Revue
DossierDe la recherche appliquée à la recherche impliquée : témoignage d'un apprenti chercheur-acteur
1 001 territoires, et autant de laboratoires pour une « recherche de plein air ». Comme de nombreux étudiants de sociologie, il m’est arrivé de douter des finalités de la discipline à laquelle j’avais voulu me former à la sortie du lycée, un peu par hasard, alors que je ne savais pas encore ce que je voulais faire de ma vie professionnelle. Dix ans plus tard, et à quelques mois de la soutenance de ma thèse, j’ai voulu livrer ce témoignage de jeune sociologue qui, après six années de recherche ancrée dans un territoire, n’a désormais plus aucun doute sur tout ce que les sciences sociales peuvent apporter aux territoires locaux, et inversement.
Une recherche impliquée, pourquoi ? comment ?
La question posée : penser l’intervention sociale de demain, dans les territoires ruraux
Cette recherche est née en 2012, de la rencontre entre les acteurs de la Communauté de communes du Clunisois (CCC) et le jeune étudiant de sociologie que j’étais alors, en recherche d’un terrain pour étudier les problématiques de vulnérabilité sociale en milieu rural et trouver des possibilités pour y répondre. À cette époque, les acteurs de ce territoire se demandent comment une intercommunalité rurale peut organiser son intervention sociale locale, en sachant que :
- ses faibles densités de population et de services exposent particulièrement ses habitants à des situations d’isolement ? ;
- l’échelon intercommunal n’est pas encore reconnu comme l’échelon le plus pertinent de l’intervention sociale ?
La CCC est une intercommunalité rurale de 42 communes, située au sud de la Bourgogne et comptant environ 14 000 habitants.
Au-delà des apparences souvent trompeuses dues à son histoire, ce territoire est loin d’être privilégié, comme la plupart des territoires ruraux. Les faibles densités de population, notamment pour certaines communes disposant de moins de 10 habitants/km², peuvent par exemple, être vectrices d’un isolement relationnel, souvent accentué par la part importante de personnes âgées vivant sur le territoire ou encore l’éloignement géographique des principales administrations.
Le Clunisois connaît, comme la plupart des territoires ruraux, des dynamiques nouvelles1, mais aussi des problèmes spécifiques se posant aux populations vivant dans ces territoires.
Les travaux de Christophe Guilluy2 ont à ce sujet montré comment le clivage géographique « villes/campagnes » recoupe un clivage social, entre une France urbaine dynamique et une France des campagnes où se concentrent les vulnérabilités sociales. Les analyses cartographiques de Guilluy, conçues sur la base de 7 indicateurs de fragilité sociale, rejoignent par ailleurs celles d’Hervé Le Bras et Emmanuel Todd (voir la carte ci-contre « Les métiers populaires traditionnels en 2009 ») qui ont démontré quant à eux la dimension majoritairement populaires des territoires ruraux3.
Cette recherche s’inscrivait donc dans un contexte où les territoires ruraux ont à affronter un risque grandissant de vulnérabilité sociale, confirmant l’intérêt d’analyser ce sujet encore aujourd’hui peu étudié. Les phénomènes d’isolement, ou de non-accès aux droits et aux services4, sont régulièrement évoqués dans les études ayant traité des problématiques sociales en milieu rural5. Ces études montrent l’existence de phénomènes particulièrement sensibles en milieu rural, tels que la mobilité, le manque d’emplois, le report de soin ou les problèmes d’insalubrité locative6. Ces travaux pointent également un défaut récurrent de coordination entre des intervenants très divers, une intervention sociale « polymorphe », où les représentations du territoire et des publics divergent fortement selon les professions ou les domaines d’intervention7, ainsi qu’un manque « d’ingénierie » et développement social dans les territoires ruraux.
Un relais services publics comme point privilégié d’observation
C’est notamment pour répondre à ces problèmes d’accessibilité que sont nés les Relais services publics (RSP), des guichets d’accueil polyvalent chargés d’accueillir, d’orienter et d’aider les usagers dans leurs relations avec les administrations et les organismes publics.
