Bilan de la loi EGalim : pourquoi la qualité de l'alimentation de 12 millions d'élèves n’est pas encore une affaire d’État ?

Pourquoi la qualité de l'alimentation de 12 millions d'élèves n’est pas encore une affaire d’État ?»
©© Credit Photo Ecocert
Le 9 juin 2022

Après les lois de décentralisation de 2004 ayant confié aux communes, départements et régions la gestion de cantines scolaires, la loi EGalim (Loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous) de 2018 représente pour ces dernières, un événement  majeur. Elle les contraint notamment à proposer 20 % de bio et 50 % de « produits durables » à échéance de janvier 2022.

 

Horizons publics est allé à la rencontre des acteurs nationaux, régionaux et de terrain afin de mieux comprendre le secret des réussites mais aussi les causes plus profondes d'une transition difficile vers un nouveau modèle alimentaire, pour les cantines scolaires.

La loi EGAlim et son « bilan » En octobre 2018 est promulguée la loi EGalim, issue des « États Généraux de l’Alimentation » de 2017. Elle se donne pour objectifs de mieux rémunérer les producteurs, d’accroître la qualité des produits, de favoriser une alimentation plus saine, sure et durable « pour tous »[1].  EGalim a fixé pour janvier 2022 un objectif de 50 % de produits durables et sous label de qualité[2] dans la restauration collective publique dont 20 % d’achats de produits bio. La loi prévoit également l’expérimentation sur deux ans d’un repas végétarien par semaine, une…
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