Le dérèglement climatique est de plus en plus évident, et nous en avons chaque jour des preuves plus tangibles : des incendies d’une ampleur sans précédent en Australie, à la fonte des glaces polaires qui bat année après année un nouveau record, en passant par la perturbation plus insidieuse mais non moins préoccupante, des systèmes agricoles dans le monde entier et donc aussi en France. Et pendant ce (mauvais) temps, les négociations pour concrétiser les engagements enthousiastes des gouvernements signataires de l’Accord de Paris, piétinent sérieusement.
Les COP se suivent et se ressemblent…
La dernière COP – 25ème du genre – a été un nouvel échec qui marque une fois encore l’incapacité des États à passer à l’acte. Après Marrakech en 2016, Les Fidjis relocalisées à Bonn en 2017 et Katowice en 2018, nous aurions pu rêver que cette COP25 initialement prévue au Chili et finalement dépaysée à Madrid marque une avancée notable en faveur de la mise en œuvre de l’accord adopté à Paris en 2015 pour une diminution drastique des émissions des pays signataires afin de limiter le réchauffement global à moins de 2 degrés en 2100 par rapport à l’ère…
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