Revue
L'actualité vue par...Rida Lamjaj : «La question du vivre ensemble en territoire rural est essentielle»

Rida Lamjaj est directeur général adjoint en charge du développement, de l’aménagement et des transitions à la communauté de communes Creuse Grand Sud. Il revient pour Horizons publics sur les enjeux de transition écologique à l'échelle d'un territoire rural comme le sien.
1 – L’adaptation au changement climatique
La lutte contre le changement climatique est plutôt compromise selon les experts. Il va être difficile à contenir. Notre enjeu pour les politiques publiques territoriales, c’est la question de l’adaptation. Comment la voit-on concrètement ? La ressource en eau est un bon exemple. Notre territoire est considéré comme le château d’eau de la France avec deux bassins versants, la Creuse et la Vienne. Nous pensions que la ressource en eau était abondante ; certes, les précipitations sont importantes, mais la nature des sols granitiques fait qu’elle n’est pas stockée, elle s’écoule très vite. Notre capacité de résilience par rapport au risque de pénurie d’eau est donc faible. Quasiment tous les ans, nous avons des arrêtés de sécheresse avec des restrictions d’usage. Et cela préfigure la hiérarchisation des usages ; on commence par assurer les besoins humains puis ceux des animaux, car nous avons de nombreux élevages, puis on peut aller vers des usages moins prioritaires. D’ailleurs, lors de ces épisodes de sécheresses, les seules stations de lavage de véhicule autorisées sont celles qui fonctionnent en circuit fermé avec récupération d’eau. Ces petites parenthèses créées par des arrêtés préfectoraux donnent à voir ce qui risque de devenir permanent. Pendant un à deux mois, on se dit : « Ah, ça existe… Il faut faire des efforts. » Mais on revient vite aux anciennes habitudes. Quand il y a des parenthèses délicates, on veut revenir comme avant. Sauf que ces épisodes risquent d’être plus fréquents, plus longs, voire même quasi permanents.
La pression sur la ressource en eau existe en qualité et en quantité. Elle va augmenter. Nous devons anticiper et sécuriser la ressource.
Une deuxième question concerne la qualité de l’eau. Notre environnement est plutôt préservé puisque notre agriculture est principalement de l’élevage extensif, il y a peu d’intrants. L’Agence de l’eau Loire-Bretagne organise la gestion qualitative et quantitative de la ressource en eau sur plus d’un quart du territoire national. Beaucoup de programmes existent pour travailler sur l’ensemble du cycle de l’eau du bassin de la Loire. J’ai pris cet exemple car il permet de faire ressortir une question primordiale que pose l’adaptation au changement climatique : quels liens avec les autres territoires ? Comment la ressource en eau reste disponible localement et que nos voisins puissent aussi continuer à avoir de l’eau. La question est visible à l’échelle de la géopolitique mondiale. Mais elle est aussi valable localement, en France. Nous sommes dans un même pays. Avec une solidarité entre les territoires. La pression sur la ressource en eau existe en qualité et en quantité. Elle va augmenter. Nous devons anticiper et sécuriser la ressource.
D’autres signaux du changement climatique sont visibles par tous. Par exemple, sur la sécheresse, certains arbres sont quasiment grillés sur pied. Les habitants des territoires ruraux ont une grande capacité d’observation. Depuis trois ou quatre ans, ils voient les changements en cours. En ville, on parle de désimperméabilisation et de créer des îlots de fraîcheur par la renaturation. Un territoire rural comme le mien a un plus grand potentiel de résilience. Il peut être en capacité de mieux absorber les chocs climatiques. C’est un atout.
