Revue
DossierLa réorientation écologique de nos territoires passe par une recomposition culturelle
En 2023, l'Agence d'Urbanisme Clermont Massif central (AUCM)1 ouvre une réflexion prospective sur « territoires, cultures et réorientations écologiques ». À l’étonnement que suscite ce choix, elle oppose l’hypothèse selon laquelle la bifurcation à mener pour faire face au changement global est d’une telle ampleur qu’elle oblige ni plus ni moins à réinventer nos cultures territoriales communes, y compris dans leurs dimensions sensibles. Elle va jusqu’à en faire, avec la Fédération nationale des agences d’urbanisme (FNAU), le sujet de la 44e rencontre nationale qui se tiendra pour la première fois à Clermont-Ferrand les 15, 16 et 17 novembre 20232.
Pourquoi des « professionnels » de l’urbanisme et de l’aménagement se lancent-ils dans une enquête prospective portant sur la culture ? Pourquoi organisent-ils la 44e rencontre nationale des agences d’urbanisme ? Pourquoi dédier un numéro hors-série de la revue Horizons publics à ce thème « NO CULTURES, NO FUTURES ! Pas de réorientation écologique sans recomposition culturelle des territoires » ? Autant d’interrogations courantes alors qu’elles nous paraissent s’imposer avec urgence, car ce n’est pas notre intérêt personnel pour l’art et la culture qui guide ce choix, mais la conviction que la réorientation écologique à laquelle nos territoires sont assignés pour faire face au changement global relève d’une transformation tellement profonde que l’on ne saurait la réduire aux approches sectorielles et techniques – transition énergétique, industrielle, du logement, des mobilités, etc. –, auxquelles on la cantonne encore. Elle appelle au contraire une recomposition culturelle sur laquelle il nous paraît essentiel d’enquêter parce qu’elle engage fondamentalement la manière dont demain nous ferons territoires.
La situation anthropocène de la planète et le risque d’effondrement des territoires
Pour expliciter ce credo, il faut commencer par changer de perspective et revenir à la situation qui est à la nôtre. Qu’on la nomme « anthropocène », « changement global », « capitalocène », ou encore « plantationocène », le constat est le même : les activités humaines, avec leurs processus d’extraction, de production, de consommation et de rejets de déchets sont parvenues, par leur intensité, à modifier les équilibres biologiques et physiques de la planète. Nous sortons d’un environnement favorable à l’évolution de l’espèce humaine qui a prévalu durant le néolithique et permis en douze mille ans de passer d’une population de quelques millions à plus de 8 milliards. En un mot, nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis. Comme l’explique Michel Lussault dans l’entretien qui figure dans ce sommaire4, le processus d’urbanisation généralisé d’un côté et de changement global de l’autre, avec leur grande accélération post Deuxième Guerre mondiale, en viennent à menacer l’habitation humaine de la planète et d’une partie considérable du vivant. Le constat est implacable : on peut débattre des responsabilités de cette débâcle, l’Humanité dans son ensemble avec l’anthropocène, le capitalisme sauvage avec le capitalocène, ou la colonisation avec le plantationocène, mais plus de la réalité à laquelle nous sommes confrontés. Celle-ci nous oblige à baisser drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre sous peine de voir le climat plus encore s’emballer ; à cesser de polluer la planète avec nos activités industrielles, agricoles, consuméristes, et plus généralement les modes de vie qui en relèvent, au risque de définitivement saborder les écosystèmes dont notre subsistance dépend ; à continuer à envahir et anthropiser davantage encore notre écoumène en ruinant définitivement ce qui reste de « sauvage » ou de « naturel » en lui. Le monde que nous avons construit, ce que Bruno Latour appelle « le projet moderne », est littéralement prêt à s’effondrer et nous n’avons plus d’autre alternative que d’en inventer de nouveaux. Il faut atterrir.
