Jean-Guillaume Bretenoux : «L'administration a commencé à se décarboner, mais ces efforts relèvent encore trop de l'exception »

Jean-Guillaume Bretenoux, chef de projet « administration publique » du The Shift Project.
Jean-Guillaume Bretenoux, chef de projet « administration publique » du The Shift Project.
©DR
Le 7 février 2022

« Peut mieux faire », c’est l’appréciation que donnerait le think tank The Shift Project s’il avait à noter l’administration et les efforts qu’elle consent pour décarboner ses bâtiments et leur gestion.

 

Le rapport récent « Décarboner l’Administration publique », publié dans le cadre du vaste Plan de transformation de l’économie française (PTEF) du think tank présidé par Jean-Marc Jancovici, estime en effet que si « l’administration a commencé à se décarboner », elle n’est pas encore « la locomotive qu’elle devrait être » dans un mouvement global visant à entraîner la société vers des objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050.

 

Entretien avec Jean-Guillaume Bretenoux, chef de projet « administration publique » du The Shift Project.

À vous lire, l’administration publique n’est pas suffisamment mobilisée sur le sujet capital de la décarbonation alors qu’elle serait naturellement portée à montrer l’exemple… Il apparaît en effet que le portage politique n’est pas suffisamment affirmé et impacte donc de ce fait tous les niveaux stratégiques et organisationnels de l’administration des trois fonctions publiques. Nous sommes encore très loin de bilan carbone complet à toutes les échelles administratives et d’une exemplarité offensive que doit incarner l’administration. Il faut quand même rappeler de quoi nous parlons : avec 5,9…
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