Les liens entre science-fiction (SF) et politique ne sont pas évidents. De l’auteur de SF qui s’approche de la politique, tout comme du politicien qui s’aventure en terre science-fictionnelle, on pourrait être tenté de dire : « Qu’allait-il donc faire dans cette galère ? » Et pourtant, tout comme l’écrivain n’hésite pas à nourrir son imaginaire aux sources du réel, il pourrait s’avérer pertinent pour les femmes et les hommes qui font les politiques publiques d’aller voir ce qui se dit dans la SF.
Mais, avant de tenter cette aventure que d’aucuns pourraient juger déraisonnable, il importe de poser un cadre en termes de vocabulaire : tout d’abord, il convient de rappeler que le terme « science-fiction » est d’origine américaine. Il a été créé outre-Atlantique autour des années 1930. Il faut donc comprendre « science-fiction » dans son entendement anglais issu de sa syntaxe propre, dans laquelle le qualificatif précède le déterminant. On parle donc de récits de fiction dans lesquels interviennent les sciences et non tel que le français l’a abusivement traduit : des récits de sciences…
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