À la vulnérabilité de nos territoires de vie s’ajoute notre désorientation
Cette injonction à prendre en compte les limitations terrestres et à renoncer à l’ambition prométhéenne d’une croissance infinie et d’une technique toute puissante « dérange ». Comment pourrait-il en être autrement puisqu’elle constitue le socle de nos modèles économiques et sociaux ? Sans la multiplication des alertes qui soulignent la vulnérabilité de nos territoires de vie et la crainte de voir l’habitabilité de certains d’entre eux définitivement compromise, elle ne serait sans doute, malgré les preuves scientifiques du bouleversement en cours, tout simplement pas entendue. Seulement voilà, sécheresses, pics de chaleur urbains, pollutions (dont on commence à mesurer l’ampleur et l’impact sur la santé), extinction des espèces et crise de la biodiversité, sols morts, tempêtes ou inondations et submersions s’imposent à nous avec une cruelle évidence. Plus aucun territoire, plus aucune installation humaine qui ne soient menacés par le changement global. Entrer dans l’anthropocène, c’est redécouvrir démultipliée cette vulnérabilité fondamentale de la condition humaine que le récit moderne, pour certaines populations favorisées du globe, s’escrimait à masquer. Face à cette évidence et à l’urgence, les postures de déni ne sont plus tenables. Malheureusement l’acceptation du constat ne vaut pas une solution et le risque est grand – face à l’ampleur du défi – de succomber à un autre mal : celui de la peur et du vertige. Comment les « terrestres » que nous redevenons, pressés par les menaces et risques d’effondrement, persuadés de devoir changer ce qui constitue nos modes de vie, nos modèles économiques et sociaux, sans d’autres repères assurés à notre disposition que ceux aujourd’hui caduques, d’une modernité elle-même constitutive du problème, ne serions-nous pas saisi de vertige ? Nous sommes à raison désorientés et c’est aussi cette désorientation qu’il nous aujourd’hui prendre en compte si nous voulons relever les enjeux anthropocènes.
Une approche par les transitions qui ne fait pas suffisamment sens
Dans le domaine de l’aménagement et de l’urbanisme, le zéro artificialisation nette (ZAN) constitue un excellent exemple de cette désorientation. La nécessité de limiter l’artificialisation pour préserver des sols vivants semble aujourd’hui comprise et, dans son principe, admise. Cependant, sa mise en œuvre dans les territoires soulève encore de grandes difficultés. Peut-on s’en étonner alors que le modèle qui structure l’aménagement de nos territoires depuis plus d’un demi-siècle repose sur la possibilité de s’étendre à bas coût et de tenter de toujours plus accueillir de population, d’activités économiques, et d’exploiter autant que faire se peut toutes les ressources disponibles pour contribuer à la croissance économique ? Ajoutons que les conséquences de cette transition foncière sont considérables et dépassent de loin le seul exercice de la planification auquel on la ramène : elles sont aussi fiscales, financières, économiques, sociales, etc. Une transition qui omet la question des espaces agricoles, pourtant tout autant concernés par la question des sols vivants ; qui va jusqu’à toucher les imaginaires, les sensibilités ou le désir, en remettant en cause le modèle spatial et d’habitat – logement individuel avec jardin et voiture – plébiscité depuis les années 1960 et l’avènement de l’american way of life soutenus par les productions audiovisuelles hollywoodiennes ; qui bouscule la figure de l’élu constructeur-développeur incarnant la réussite politique locale ou l’engagement de celui qui, viscéralement dévoué, tente – contre vents et marées – de sauver son village en accueillant de nouvelles familles et maintenir quelques services de proximité ; qui inverse tout un système de valeurs et de reconnaissance, la source d’un capital politique et patrimonial bien ancré.
