Radia Daoud et Benoît Vernière, actuellement élèves ingénieur·e·s en chef de la promotion 2019-2020 Wangari Muta Maathai à l’Institut national des études territoriales de Strasbourg (INET), esquissent pour Horizons publics le portrait de l’ingénieur·e en chef de demain. Management des organisations, rapport au territoire, besoin de proximité, transition environnementale et sociale, sensibilité pour la prospective et l’anticipation, etc. Face aux enjeux et aux défis futurs, ces hauts fonctionnaires territoriaux doivent avoir de nouvelles compétences et se diversifier en termes de profils.
De votre point de vue de professionnel et d’élèves à l’INET, où en est-on aujourd’hui, dans la haute fonction publique territoriale ?
Radia Daoud – Le président de la République annonçait, en avril 2019, la « fin des grands corps », notamment par une profonde réforme envisagée de l’École nationale d’administration (ENA), qui forme aujourd’hui les hauts fonctionnaires d’État. Sur fond de crise des Gilets jaunes, les inquiétudes et sentiments d’abandon exprimés par des citoyens et par des élus locaux révélaient autant de représentations que de certaines réalités d’une « élite de la fonction…
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