C’est justement par ce biais que le projet d’enquête est né, puisqu’à son origine, il s’agissait pour la communauté de communes du Clunisois de répondre à deux grands objectifs :
- la prise en charge de l’animation et du développement de son RSP ;
- l’établissement de préconisations pour l’intervention sociale territoriale clunisoise.
La réponse à ces objectifs devait aussi s’inscrire dans une perspective de création de la Maison des services au public et dans une posture « d’innovation territoriale ».
Cette réflexion devait aussi prendre en considération les transformations que connaît l’intervention sociale depuis les années 1980. Depuis cette période, l’État social se trouve régulièrement critiqué8 et semble perdre son sens pour les citoyens9. « L’exclusion » est devenue par ailleurs un phénomène de première importance en France dans les années quatre-vingt-dix. Dans ce contexte, l’intervention sociale se fait de plus en plus personnalisée et en proximité10, comme en témoignent les phases successives de décentralisation de l’action sociale ces dernières décennies.
Ces transformations ne sont pas sans rappeler celles observées de façon plus générale dans l’action publique11, sous les effets de la mondialisation, de la construction européenne ou encore de la crise économique. Au niveau local, les incertitudes sont aussi nombreuses que grandissantes, la décentralisation de l’action publique induisant toujours plus de responsabilités pour les territoires, avec toujours moins de moyens.
Pour faire face à ces contradictions, « l’innovation » semble être devenue un maître mot. L’embauche d’un doctorant Cifre auquel aura été confiée à la fois la responsabilité de diagnostiquer le territoire, mais aussi d’expérimenter pour préconiser, s’inscrivait pleinement dans cette volonté de chercher des solutions nouvelles, alimentées par un travail de recherche.
Le dispositif d’étude : une « recherche impliquée », entre immersion et expérimentations
Pour répondre à ces questionnements, un dispositif d’étude spécifique a alors été conçu, alliant les méthodologies inspirées de l’ethnologie et des sociologies dites « appliquées » (recherche-action, sociologie d’intervention, etc). Ces recherches ont en commun le souci de répondre à une demande sociale, en confrontant les chercheurs à des impératifs concrets et pratiques. Par-delà les multiples intérêts de ces approches, la temporalité habituelle des recherches appliquées ne me paraissait cependant pas correspondre aux objectifs de l’enquête. L’un des enjeux était alors d’imaginer un format de recherche, qui puisse, sur la durée, saisir les spécificités du terrain et ses problématiques, expérimenter des solutions et accompagner ses acteurs dans la mise en œuvre de leurs projets organisationnels. C’est pourquoi j’ai souhaité cumuler les vertus de l’immersion à celles de l’expérimentation, pour répondre aux objectifs qui m’étaient fixés, dans une sociologie que je considère aujourd’hui plus « impliquée » « qu’appliquée ».
Cette approche peut être rattachée à la tradition philosophique du pragmatisme, selon lequel une idée ne doit être appréciée que dans « les effets concevables qu’elle est susceptible d’avoir sur la conduite de la vie »12. Dans cette « philosophie de la recherche », où toute vérité est toujours provisoire13, le chercheur ne découvre plus une réalité mais participe à un processus de création, dans lequel ses théories deviennent des instruments14. On retrouve cette posture dans la sociologie impliquée que défendait Philippe Lucas15, pour qui le chercheur doit accepter l’instabilité du monde et suivre ses mouvements, notamment à travers les « bricolages » de ses acteurs. L’épistémologue Léo Coutellec défend lui aussi l’idée d’une science impliquée, qui ne se cache pas derrière une neutralité impossible, sans pour autant renoncer à l’exigence d’impartialité16.
Au-delà de cette enquête, mon idée était aussi de penser une forme de recherche destinée aux acteurs de terrain, dont j’ai pu constater une réflexivité réelle mais peut-être pas suffisamment étayée théoriquement, et insuffisamment travaillée par manque de temps. Dans cette posture, la sociologie s’apparente donc plus à une connaissance à partager et à pratiquer, qu’à une expertise professionnelle à solliciter.