Pour préserver les sols, il faut éviter l’étalement urbain et donc rénover les bâtiments existants. L’essentiel du bâti creusois date d’avant 1948 et, souvent, l’étiquette diagnostic de performance énergétique (DPE) est mauvaise sans regarder le confort thermique réel de ces bâtiments. Aujourd’hui, nous sommes dans une réglementation adaptée au bâtiment d’après-guerre et dont le modèle nous pousse à travailler sur le confort d’hiver. C’est-à-dire qu’il faut isoler. Mais le confort d’été va devenir de plus en plus prégnant. Comment va faire un habitant dont la maison dépasse les 28o C pendant deux mois ? C’est invivable jour et nuit. Le confort d’été est parfois trop complexe pour être appréhendé. Le modèle conventionnel est simpliste et n’arrive pas à prendre en compte l’ensemble des paramètres. Mais c’est normal, la réalité est souvent trop complexe par rapport à ce que l’on peut modéliser et maîtriser. Le modèle est donc forcément une réduction de la réalité et du comportement hygrothermique du bâti ancien. Derrière l’enjeu de transition énergétique et de décarbonation, il y a aussi, et surtout, un enjeu de confort.
2 – La question démographique
Une intercommunalité a la capacité de produire du droit. Un droit local qui autorise à faire, ou pas. On peut donc, si on reprend notre exemple de l’eau, décider si on peut installer tel ou tel projet autour d’un point de captage de l’eau. On doit pouvoir interdire pour des questions sanitaires d’intérêt général. Mais cela crée des tensions économiques. Notamment avec le monde agricole. Comment parler de bien commun avec un agriculteur ? Il a besoin de gagner de quoi vivre. On doit réfléchir à notre manière d’accompagner. Comment monétiser les externalités négatives ? Si on doit retraiter l’eau, il y a un coût. Un produit qui coûte un euro le litre auquel on ajoute trois euros d’externalités négatives : son vrai prix est de quatre euros. Il faut prendre en compte ce coût dans l’économie. Entre économie et bien commun, réintégrer les coûts réels dans les pratiques est une priorité. C’est extrêmement difficile.
Il y a aussi le pouvoir coercitif. Mais ce n’est pas vraiment la tendance. J’entends qu’il y a trop de normes. Et on voit cette tendance dans les attaques auxquelles font face les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB). Ils s’en prennent plein la tête alors qu’ils font leur travail ! Alors, quelles solutions pour que les contraintes soient acceptées ? Accompagner les changements de pratiques avec des moyens financiers. On entend partout qu’il n’y a plus de sou, que ce soit au niveau local ou national.
La troisième voie serait celle d’autoriser les dérogations à la règle. Pas à la loi, à la règle. La loi 3DS1 permet cette possibilité, même si peu de structures s’en saisissent. La loi est la même partout sur le territoire national. Mais la règle peut être adaptée localement pour rester dans l’esprit de la loi tout en étant plus opérationnelle. Avec loi ELAN2, les opérations de revitalisation des territoires étaient présentées comme des opportunités de créer des effets juridiques et fiscaux nouveaux et dérogatoires. Et en fait, c’est vrai ! Même si nous avons tous du mal à nous approprier ces marges de manœuvre locale. On est plus dans l’aménagement que dans la préservation. Mais ces droits-là peuvent créer de la valeur. Par exemple, le maintien de haies bocagères – qui permet notamment le maintien de la biodiversité et l’infiltration de l’eau dans les sols – représente un coût pour l’agriculteur et pourrait être compensé par le droit de faire de la production photovoltaïque dans une proportion à débattre sur la base du cadre légal, de faits et de partage de points de vue. La mesure est un mot qui revient régulièrement dans le débat local.
Personne n’est naïf, le classement d’une parcelle peut être générateur de valeur. Un bout de parcelle qui devient constructible ? Cela génère pour vous un terrain qui prend dix ou cinquante fois sa valeur. Mais, en contrepartie, vous pouvez gérer correctement la partie agricole. Nous pouvons créer de la valeur partagée et demander des contreparties. C’est une logique presque transactionnelle dans laquelle nous entrons. Je suis persuadé que si nous trouvons les bons lieux de débats publics, alors les terrains d’entente suivront en bonne intelligence. Pour y arriver, il faut montrer toutes les facettes du débat et faire un gros travail de traduction.
