l’indignation à la décision, ou encore de savoir comment passer de l’utopie à la décision en passant par le principe de réalité, selon Jo Spiegel, qui a été maire de Kingersheim à cinq reprises (1989-2020).
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Le 12 août 2023

Jo Spiegel a été maire de la ville de Kingersheim entre 1989 et 2020. Il est reconnu comme celui qui a construit le concept de la « démocratie-construction ». Auteur de plusieurs livres sur le fonctionnement de la démocratie, notamment locale, il revient avec nous sur l’actualité de ces derniers mois.

1 – La participation, remède à la crise démocratique ?

Dans mon livre Nous avons décidé de décider ensemble. Une expérience de renouveau démocratique1, j’ai fait le constat de la crise démocratique actuelle. Comment faire mieux ? On change de regard seulement si on adopte une autre vision du pouvoir, de la décision, et de la politique. Dans les années 1995-1996, après mon premier mandat de maire, j’ai beaucoup questionné mon rapport à l’engagement et à son sens profond, en me demandant : « Suis-je dans l’ego ou dans le service ? » Ces derniers mois, j’ai beaucoup réfléchi pour tenter de comprendre l’avancée de la crise démocratique. Comment passe-t-on de ce que j’appelle « la démocratie providentielle » – qui est descendante, anesthésiante et souvent infantilisante – qu’on peut résumer à « Vote et tais-toi », « Cause toujours et je décide » ou « Dormez tranquille braves gens, je fais à votre place », vers une « démocratie de construction ».

Le cœur même de l’idéal démocratique réside dans la capacité de se parler. La fonction de co-construction est systématiquement oubliée ou malmenée. La convention citoyenne pour le climat est un bel exemple de co-construction, mais il n’y a pas eu de continuum démocratique entre le temps de l’agora (soit celui de la convention, c’est-à-dire de la réflexion, du débat, de la co-construction) et le temps de l’ekklesia2, qui est celui de la décision. Toute séquence démocratique vraie doit impacter la décision !

J’observe une grande ligne de clivage dans l’espace politique entre ceux qui acceptent l’idée de la complexité et ceux qui font du « simplisme » le levier de la démagogie et du populisme.

La démocratie-construction est inclusive : cela ne peut pas être le petit budget participatif qui vient cacher la forêt de l’anesthésie démocratique. Les habitants doivent s’exprimer sur les grands sujets et les élus doivent faire participer les habitants sur les décisions importantes. Par ailleurs, pour une démocratie-construction, toute décision est considérée comme un processus, pour atteindre la haute qualité démocratique. Il faut favoriser la réciprocité des échanges, soit tout l’inverse des réseaux sociaux où chacun est dans sa bulle. Le processus revendique la lenteur. Nous parlons ici de « slow démocratie » : assumer l’altérité des débats et des décisions pour le bien commun. La démocratie doit prendre le temps de la maturation pour affronter ce que Edgar Morin appelle « la complexité » 3. J’observe d’ailleurs une grande ligne de clivage dans l’espace politique entre ceux qui acceptent l’idée de la complexité et ceux qui font du « simplisme » le levier de la démagogie et du populisme. Il est très important de donner à des instances le soin d’aborder en profondeur les sujets dans leur complexité. En tant qu’élu, je n’ai jamais vu un sujet qui n’était pas complexe !

Enfin, sa troisième caractéristique est de tirer les participants de la co-construction dans la transition difficile du « je » vers le « nous », de l’intérêt particulier vers l’intérêt général, de la vision à moyen terme vers celle à long terme. Cette démarche change instantanément le rôle de l’élu. Il ne fera pas « pour » les habitants, mais avec eux. L’idée est d’être dans un côte-à-côte co-productif plutôt que dans un face-à-face stérile et infantilisant. Il faut d’abord se poser la question du « commun ». Ce n’est pas l’addition des envies ni la somme des egos. C’est là que la notion de « compromis dynamique » prend tout son sens. Il faut des compromis de transformation, car le « tout ou rien » ne marche ni dans la vie privée ni dans la vie associative. On y retrouve toujours une part de renoncement.

