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Être femme élue et maire en 2019

Le 4 avril 2019

Élue à 34 ans à la mairie de Nantes, Johanna Rolland est une des plus jeunes femmes maires d’une grande ville de France. Convaincue que les métropoles sont le bon échelon pour expérimenter de nouvelles solutions face aux mutations sociétales en cours, elle s’implique depuis 2014 au sein de différentes instances pour promouvoir la voix des métropoles : le pôle métropolitain Nantes-Saint-Nazaire (présidence), de France urbaine (co-présidence du collège des métropoles), du réseau Eurocities (présidence 2014/2016). Elle est aussi convaincue qu’une part de l’avenir de la France s’invente dans les territoires notamment au travers d’une nouvelle alliance entre les métropoles, les territoires péri-urbains et ruraux pour répondre au défi du XXIe siècle. Elle s’est confiée à Horizons publics en tentant de répondre à la question suivante : qu’est-ce qu’être maire et femme en 2019 ?

Quand on m’a sollicitée pour témoigner de ce qu’être une femme élue, maire d’une grande ville et présidente de métropole en 2019, je me suis interrogée. Y a-t-il une spécificité féminine dans la façon d’exercer un mandat d’élu local ? Je n’en suis pas sûre. J’ai toujours refusé l’idée qu’on serait défini soit par son genre, soit par le quartier ou la famille dans lesquels on a grandi. Je l’ai refusé parce que je suis fondamentalement attachée à l’émancipation, à l’égalité et que je crois que cela passe d’abord par le fait de n’assigner personne à un rôle, à une place, quels qu’ils soient…
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