Ainsi, voulant à juste titre reconsidérer les sols, les protéger, les régénérer pour faire face au changement global en préservant la biodiversité, le stockage de carbone, la bonne circulation de l’eau, etc., la transition foncière en cours néglige le système bien plus vaste au sein duquel elle pourrait trouver sens. Le ZAN illustre la limite de l’approche par les transitions ou la résilience. Elle suppose que nous pourrons répondre aux enjeux de l’anthropocène par la mise en œuvre d’adaptations sectorielles et techniques sans toucher à notre régime d’habitation de la planète et d’aménagement des territoires dans sa globalité ; que nous pourrons, moyennant ces adaptations ciblées, retrouver dans nos espaces habités une sorte d’équilibre comparable à ce qui prévalait avant « la crise écologique » et reprendre le cours routinier de nos vies. La gravité de la situation nous empêche d’être dupes et l’absence manifeste d’approche globale, de grands desseins, de récits crédibles et alternatifs à ceux de l’effondrement, de nouveaux repères éclairants, nous condamne à la désorientation. C’est seulement en assumant le fait que nous nous engageons dans une réorientation écologique majeure qui doit nous conduire à inventer un « nouveau monde », une nouvelle manière de faire territoire, autrement dit une nouvelle culture que nous pourrons répondre à cette désorientation.
La réorientation écologique comme renaissance
À la désorientation anthropocène, il faut donc répondre par une réorientation écologique encore à écrire. Heureusement, la reconnaissance de ce défi écologique ne relève plus d’appartenances idéologiques figées. Comme en témoigne Olivier Bianchi dans son entretien5, elle s’impose à tous par la complexité de la situation à laquelle nous sommes confrontés et les vulnérabilités territoriales auxquelles il faut faire face. Pourtant, sans remettre en cause sa maintenant omniprésence dans l’espace public, des résistances subsistent, des situations se crispent jusqu’à devenir conflictuelles, tant les contradictions entre l’« ancien monde » et celui qui reste à inventer deviennent patentes. La réorientation écologique passe par la sobriété, mais notre économie continue à reposer sur la consommation de masse ; nos mobilités doivent réduire drastiquement leur impact environnemental, mais la publicité pour les automobiles continue à envahir les écrans ; nos pratiques touristiques doivent privilégier les destinations proches et les sites moins saturés, mais l’on continue à vanter croisières, îles lointaines et tourisme de masse ; il faut sécuriser l’accessibilité à une nourriture saine et de proximité, mais l’on soutient sans compter l’industrie agroalimentaire mondialisée ; les plastiques étouffent le monde, mais leur production explose, etc., la liste des contradictions est longue. Notre époque est un entre-deux aussi passionnant que vertigineux. Difficile de reprocher à ceux, particulièrement les plus fragiles, dont la vie dépend de valeurs et de pratiques insoutenables de refuser d’y renoncer sans par ailleurs imaginer et construire avec eux des alternatives non seulement acceptables, mais souhaitables. Difficile aussi de penser mener des transitions qui suscitent l’adhésion sans les intégrer dans une réorientation écologique plus globale qui donne sens et ouvre des perspectives à la société dans son ensemble. Autrement dit, sans engager au sens anthropologique du terme une véritable recomposition culturelle qui va transformer notre rapport à nos territoires et à toutes les entités qui les composent, qui va redéfinir nos conditions de vie et régimes de cohabitation, qui va transmuter nos valeurs, imaginaires et sensibilités. Il faut ici entendre par « culture », l’ensemble des représentations et des récits, des codes et des pratiques qui lient un collectif humain et ordonne le rapport à son environnement. La modernité traitait la nature comme une ressource inépuisable à conquérir et maîtriser, on doit apprendre à la considérer comme un système d’interdépendances fragiles dont nous faisons partie et qu’il faut réparer pour subsister ; la consommation sans limite et l’appropriation de biens communs étaient érigées en vertu économique et en gage de bonheur, il faut réorienter nos désirs et nos imaginaires sur la qualité des relations et les attachements vitaux ; la technologie devait résoudre tous nos maux et nous conduire à une civilisation des loisirs, il va falloir reconsidérer les savoirs vernaculaires et frugaux, réapprendre à faire par nous-mêmes ; les territoires misaient tout sur l’attractivité et la compétitivité, il va falloir basculer sur des politiques d’attention et de soin pour régénérer les socio-écosystèmes que nous composons et dont nous dépendons pour vivre ; la modernité a promu le règne de l’individu consommateur dans des espaces asservis et sécurisés, nous devons nous transformer en écocitoyens créateurs de nouveaux régimes de relations et de solidarité dans un monde élargi aux non-humains…
On voit souvent l’anthropocène comme un effondrement et les transitions comme des contraintes. La réorientation écologique par sa recomposition culturelle pourrait au contraire relever d’une véritable renaissance, un moment historique comme l’Humanité en a rarement connu durant lequel se réinventent les conditions et les modalités de vie commune, les territoires dans leurs dimensions géographiques, politiques, scientifiques, économiques, sociales, biologiques, psychologiques et artistiques.