2 – Le rôle des élus

La mission noble d’un élu, territorial notamment, est de tirer la société vers le haut et vers l’avant. Et ce avant même d’être de droite ou de gauche. Il faut affirmer un cadre et poser des limites, car aucune démocratie n’est tenable sans cadre. Cela m’a amené à faire des allers-retours permanents entre le besoin de penser et le désir d’agir. En tant qu’élu, il faut accompagner ce cheminement par la nécessité de faire silence, pour écouter, et joindre l’enthousiasme à l’engagement. Cela renvoie à ce que Pierre Rosanvallon appelait la « démocratie-société », où on associe la capacité de vivre ensemble et la volonté de faire société.

Au départ de l’engagement, je pense qu’il y a une sorte de motivation à servir le bien commun. Les femmes et les hommes engagé·es ressentent cette responsabilité d’être porteur·ses de l’intérêt général. On ne doit pas tomber dans la généralisation du type « les élus, tous pourris ». Au contraire, les élus sont d’abord des citoyens qui prennent leur responsabilité et qui méritent le respect. Il y a un réel bonheur dans l’engagement. En revanche, personne ne peut faire l’économie du sens de l’engagement. Suis-je dans la pesanteur des passions tristes du pouvoir ? Ou dans la grâce du partage du pouvoir ? L’engagement est aussi le vecteur d’un grandissement personnel. C’est pour cela que j’ai écrit une lettre de remerciements aux habitants de Kingersheim à la fin de mes cinq mandats de maire. Je les ai remerciés de m’avoir permis de grandir, car c’est une chance extraordinaire. Voilà pourquoi être engagé n’est pas un sacrifice, mais une façon de construire son bonheur.

Si on écoute uniquement les craintes, cela deviendrait du clientélisme, du populisme. La théorisation de la colère doit déboucher sur du constructif. Cette démarche est difficile. Cela nous impose de réfléchir sur un nouveau logiciel politique. Depuis une trentaine d’années, je constate que les gens abordent le terme « réforme » comme une régression. Plus personne ne croit au grand soir de la révolution. Alors quelle est la méthode ? Quel est le projet contextuel ? Sinon celui qu’Edgar Morin appelle « la métamorphose » 4, soit la volonté de changement sans la peur de changer. C’est encore plus fort que la transition.

Il y a besoin de cette lente maturation, de cette lente transformation. Elle ne peut se faire qu’à l’échelle des territoires d’élus, à la fois dans les couples communes-communautés, au plus près des habitants et surtout avec les habitants.

Lors de notre premier mandat, un sondage a fait ressortir que 82 % des gens ne souhaitaient pas de logements sociaux. Je leur ai dit qu’il n’était pas possible de les suivre sur ce point. Notre ville est dans la mixité de vie, elle est fraternelle. Je crois donc que le courage politique ne peut pas être absent des démarches d’écoute et de participation. Nous ne sommes jamais dans la posture du magicien qui décide à la place des autres. Si les politiques n’ont pas le courage d’agir avec conviction, qui voulez-vous entendre ? Comment voulez-vous solliciter le meilleur des autres ?

Pour les élus, l’un des freins au développement d’une démocratie exigeante reste qu’ils ne sont pas des spécialistes du débat. On ne peut pas réduire la démocratie à des réunions publiques. Les élus des petites villes ont un mérite incroyable. Mais comment voulez-vous qu’ils se situent dans une réunion où les habitants ont un point de vue personnel, et non collectif. Le rôle de l’élu doit être de porter le sens puis de prendre la décision à la fin et au cœur de faire vivre une démocratie vivante. Nous restons des analphabètes de la démocratie.

