Cet article propose de décrypter la notion de récit territorial à travers le travail sur les cartographies de Terra Forma1, manuel coécrit avec Frédérique Aït-Touati et Alexandra Arènes. Puisant dans l’imaginaire fantasmagorique de la découverte de nouveaux mondes, le livre nous emmène, à travers la fabrication de nouveaux outils de représentation, à penser la déconstruction-reconstruction de notre regard sur l’autre, sur le vivant, sur les territoires en mutation. La carte est ici pensée comme un outil d’autonomisation et la notation cartographique comme la grammaire d’une nouvelle compréhension et expérience du monde, à partir d’autres voix et vers d’autres lectures et écritures du territoire.
Résumé
Chaque opération d’aménagement écrit l’histoire d’une relation à la « nature » en faisant le récit d’un type de rapport au sol, à l’altérité qui s’y trouve installée et aux ressources à disposition. Elle dessine différentes communautés conditionnées par ces relations et leur propose un mode d’habiter le territoire. À l’heure où les strates géologiques sont en train d’être déchiffrées, alors que les arbres peuplent les discours à défaut des villes, quand succèdent aux « printemps silencieux » 2 des climats urbains irrespirables, partout d’autres voix se font entendre. En profondeur…
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