Tony Fry est l’un des penseurs et designers australiens les plus influents de sa génération à l’origine du mouvement de redirection par le design. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il dirige un studio de design consacré à ces questions de non-durabilité qu’il a baptisé « L’atelier du bout du monde », situé en Tasmanie, l’État insulaire isolé au large de la côte sud de l’Australie, devenu l’épicentre mondial de l’élévation du niveau de la mer.
Pourriez-vous s’il vous plaît résumer ce que vous entendez par « redirection » et expliquer dans quel contexte vous avez introduit ce concept ?
La redirection désigne un impératif et une pratique qui renvoient à des conditions structurelles insoutenables et qui, à ce titre, compromettent la viabilité de la vie sur Terre. Par conséquent, cela signifie qu’il faut rediriger l’existant. À l’origine, le concept fut introduit à propos du design, considéré comme une pratique contribuant à faire advenir de nombreux produits, environnements matériels ou services dont l’existence n’est pas soutenable…
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