3 – La démocratie-construction

Une question m’a motivé d’entrée de jeu : « Comment rendre la démocratie désirable ? » On entend souvent les élus dire que « les gens ne viennent pas ». C’est tout à fait normal s’ils n’ont rien à dire et si nous ne leur donnons la parole que pour les questions vides de sens. Au milieu du deuxième mandat, en 1998, je me suis dit qu’il était nécessaire d’avoir un signe fort. Je crois beaucoup aux symboles. J’ai donc décidé d’aller voir les habitants en porte-à-porte. J’ai écouté et pris des notes. Ainsi, en faisant cela, je n’ai pas seulement cherché à me rapprocher des habitants, mais j’ai aussi sollicité leurs exigences à se rapprocher du commun. Nous avons réalisé le questionnaire « Ensemble, parlons de notre ville », afin de permettre aux habitants d’avoir une vision partagée de la ville. Nous avons eu 43 % des foyers qui ont passé une demi-heure à réfléchir sur ce sujet. Une belle réussite.

Plusieurs étapes ont été importantes. Parmi elles, nous avons eu l’intuition que notre territoire devait accueillir une maison de la citoyenneté. Non pas « la maison des citoyens », mais « de la citoyenneté », pour co-construire l’intérêt général. Cette maison de la citoyenneté est le lieu des trois fonctions essentielles de la démocratie : celle du débat, de la co-construction, et de la décision. C’est aussi le lieu des trois cultures démocratiques qui s’affrontent en permanence : la culture de l’indignation, celle de l’utopie et le principe de réalité.

L’enjeu majeur est de savoir comment passer de l’indignation à la décision, ou encore de savoir comment passer de l’utopie à la décision en passant par le principe de réalité.

Quand vous entrez dans la maison de la citoyenneté, vous traversez le parvis Jean-Moulin qui représente, pour moi, la culture de la résistance, de l’indignation, de la colère et de l’opposition ; puis, vous continuez dans l’espace Jean-Jaurès, qui incarne, selon moi, la culture de l’utopie et du militant de la paix qui se fait assassiner ; enfin, vous parcourez l’agora Pierre-Mendès-France qui est, à mon sens, un homme d’État exemplaire.

Ainsi, pour moi, la démocratie continue est l’acceptation d’un principe simple. Pour chaque projet inscrit dans le contrat municipal, sur la base duquel nous avons été élus, ou pour chaque pétition importante (pour instaurer un droit d’interpellation), j’ai souhaité ouvrir une séquence démocratique. Avec un début et une fin. Un impératif catégorique : cette séquence doit être décisive pour la décision des élus. Après un temps d’information, d’invitation à s’engager puis un forum-débat pour exprimer les peurs, pour évoquer les préoccupations, pour suggérer les premières préconisations, pour comprendre le sens, nous lancions des séquences démocratiques. Pour chaque sujet, un nouveau conseil participatif était créé. Son objectif était de fertiliser les points de vue différents pour construire des compromis dynamiques et travailler la complexité. Sa composition était plurielle. Il s’agit d’hybrider des ressources différentes de sens, d’intelligence, d’expertise et d’engagement. Chaque mot a de la signification. Les conseils participatifs sont donc toujours composés de quatre collèges : les habitants volontaires, enrichis par un tirage au sort pour favoriser la pluralité ; les élus majoritaires et minoritaires ; les experts, et les organisations intermédiaires comme les syndicats, les associations ou les entreprises. C’est le pays en miniature qui apprend à s’écouter, débattre et co-construire.

Comme il y a des regards différents, nous sommes sur une auto-régulation des débats. Plusieurs clés de succès existent. Il faut une véritable pluralité dans les séquences démocratiques pour sortir de la crise démocratique dans laquelle nous sommes. Celle de la représentation. Toutefois, il est très important de noter qu’il n’y a pas de débat possible sans une formation partagée. Pour avoir une même compréhension des mots et des enjeux partagés. Il faut se former, ensemble. Puis il faut un périmètre démocratique. Enfin l’une des conditions de la réussite, c’est l’ingénierie démocratique.