Des premières observations… aux préconisations
Les lignes qui suivent synthétisent quelques-uns des principaux résultats de la recherche. Ces résultats touchent à différentes thématiques, parmi lesquelles :
- l’ajustement des dispositifs de médiation aux demandes des publics vulnérables ;
- la coopération des acteurs locaux ;
- la mobilisation des citoyens dans la lutte contre le non-accès aux droits ;
- l’efficacité d’une intervention sociale articulant la sociabilité aux outils numériques ;
- l’articulation de la recherche et de la pratique autour d’expérimentations concrètes.
Pouvant difficilement restituer dans ces quelques pages l’ensemble des observations, des expérimentations et des préconisations de la recherche, j’ai choisi d’en introduire trois de manière synthétique. Les lecteurs intéressés pourront consulter le rapport de sociologie impliqué issu de la thèse, qui sera publié sur le site de la communauté de communes du Clunisois au mois de décembre 2018.
Préconisation no 1 : Ne pas attendre des habitants isolés qu’ils s’attachent à une offre de service préconçue, et s’autoriser à déborder le cadre d’intervention en suivant et en traduisant leurs demandes
L’implication quotidienne au sein du relais services publics m’a permis de me confronter à toutes sortes de demandes atypiques émanant de la part des usagers : inscription sur un site de rencontres amoureuses, configuration d’une imprimante, rédaction d’une lettre à Clint Eastwood ou encore déterrement d’ossements animaliers dans un jardin, etc. J’ai pu, tout au long de ma recherche, voir comment des personnes cherchaient à détourner mes services pour des finalités quelque peu imprévues ! Après avoir tenté de cadrer ce type de débordement, je compris par la suite qu’ils étaient en réalité de vraies tentatives d’appropriation des usagers et surtout l’occasion de tisser avec eux les liens de confiance nécessaire dans une médiation de proximité. À titre d’exemple, c’est en allant « expertiser » les ossements que j’ai pu identifier les conditions de vie d’une personne vivant dans une maison sans eau, électricité et assainissement au sein d’un village clunisois. En acceptant de le suivre dans son invitation au débordement, j’ai ainsi pu connaître ses conditions de vie et l’accompagner vers des solutions de relogement. Ce type d’exemples incite, à mon sens, d’un point de vue organisationnel, à permettre aux intervenants sociaux de proximité d’investir pleinement ce rôle de traduction et de médiation en pouvant y consacrer du temps d’action et d’analyses.
Préconisation no 2 : animer le réseau des acteurs locaux par une convivialité stratégique
De nombreuses personnes m’ont témoigné durant l’enquête des difficultés qu’elles avaient à connaître et coopérer avec les autres acteurs de l’intervention sociale, qu’ils soient professionnels, élus ou bénévoles. Certains témoignaient même d’un véritable isolement ou de tensions avec d’autres acteurs, pour différents motifs : non partage d’informations, doublons des interventions, absence de projets communs, etc.
Pour pallier ce problème, nous avons expérimenté avec la 27e Région17 un nouveau mode de réunion, conviviale et stratégique, dont le but est de développer l’interconnaissance des acteurs. C’est ainsi qu’en avril 2014, une quarantaine d’entre eux ont testé le Times up territorial, un jeu dans lequel ils devaient, dans des petites équipes mixant les fonctions, faire deviner le plus vite possible le nom d’un acteur local sur la base de ses missions. Au-delà de la bonne humeur que peut susciter ce type d’animation (ce qui n’est pas négligeable !), il a également le mérite de faire de l’interconnaissance un véritable enjeu de l’intervention sociale locale et de donner des occasions aux acteurs de mieux coopérer entre eux. À titre d’exemple, d’autres « jeux sérieux » de ce type ont été conçus et testés en lunisois tels que le « social pursuit » et le « rallye photo solidaire ».
