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Organisation territoriale : vers un large droit à la différence

Le 3 mai 2018

« Comment voulez-vous gouverner un pays qui compte plus de cent variétés de fromages ? ». Ce constat prêté au général de Gaulle a sans doute conforté les pouvoirs publics de l’époque dans leur choix d’une organisation territoriale centralisée, unitaire et peu disposée à une différenciation synonyme d’ingouvernabilité. Un demi-siècle et 37 ans de décentralisation plus tard, le sujet prend sans doute une autre dimension. La réforme constitutionnelle en projet en atteste.

À peine baissé le rideau de l’acte III de la décentralisation, la campagne des présidentielles de 2017 ouvrait pour certains la perspective d’un acte IV, donnant ainsi à la construction de la France décentralisée une dimension théâtrale dont l’épilogue est sans cesse repoussé. Le nouveau président de la République, bien qu’amateur de spectacle vivant, ne semble pas s’inscrire dans cette suite en promouvant un autre scénario en rupture : celui du droit des territoires à la différence. Est-ce à dire que ce droit est inexistant et que sa reconnaissance prend des allures de conquête ? Pas si…
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À retrouver dans le dossier
Par

Patrick

Reix

Haut fonctionnaire, ancien dirigeant territorial et professeur associé des universités

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