4 – La réforme des retraites

Il est très important d’insister sur la notion d’engagement. La démocratie d’implication. Les territoires ont vocation à accompagner des projets portés par les citoyens. Prenons du recul sur la façon dont a été menée la réforme des retraites. Pourquoi est-ce que cela n’a pas marché ? Patrick Viveret dit : « La participation démocratique, c’est passer du rapport de force permanent vers la coopération. »Nous devons mettre sur la table les désaccords pour construire les accords. Nous avons vu tout l’inverse à l’Assemblée nationale. C’est la défaite de la démocratie.

C’est bien sur les projets structurants qu’il faut inviter les gens à participer ! La réforme des retraites en était un. C’est un sujet majeur qui touche la vie des gens. Il aurait fallu associer de plain-pied toutes les ressources de sens, d’intelligence, d’expertise et d’engagement au lieu de rester dans l’entre soi des politiques. Le débat parlementaire aurait dû être enrichi par la participation des citoyens et des organisations. Et ceci dans une séquence démocratique où s’émanciperait une grammaire démocratique vivante et exigeante. Après un large temps d’information suivrait le temps du débat à travers des forums organisés au plus proche des citoyens, à l’échelle des territoires. Ces forums-débats sont essentiels pour partager le sens, s’interroger ensemble, exprimer les peurs, identifier les dissensus et faire les premières préconisations. Ce temps de débat précèderait et préparerait le temps de la co-construction confié à une instance participative ou contributive chargée d’aller au fond du sujet, d’affronter la complexité, de fertiliser les points de vue différents pour construire des compromis dynamiques. Ce conseil participatif tel qu’il a été créé à Kingersheim (pour chaque projet structurant) se caractérise par sa composition plurielle formée avec quatre collèges de participants : habitants, experts, parlementaires et syndicats.

La démarche n’est pas une séquence démocratique à la queue leu leu où les discussions se font essentiellement d’une manière fragmentée et en silo. C’est une démarche qui réunit de plain-pied tous les acteurs. La condition de réussite passe par le fait que chacun oublie ses certitudes dogmatiques et partage des convictions. Pour la première fois en France, nous aurions eu l’occasion de nous parler dans la diversité des compétences, des statuts, des responsabilités, pour co-construire un projet dont l’issue serait le fruit de l’intelligence collective, loin de l’alphabet politicien. C’est une vision très différente de la méthode utilisée qui a été : « C’est 64 ans. Point. Et maintenant, on peut négocier autour. » Nous aurions pu nous inspirer de ce qui a pêché dans la convention pour le climat. Il n’y avait pas eu d’hybridation des ressources. Les citoyens ont effectué un travail énorme et excessivement sérieux. Mais il n’y a pas eu de continuum démocratique. Le travail rendu a été remarquable, mais seulement 10 % des propositions ont été retenues. Je n’oppose pas cette forme à la démocratie représentative. Il ne faut pas opposer les citoyens, les experts et les organisations et les élus ! Le « tout élu », c’est le risque de l’oligarchie. Le « tout citoyen », c’est le risque de l’individualisme politique. Le « tout expert », c’est la technocratie. Et le « tout organisation », c’est le risque du corporatisme ou du communautarisme.

Pour sortir de cela, il faut hybrider. Je n’oppose pas horizontalité et verticalité. Je suis pour la diagonale montante. Je n’oppose pas leadership et participation. À condition que le leadership soit un leadership de service. À l’issue de la séquence, l’Assemblée nationale aurait accueilli les représentants des différents collèges du conseil participatif et, plus que décider, valider un processus acté par consentement progressif. Les parlementaires se retrouvaient alors de facto dans le temps de l’agora et dans celui de la décision. La décision peut sinon se prendre par référendum. Mais à mon sens, il n’est acceptable que si la richesse de délibération a eu lieu en amont. Comment imaginer que les parlementaires ne soient pas dans leur rôle en allant directement écouter les habitants ou les syndicats afin de favoriser le débat ?