La méconnaissance est trop souvent un obstacle au débat. Sur le changement climatique, quand les gens sont touchés dans leur chair, on avance plus vite. Quand c’est loin, on observe. Quand ça touche notre territoire, c’est différent.
Dans ce que nous vivons, la notion de prévention des risques fédère. Certaines choses annoncées arrivent : les inondations, les sécheresses, les feux de forêt. Tout le monde a peur pour sa famille, pour son territoire. Gouverner, c’est prévoir, y compris pour un gouvernement local. Alors, comment faire pour anticiper et prévenir les risques ? Dans la période économique difficile que nous vivons, nous sommes face à des situations de repli sur soi et face aux intérêts individuels. Il y a un sentiment de déclassement et d’appauvrissement qui ramène chacun à se concentrer sur son « moi, moi et moi ». C’est difficile d’entendre que, non seulement vous êtes pauvres, mais qu’en plus vous vivez au-dessus de vos moyens.
En ruralité, la solidarité n’est pas théorisée, elle existe. On vit ensemble et pas côte à côte. Se déplacer est plus compliqué. Travailler est plus dur qu’en ville. Se chauffer, se nourrir, c’est pareil. Il y a une certaine forme de solidarité. Des anciens disaient : « La solidarité, certains en parlent et nous on le fait tous les jours. » Les collectivités et les élus locaux sont les garants de l’intérêt général. C’est une forme de sacerdoce. Ils prennent leur robe d’élu pour régler des problèmes du quotidien et de voisinages. Le problème, c’est qu’on dépanne à court terme, mais à long terme, c’est plus dur ! L’urgence prend le pas sur l’importance. Alors que nous devrions réfléchir à comment créer une prospérité locale ?
La question du vivre ensemble en territoire rural est essentielle.
Les élus ne veulent pas d’une nature préservée sous cloche mais non habitée. Pour renverser la courbe démographique qui est un des principaux enjeux locaux, il y a l’accueil de nouvelles populations. Mais aussi, le maintien, notamment des jeunes. Il faut leur permettre de vivre sur le territoire, pour ceux qui le souhaitent. Ce n’est pas le cas de tous, mais certains en ont vraiment envie, et que pour habiter un territoire, il faut pouvoir y travailler.
Aujourd’hui, la polarisation nationale pose problème localement. La question du vivre ensemble en territoire rural est essentielle. Nous avons besoin de ces lieux pour exposer nos différends et en débattre. Les compromis suivront. François Ascher3 parlait de nouveaux compromis urbains. C’est aussi vrai chez nous en campagne. S’il est possible d’être anonyme en ville, c’est impossible en ruralité. La polarisation nationale n’est pas vécue comme telle. Il faut sûrement de grandes positions politiques. Mais elles n’ont pas intérêt à être trop marquées en milieu rural. Il est essentiel de toujours ramener le débat à l’intérêt du territoire.
3 – Faire vivre les patrimoines dans nos territoires
Il y a les patrimoines environnementaux, architecturaux, paysagers, et je tiens toujours à ajouter les patrimoines immatériels dont les hommes et les femmes sont porteurs. La question principale est de les identifier. Il faut réussir à se regarder en étant fiers. Nous avons une nature préservée. Nous avons un riche patrimoine bâti, qui n’est certes pas Versailles, mais auquel les Creusois sont attachés. Notre patrimoine paysager est une richesse aussi.
Pour préserver ces patrimoines, de nombreux dispositifs existent. Et il faut bien les identifier pour réussir à s’en saisir et à les mettre en valeur. Arrivera-t-on, par exemple, à valoriser ou même à monétiser la valeur que peuvent avoir certains de nos puits de carbone ?