Préconisation no 3 : étayer l’action continue des médiateurs ordinaires
Durant mes premiers mois de pratique professionnelle, j’ai pensé que le RSP représentait le premier niveau d’entrée vers les services publics. Pourtant, j’ai progressivement vu que mon rôle de médiation était partagé par quantité de personnes, qui se faisaient ambassadeurs des services publics auprès de leurs familles, de leur voisin ou d’une connaissance chez laquelle ils avaient identifié une forme de vulnérabilité. Sans qu’aucun mandat ne leur soit attribué, ces « médiateurs ordinaires » permettent aux personnes les plus isolées de se rattacher aux droits qui leur sont destinés. Ils se renseignent, sensibilisent des professionnels, mobilisent des bonnes volontés, accompagnent des démarches, etc. Ils peuvent être bénévoles associatifs ou élus locaux, patron de bistrot ou facteurs… on retrouve aussi beaucoup de médiateurs ordinaires parmi les usagers des services. Pourtant, les obligations de confidentialité et d’individualisation de l’intervention sociale ne favorisent pas beaucoup la mobilisation de ce formidable réseau de proximité autour des situations d’isolement.
En clunisois, la construction du « Réseau social et solidaire » va pleinement dans ce sens, en proposant de conjuguer les efforts des professionnels et des habitants dans des actions de solidarité. À titre d’exemple, ont été sondées via le réseau environ 300 personnes pour identifier celles qui souhaitent accomplir de petits gestes solidaires, ponctuellement et sans engagement contraint dans la durée. 43 personnes se sont portées volontaires pour toutes sortes d’actes, allant du covoiturage à la garde d’enfants, en passant par de l’hébergement ou de l’apprentissage du français. De petits actes mais qui peuvent avoir de grandes conséquences, par exemple pour permettre le déroulement d’un entretien d’embauche ou d’un rendez-vous médical. Désormais, il est habituel que les intervenants sociaux du territoire mobilisent le réseau lorsqu’ils se trouvent dans l’une de ces petites impasses pratiques qui peuvent pourtant être décisives dans la trajectoire d’une personne.
Vers une recherche ancrée, pour des territoires innovants ?
L’innovation ne se décrète pas, mais elle peut être favorisée. Les rapports traitant ce sujet18 ont montré l’importance d’une certaine posture, ouverte aux initiatives, tolérantes vis-à-vis des petits risques, et laissant toute sa place aux échanges entre des acteurs issus d’univers différents, etc. Cette posture doit être assumée par les acteurs de l’innovation, dont les idées émergent, la plupart du temps, des défis qu’ils ont à relever sur le terrain, mais elle doit aussi être encouragée par les hiérarchies, pour libérer une certaine créativité au sein de l’intervention sociale, et plus généralement de l’action publique locale. Cette posture ne doit cependant pas faire l’économie d’une solide réflexion méthodologique, de temps dédiés à de l’analyse de la pratique, voire à un accompagnement ou des formations sur l’analyse de besoins sociaux, la conduite de projet ou l’animation de groupes.
J’ai pu, en tant que doctorant Cifre, observer combien les sciences sociales peuvent apporter dans ces expérimentations et à l’inverse, en tirer des enseignements fructueux pour une « recherche de plein air »19. Il serait très intéressant pour les collectivités de développer l’accueil de « chercheurs impliqués » qui pourraient, comme j’ai pu le faire, réfléchir et expérimenter dans ces laboratoires à ciel ouvert que sont les territoires.
Pour ces raisons notamment, le clunisois est à l’origine d’un projet de formation à l’innovation territoriale pour les démocraties locales européennes20. Son objectif est simple, puisqu’il s’agit de former les acteurs, ou les futurs acteurs de l’action publique, aux méthodes de l’innovation territoriale via des enseignements devant alimenter une réflexion concrète autour d’un projet. La formation devrait voir le jour en 2019, et a déjà été expérimentée trois étés de suite lors des universités de l’innovation publique, conduite à Cluny en partenariat avec le CNFPT. Elle y délivrera, c’est en tout cas mon souhait intime, une conception de la recherche qui n’autorisera plus le doute, dans l’esprit des étudiants, sur le caractère concret et utile des réflexions sur « la vie ensemble dans le monde »21.
1. Mora O., Les nouvelles ruralités à l'horizon 2030, 2008, éditions Quae.
2. Guilluy C., La France périphérique, comment on a sacrifié les classes populaires, 2014, Paris, Flammarion.
3. Le Bras H. et Todd. E., Le mystère français, 2013, Seuil, p. 166.
4. Warin P., L’accès aux droits sociaux, 2007, Presses universitaires de Grenoble.
5. Pagès A., La pauvreté en milieu rural, 2004-2012, Presses universitaires du Mirail.
6. Lambert G., Lyet P. et Valle M., Processus d’exclusion et d’insertion en milieu rural, rapport final, 2009, FNARS Bourgogne.