La place des artistes dans la réorientation écologique et sa recomposition culturelle
Continuons à nous inscrire dans ce principe d’espérance ; les transitions sont lancées et vont s’accélérer ; la planification écologique va entrer en œuvre et apporter coordination et vision de long terme en mobilisant les ressorts scientifiques, techniques, politiques, économiques, sociaux, territoriaux, etc. Comment apporter maintenant le supplément d’âme, orchestrer le réenchantement, concourir à la recomposition culturelle et à sa production de sens, de récits et d’attachements ? La tâche est considérable. Et sans faire porter sur les acteurs de l’art et de la culture une responsabilité trop pesante, il semble pourtant que leur mobilisation à ce moment de notre histoire est déterminante. Camille de Toledo nous rappelle6 que l’être humain est fondamentalement un sapiens narrans. Il a besoin de récits et de représentations pour vivre, de mots et d’images, d’émotion individuelle et collective pour inventer de nouveaux attachements, de nouvelles sensibilités et émotions, pour se reterritorialiser. Confier une place aux artistes et créateurs, aux institutions culturelles et diffuseurs s’imposent pour surmonter l’épreuve anthropocène et mener la réorientation écologique attendue. Reste à se demander de quel type de création nous avons besoin. De quel art pourrait dépendre notre renaissance ? Par quelles programmations, modalités territoriales d’éducation populaire et diffusions culturelles émergeront nos hérauts ? On sait les artistes de la modernité généralement rétifs à la notion d’utilité sociale, considérant comme une entrave à leur créativité, voire à leur liberté, toute commande qui pourrait leur être passée avec cette visée. Ce n’est pourtant pas sur l’art en général que porte notre attente, mais sur des pratiques qui stimulent notre attention et notre résonance avec nos espaces de vie, comme la chorégraphe Joanne Leighton le propose dans son œuvre Les veilleurs, qu’elle narre dans l’entretien publié dans ce numéro7. D’un art qui montre sans faux semblants les vulnérabilités de nos territoires comme le photographe William Daniels le propose avec Un climat français. D’un art qui nous conduit à créer en coopérant avec d’autres vivants, comme le fit Thomas Saracéno au Palais de Tokyo avec des araignées dans On air. D’un art qui prend soin des êtres, humains et non humains, comme Derek Jarmans, souffrant du Sida, l’incarna avec son jardin à Dungeness, sur la côte du Kent, près d’une centrale nucléaire. D’un art qui restaure les écosystèmes comme le présente Charlotte Cosson8 dans Férale. D’un art qui sien les principes de la permaculture, comme l’encourage Guillaume Désanges dans son petit traité de permaculture institutionnelle9. Ou encore d’un art de l’anthropocène appelé « renaissance sauvage » par Guillaume Logé10. Les pistes sont nombreuses tout comme les artistes et institutions qui s’engagent dans cette voie. À eux de nous sensibiliser, d’élargir nos regards, de déplacer nos attachements, d’écrire de nouveaux récits, de produire de nouvelles représentations, de proposer des expériences de cohabitation, de réagencer nos sensibilités, de nous relier et de nous émouvoir, de participer à une nouvelle renaissance et de nous aider à inventer un « nouveau monde ».
