La tradition du « cabinet fantôme » – « shadow cabinet » en anglais – est une particularité de certains systèmes politiques, notamment au Royaume-Uni, offrant la possibilité pour l’opposition parlementaire de constituer son propre gouvernement en parallèle du gouvernement officiel. Pour le débat ou pour le show ?
Le nom peut faire sourire, voire prêter le flanc à la plaisanterie sur les élus peu impliqués. Pourtant, le shadow cabinet, littéralement « cabinet de l’ombre », ou « cabinet fantôme » dans sa traduction officielle, est loin d’être une blague. C’est même un pan primordial de l’activité politique d’une trentaine de pays dans le monde, exemplairement le Royaume-Uni, mais également le Canada, la Nouvelle-Zélande, et dans une moindre mesure l’Allemagne ou le Japon. Le principe est simple : l’opposition au parti au pouvoir forme un gouvernement parallèle, sous la conduite d’un leader, avec pour…
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