Sur le patrimoine, des protections existent. Mais comment sortir des dispositifs pour les rendre lisibles et intelligibles afin de révéler la qualité de notre quotidien ? Peut-être avons-nous besoin de faire des détours. Par exemple, d’interroger un touriste ou un habitant qui était parti mais qui décide de revenir : « Vous avez de la chance d’avoir ci ou ça… Oui et je veux le conserver. » Pour les patrimoines immatériels, c’est la même chose. On parlait de la tapisserie d’Aubusson avec une image poussiéreuse, sans avenir. On a pu lui créer un futur par une reconnaissance extérieure. La Cité internationale de la tapisserie d’Aubusson a eu beaucoup de reconnaissance à Paris, ainsi qu’au Japon, à travers, par exemple, des tentures majestueuses de Miyazaki. Cela a été la locomotive de toute une filière industrielle locale qui s’est réinventée et qui renaît. Nous avons aussi toute une histoire autour des « maçons de la Creuse ». Le Lycée des métiers des bâtiments (LMB) de Felletin a failli s’arrêter après plus d’un siècle. Mais, sous l’impulsion de la région Nouvelle-Aquitaine, un Campus régional des patrimoines bâtis a vu le jour et est amené à développer les savoir-faire patrimoniaux en mettant autour de la table des personnes ayant des logiques et des avis différents. C’est peut-être le rôle majeur d’une collectivité publique : organiser le débat public. Aider les différentes parties prenantes à se réécouter en créant des lieux avec des élus locaux, la société civile, des représentants de l’État, etc. Avec une bonne animation, une prise en compte de tous les points de vue et des positions mesurées et équilibrées, tout le monde peut s’y retrouver. Avec de la méthode, on peut faire le pari d’y croire.
Sur l’urbanisme, un objet de dialogue que nous utilisons : les balades urbaines. Cela permet de voir les limites de nos bourgs, indépendamment des enjeux liés au classement de la parcelle. Par exemple, sur la constructibilité d’un terrain ou non, il faut déporter l’intérêt individuel pour revenir vers l’intérêt général. Quand on se met d’accord sur une vision commune, nous aboutissons à des accords.
4 – Le développement économique
À l’échelle nationale, nous avons consommé beaucoup d’espaces naturels pour les imperméabiliser. Aujourd’hui, nous devons freiner cette artificialisation. La loi était nécessaire. C’est un long processus. Il faut considérer que tout ce qui est sol naturel, agricole et forestier rend service à la planète au niveau de son captage carbone, de son apport pour la biodiversité et de sa régulation des températures. Mais cette loi a été faite à l’échelle nationale. Sans le savoir, elle a grandement pénalisé le droit au développement des territoires ruraux.
Nos territoires ruraux ont très peu artificialisé les sols pendant la décennie 2010-2020. Nous étions dans une période économique délicate. Pourquoi tout ce qui est aménagement et planification, notamment au niveau législatif, se fait en poursuivant les courbes du passé ? Sans imaginer des ruptures ou des disruptions. Dans les métropoles, vous pouvez avoir une capacité à faire la ville sur la ville. Dans les métropoles, on peut se permettre de le faire. Le prix du foncier donne la possibilité d’intégrer le coût de dépollution, de déconstruction ou de terrassement, etc. À la fin, tout est intégré dans la charge foncière et les promoteurs sont prêts à acheter les parcelles. En zone rurale, pour la même opération, nous allons devoir réaliser certaines, voire toutes ces opérations sur fonds propres. Notre marché foncier n’est pas assez dynamique pour absorber les surcoûts. Le Fonds vert existe mais les restes à charge sont trop élevés. Alors, comment utiliser habilement tous les dispositifs existants pour pouvoir stimuler l’initiative locale ? Tel est le but de l’opération de revitalisation de territoire (ORT). Mais il faut trouver le modèle économique, l’opérateur foncier et le porteur de projet. Dans toute la panoplie d’outils qui existent, c’est difficile de tous les connaître puis de les utiliser à bon escient. Alors, à quelle échelle agir ? On tente parfois de se regrouper pour avoir plus de technicité, mais il faut aussi garder une proximité suffisante avec les communes et les usagers.