On ne saurait boucler cet article sans expliciter le lien que l’on attend entre ses dispositifs artistiques, culturels et nos pratiques de l’urbanisme et de l’aménagement pour faire face au changement global. Nous ne transformerons pas nos villes et territoires pour répondre aux vulnérabilités qui s’annoncent sans recomposer notre culture de l’aménagement et de l’urbanisme, sans réagencer nos régimes de cohabitation, sans se mobiliser au plus près de nos nœuds de vie, dans nos quotidiens et intimités autant que dans nos équipements et infrastructures, dans nos installations et institutions. Les agents artistiques et culturels – et tous leurs relais de proximité, associatifs, éducatifs, etc. – sont dans cette optique appelés à devenir des acteurs territoriaux de la réorientation écologique à part entière. Réciproquement, les agences d’urbanisme et autres dépositaires de savoirs et d’ingénieries territoriales, à devenir des acteurs culturels engagés dans la recomposition qui l’accompagne. C’est pour contribuer à ce rapprochement fructueux que nous souhaitions donner rendez-vous aux pionniers de l’urbanisme culturel qui parviennent déjà à ménager une petite place pour l’art dans la fabrique spatiale, aux institutions culturelles qui font rayonner les territoires, participent à leur cohésion et souhaitent maintenant œuvrer à leur bifurcation, aux artistes qui élargissent notre expérience commune de l’habitation du monde, aux ingénieurs et sachant territoriaux amenés à se faire traducteurs, médiateurs, éducateurs, artistes peut-être, acteurs culturels assurément, ainsi qu’aux élus, techniciens et à tous les habitants, soucieux de refaire territoires dans le monde anthropocène. Dans ce numéro hors-série d’abord, avec Horizons publics, la FNAU et de tous nos partenaires, ensuite les 15, 16 et 17 novembre 2023 à La Comédie de Clermont-Ferrand, scène nationale, pour la 44e rencontre nationale des agences d’urbanisme.
- Grégory Bernard est aussi conseiller délégué au plan local de l’urbanisme intercommunal (PLUi) et aux opérations d’aménagement d’intérêt métropolitain de Clermont Auvergne métropole, ainsi qu’adjoint au maire de Clermont-Ferrand en charge de l’urbanisme et de l’habitat et enseignant en histoire-géographie.
- La 44e rencontre nationale des agences d’urbanisme bénéficie localement du soutien de Clermont Auvergne métropole et de l’association Clermont-Ferrand Massif central 2028. Ce travail vaut contribution de l’agence d’urbanisme à la candidature du territoire pour devenir capitale européenne de la culture en 2028.
- Stéphane Cordobes est aussi géographe, philosophe et photographe. Il conduit depuis plusieurs années des travaux de recherche, de prospective et d’expérimentation sensible sur la question anthropocène.
- Cordobes S., « Michel Lussault : “Avec l’anthropocène, il s’agit de réinventer des cultures de cohabitation.” », p. 14-17.
- Cordobes S., « Olivier Bianchi : “La révolution écologique est aussi culturelle !” », p. 10-13.
- de Toledo C., Une histoire du vertige, 2023, Verdier, Collection jaune.
- Cordobes S., « Joanne Leighton : “S’engager dans ce projet artistique est un acte citoyen.” », p. 18-22.
- Cosson C. et Manuel D., Férale. Réensauvager l’art pour mieux cultiver la terre, 2023, Actes Sud, Voix de la terre.
- Désanges G., Petit traité de permaculture institutionnelle. Pour un site de création contemporaine, vivant et productif, 2022, Palais de Tokyo (https://palaisdetokyo.com/ressource/petit-traite-de-permaculture-institutionnelle/).
- Logé G., Renaissance sauvage. L’art de l’anthropocène, 2019, PUF.