5 – Sortir des tensions à l’occasion de la transition écologique

Les acteurs politiques doivent être des ingénieurs du dialogue. Nous devons sortir la démocratie de l’emprise politicienne. Cela ne veut pas dire que les partis politiques n’ont pas leur rôle. Bien au contraire. Quand les gens seront habitués à rencontrer les élus et à débattre, ils pourront ensuite adhérer à des convictions. Pour moi, ce n’est pas la neutralité et le « en même temps », mais plutôt la diversité. Nous avons besoin de la richesse d’un compromis qui se construit, non pas dans l’a priori, mais dans un cheminement partagé.

Pour moi, ce n’est pas la neutralité et le « en même temps », mais plutôt la diversité. Nous avons besoin de la richesse d’un compromis qui se construit, non pas dans l’a priori, mais dans un cheminement partagé.

Après, quand on souhaite changer les pratiques, il faut aussi changer de Constitution. Si nous voulons quitter un régime présidentiel, il faut y réfléchir. Je ne comprends pas comment un pays comme la France peut centraliser autant de pouvoir entre les mains d’un seul homme ! La question démocratique et le Parlement restent à quai. Le fossé n’arrête pas de se creuser entre représentants et représentés. Quand je parle d’écosystème, il faut un changement des pratiques, mais nous ne pourrons pas faire l’impasse d’une autre éducation à la citoyenneté et au pacte civique. C’est la coopération plus que la compétition. Je pense que le modèle allemand est plus fort sur ce point. On ne peut pas non plus ignorer la question du Sénat. Mais il faut aussi, et surtout, changer de pratique. Si nous ne sommes pas capables de changer de République sans changer de pratiques, à quoi bon ! Il y a une cohérence d’ensemble à tenir.

Nous sommes tous sur une société de la certitude. Cela rassure. Plutôt qu’une société de la conviction, car cela interroge. Nous sommes dans une forme de repli. Les gens se protègent. La réflexion devient simple, pour ne pas dire simpliste. Tout l’environnement global, et notamment notre vie basée sur la vitesse, n’amène pas la capacité de dialoguer. C’est un ensemble d’egos qui s’expriment. Pour la démocratie construction, c’est un enjeu majeur. Nous sommes dans une culture de la consommation, y compris des informations. Nous n’arrivons pas à nous poser ni à poser les conditions du débat, c’est donc la dictature de l’immédiat. Je crois vraiment que les territoires ont un rôle majeur à jouer à l’occasion de la transition écologique, à condition de prendre l’échelle des territoires vécus : ils permettent de relier le local et le global, le civique et le politique, la personne et le collectif. C’est dans la vie quotidienne que peuvent se construire des transitions territoriales. La transition est un impératif catégorique : il n’y aura pas de transition écologique sans transition démocratique. Il y a urgence. Ce n’est possible, ici et maintenant, qu’au niveau local. Dans la transition, il faut oser se mettre en mouvement et solliciter l’ensemble des ressources. Le processus est plus important que le résultat. Il n’y aura pas de résultats écologiques sans processus généralisé d’implication. Demain, les élus joueront un rôle majeur d’animateur de processus de décision.

  1. Spiegel J., Nous avons décidé de décider ensemble. Une expérience de renouveau démocratique, 2020, Éditions de l’Atelier, Sciences humaines.
  2. « L’ecclésia ou ekklesia est l’assemblée du peuple citoyen dans de nombreuses polis [cités] antiques. Le mot a donné en français “église” (assemblée des fidèles) », source : Wikipedia.
  3. Morin E., La complexité humaine, 2008, Flammarion, Champs essai.
  4. « Éloge de la métamorphose, par Edgar Morin », Le Monde janv. 2010.
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