Dans un monde traversé par le numérique, quels sont les formes et les pouvoirs de la société civile, et quels seront-ils à l’avenir ? Face à la puissance des acteurs et des techniques, citoyens et usagers seront-ils sans voix, au risque de la déprise et du désarroi, ou trouveront-ils les moyens de se faire entendre et les modes d’action pour être parties prenantes ? Les acteurs publics parviendront-ils à dépasser la vision simpliste d’un numérique obligatoire, seul vecteur de progrès et auquel chacun doit s’adapter en tous points ?
Le numérique a besoin de contre-pouvoirs
Il y a déjà plus de cinq ans que le constat d’un numérique « sur la sellette » est posé dans de nombreux travaux, en France et ailleurs1. La Fing posait en 2018, avec son programme Reset2, la question « quel numérique voulons-nous pour demain ? », faisant la jonction entre les enjeux éthiques, sociaux et environnementaux du numérique, les questions de partage de la valeur, de travail décent, d’équité éducative, de fake news, d’accès aux droits et bien d’autres, et stimulant un foisonnement de contributions à la description d’un numérique choisi plutôt…
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