7. Pagès A., Vachée C., Danzac C. et Lorédo J.-P., L’intervention sociale en milieu rural. Le point de vue des professionnels, 2014, dossier étude no 172.
8. Rosanvallon P., La crise de l’État providence, 1981, Points.
9. Supiot A., Grandeur et misère de l’État social, 2013, Collège de France/ Fayard.
10. Bureau M.-C. et Sainsaulieu I. (dir.), Reconfiguration de l’État social en pratique, 2011, Presse universitaire du Septentrion.
11. Lascoumes P. et Le Gales P., Sociologie de l’action publique, 2007, Armand colin, p. 128.
12. Pierce C.-S., « Comment rendre nos idées claires ? », in La logique de la science, t.vii, 4e arr., janv. 1879, p. 39-57 ;
13. Cometti J.-P., Qu’est-ce que le pragmatisme ?, 2010, Gallimard, p. 67.
14. James W., Le pragmatisme, 1907, 2007, Flammarion, p. 119.
15. Lucas P., « Laboratoire sociaux, laboratoires sociologiques », L’homme et la société 1975, no 75-76, p. 51-61.
16. Coutellec L., La science au pluriel. Essai d’épistémologie pour des sciences impliquées, 2015, Quae, p. 608.
17. Pour consulter l’ensemble des expérimentations réalisées avec la 27e Région : https://residence27sgmap.wordpress.com/la-27e-region-le-sgmap/
18. Oural A., L’innovation au pouvoir ! Pour une action publique réinventée au service des Territoires, 2015, rapport remis à Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, de la Fonction publique et de la Réforme de l’État.
19. Callon M., Lascoumes P. et Barthes Y., Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique, 2001, Édition du Seuil.
20. Pour une présentation du projet, voir
21. Thévenot L., « Une science de la vie ensemble dans le monde », Revue du MAUSS 200, no 24, p. 115-126.
Pour aller plus loin
• Bureau M.-C. et Sainsaulieu I. (dir.), Reconfiguration de l’État social en pratique, 2011, Presse universitaire du Septentrion.
• Callon M., Lascoumes P. et Barthes Y., Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique, 2001, Édition du Seuil.
• Coutellec L., La science au pluriel. Essai d’épistémologie pour des sciences impliquées, 2015, Quae.
• Cometti J.-P., Qu’est-ce que le pragmatisme ?, 2010, Gallimard.
• James W., Le pragmatisme, 1907, 2007, Flammarion.
• Lambert G., Lyet P. et Valle M., Processus d’exclusion et d’insertion en milieu rural, rapport final, 2009,FNARS Bourgogne.
• Latour B., Aramis, ou l’amour des techniques, 1992, La Découverte.
• Lascoumes P. et Le Gales P., Sociologie de l’action publique, 2007, Armand colin, p. 128.
• Le Bras H. et Todd E., Le mystère français, 2013, Seuil.
• Lucas P., « Laboratoire sociaux, laboratoires sociologiques », L’homme et la société 1975, no 75-76, p. 51-61.
• Oural A., L’innovation au pouvoir ! Pour une action publique réinventée au service des Territoires, 2015, rapport remis à Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, de la Fonction publique et de la Réforme de l’État.
• Pagès A., La pauvreté en milieu rural, 2004-2012, Presses universitaires du Mirail.
• Pagès A., Vachée C., Danzac C. et Lorédo J.-P., L’intervention sociale en milieu rural. Le point de vue des professionnels, 2014, dossier étude no 172.
• Rosanvallon P., La crise de l’État providence, 1981, Points.
• Supiot A., Grandeur et misère de l’État social, 2013, Collège de France/ Fayard.
• Thévenot L., « Une science de la vie ensemble dans le monde », Revue du MAUSS 200, no 24, p. 115-126.
• Warin P., L’accès aux droits sociaux, 2007, Presses universitaires de Grenoble.