Les dispositifs proposés par l’État sont prévus pour les territoires urbains. Souvent la tentation existe de regrouper les territoires ruraux. Mais plusieurs communes rurales ne formeront jamais une commune urbaine. Si nous avons vingt habitants par kilomètre carré, même en se regroupant, la densité reste la même. Par exemple, travailler sur la mobilité reste compliqué ! Nous n’atteindrons jamais la densité suffisante pour développer les infrastructures jugées nécessaires pour équiper le pays ou permettre le développement.
Les dispositifs proposés par l’État sont prévus pour les territoires urbains.
Comment faire pour que le raté de la deuxième révolution industrielle devienne une chance pour passer directement à la troisième ? Nos paysages, nos cours d’eau et notre biodiversité ont été préservés. Ce sont des facteurs d’attractivité. Grâce au syndicat mixte pour le développement de l’offre régionale de services et de l’aménagement des télécommunications en limousin (Dorsal), la Creuse a terminé le déploiement de la fibre optique. D’un point de vue énergétique, nous commençons l’ère de la production énergétique répartie sur le territoire. La mobilité reste un point délicat malgré l’important réseau viaire et les nombreuses initiatives locales. Les ingrédients sont là pour permettre le développement territorial.
5 – Les ressources naturelles
Avant de réfléchir à se partager le gâteau, comment faire en sorte qu’il soit plus gros ? Je crois que c’est très important d’y réfléchir dans le cadre de la maîtrise et de la valorisation des ressources naturelles. Aujourd’hui, en Creuse, nous avons une filière bois peu développée. Nous avons une économie sylvicole pour planter, entretenir ou abattre du bois. Mais nous n’avons pas une grosse économie de première, deuxième et troisième transformation de bois. Alors que c’est là que se trouve la valeur ajoutée ! Cinquante euros le mètre cube de bois abattu. En produit fini, on retrouve ce même bois à vendre chez nous après un passage à l’étranger, notamment en Chine, à deux milles euros le mètre cube. En travaillant sur le sciage, le rabotage et le séchage, voire les métiers d’ébénisterie d’art, c’est le territoire qui va capter cette valeur ajoutée !
C’est une manière de penser que chacun doit intégrer. Même le propriétaire forestier gagnera à terme plus d’argent. Sous l’égide du parc naturel régional, nous avons posé les bases d’une charte forestière. Plusieurs sujets sont évoqués dans la protection des ressources. Éviter la monoculture, par exemple. C’est une manière de contrer certaines maladies. Se diversifier, c’est garantir une plus grande robustesse et une certaine forme de résilience. Travailler sur la seule jambe de la préservation ne donne pas automatiquement de garanties pour le futur. La valorisation permet d’alimenter l’économie territoriale.
Ce n’est pas facile. On est sur un jeu à plusieurs acteurs. Avec certains ayant une vision purement financière. Et c’est là qu’il est très important de séparer la vision financière et celle économique. L’économie permet une vision à long terme pour le territoire. Le rôle de la puissance publique, c’est de développer une culture commune et d’accompagner la constitution d’une filière forêt-bois dans notre cas. Et c’est valable sur beaucoup de sujets.
Les logiques de filière, ou de cluster, sont intéressantes. Là aussi, le rôle du public est possiblement à repenser. Sur la laine, avec Lainamac, nous travaillons avec le Pays basque à l’échelle de la région Nouvelle-Aquitaine. Peut-on apporter autre chose que du foncier aux acteurs économiques ? On peut amorcer, mais comment les aider à rester compétitifs ? Il faut s’autoriser à expérimenter. La coopération ne suffira pas. Nous ne trouverons pas les bonnes solutions avec les modèles ayant généré les problèmes. Nous devons réussir à faire des pas de côté.
- L. no 2022-217, 21 févr. 2022, relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale, dite « loi 3DS ».
- L. no 2018-1021, 23 nov. 2018, portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, dite « loi ELAN ».
- Masboungi A. (dir.), Organiser la ville hypermoderne. François Ascher, Grand Prix de l’urbanisme 2009, 2009, Parenthèses, Projet urbain.