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La métropole des possibles : récit d’une prospective pour écrire la métropole inclusive de demain au présent

Les acteurs de la politique de la ville élargis se sont lancés dans une démarche de prospective plus participative pour dessiner les contours de la métropole inclusive de demain et de ses quartiers.
©Crédit : Nicolas Gros, Wild is the game
Le 9 avril 2021

Face à l’accélération des évolutions sociétales ou des crises comme le covid-19, la prospective peut contribuer à nourrir des stratégies par une mise en commun des connaissances facilitant la prise de décision. Illustration avec le changement de focale opéré par la métropole Aix-Marseille-Provence (MAMP) avant et pendant la crise sanitaire grâce à la communauté mobilisée autour de son lab des possibles.

Depuis longtemps, la politique de la ville peine à faire valoir ses nombreux atouts, malgré une ambition réformatrice en termes d’action publique territoriale. Pourtant, qui peut dire quelle serait la situation aujourd’hui ? Pour la métropole d’Aix-Marseille-Provence, seule une forme de prospective sur mesure, était en mesure de révéler les opportunités ouvertes par les problématiques d’inclusion. Un nouveau récit commun s’écrit désormais à plusieurs mains, joyeux et dynamique malgré une crise sanitaire ayant servi d’épilogue.

En 2018, l’évaluation intermédiaire des contrats de ville de la métropole d’Aix-Marseille-Provence (MAMP) s’est attachée à distinguer les réussites des axes d’amélioration à dix ou quinze ans. Le contexte local impose une grande humilité comme préalable à l’exercice : 59 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), répartis sur 16 communes, soit 300 000 habitants. L’équivalent de la ville de Nantes où se concentrent de grandes situations de précarités et des taux de chômage dépassant les 40 % selon les territoires.

De cet important travail, nous retiendrons une série d’enseignements tout à fait valables pour bien d’autres sites en France. Parmi les principaux, le changement de logiciel de l’action publique territoriale apparaît clairement comme une nécessité. Pour y parvenir, les acteurs de la cohésion sociale décident alors de changer leur regard et leur ambition à court et long termes, sur la base d’actions à engager immédiatement. Pour y parvenir, le défi prospective est alors clairement identifié comme un point d’appui nécessaire pour dessiner les contours de la métropole inclusive de demain et de ses quartiers.

La prospective pour définir la métropole inclusive de demain

Au regard des enjeux, l’expertise du commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) – devenu depuis l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) – est sollicitée pour marquer le lancement de la démarche en juillet 2019. Sous la forme d’une conférence-débat, les acteurs de la politique de la ville élargis (institutions, services de l’État, opérateurs associatifs) sont invités à venir poser les questions sociétales sous un éclairage différent. Le présent et ses incertitudes plantent le décor afin de projeter nos regards vers un futur souhaité. Face à des évolutions sociétales de plus en plus rapides, la prospective peut nourrir des stratégies par une mise en commun des connaissances facilitant la prise de décision.

Ce temps fondateur de la démarche sur la MAMP pose la nécessaire clarification des objectifs à atteindre. De fait, il conditionne le choix de la méthode adéquate en fonction du contexte et des résultats souhaités. Loin des logiques de scénario largement utilisés dans les années 1990, les approches appellent au décloisonnement et à la mobilisation de collectifs d’acteurs larges. La méthode est donc à construire « sur mesure » en commençant par s’appuyer sur un petit groupe motivé en en confiance.

Les acteurs de la politique de la ville élargis se sont lancés dans une démarche de prospective plus participative pour dessiner les contours de la métropole inclusive de demain et de ses quartiers.

Autant d’éléments qui sont venus alimenter localement l’ambition de décliner le volet cohésion sociale du projet métropolitain. C’est ainsi qu’un groupe pilote hybride composé d’agents publics (le service cohésion sociale, la DGA projet métropolotain) et de partenaires externes (ressources PACA, l’Agence d’urbanisme AGAM, et la Fabrique du nous) décide de lancer une série d’ateliers contributifs autour de la définition de ce que doit être une métropole inclusive à l’échelle du territoire métropolitain. L’entrée est tout aussi stratégique qu’opérationnelle.

Rêveurs, basheurs, faiseurs pour écrire un récit commun

L’exercice de prospective sur les territoires de la MAMP se poursuit sous la forme d’ateliers inspirés des techniques de design de service entre les mois de novembre 2019 et février 2020. Près de 400 personnes sont invitées à venir proposer leur vision de la métropole inclusive en des termes sortant des cadres et des repères professionnels habituels. Tous sont invités à répondre à une question simple : « Si vous deviez expliquer la métropole inclusive à votre grand-mère de 80 ans qui n’est pas polytechnicienne, que lui diriez-vous ? »

Finalement, près de 150 personnes, parmi lesquels des agents publics, des entrepreneurs, des associations et des fondations, participent à huit ateliers répartis sur différents territoires de la métropole, et vient apporter son expertise professionnelle et son ressenti en tant qu’habitants de ce vaste espace. Chacun vient contribuer à alimenter une réflexion qui ne nie pas les problèmes mais qui cherche à valoriser le potentiel et les ressources locales pour les résoudre. Ainsi, tour à tour durant les ateliers, les participants alimentent trois tables rondes : les rêveurs dont la pensée se projette vers un idéal sans limite, les basheurs (de l’anglicisme « bashing », dénigrer) pointant les difficultés du présent qui hypothèquent toute ambition réformatrice, et les faiseurs dont les envies s’attachent à la réalisation d’actions concrètes.

Il ressort de ce travail plusieurs axes forts. D’une part, la nécessité de penser l’inclusion sous un angle économique. La situation de l’emploi dans les QPV nécessite une intervention massive et à l’échelle sur la question de l’insertion professionnelle. D’autre part, les ressources naturelles du territoire représentent des leviers exceptionnels pour favoriser le lien social. Du parc national des Calanques, aux massifs bordant le territoire, en passant par la mer Méditerranée, les opportunités et les plus-values sont nombreuses. Les quartiers d’habitat social autrefois mis au ban de la ville se retrouvent désormais en situation d’avantage concurrentiel, avec un accès direct à de vastes espaces naturels. Enfin, le dernier constat collectif porte sur une injonction faite aux pouvoirs publics. Leur mission doit désormais porter sur le développement des capabilités individuelles et collectives, plutôt que sur la gestion descendante de dispositifs administratifs. La métropole inclusive doit être une métropole des possibles, qui amplifient les actions déjà existantes et efficaces, comblent les trous dans « la raquette » et inventent des réponses manquantes. Tel est le sens de ce récit commun que nous avons à écrire.

De la métropole inclusive à la métropole des possibles

Cet exercice d’anticipation, né quelques mois avant la crise sanitaire, illustre le changement de paradigme nécessaire aujourd’hui à l’action publique locale. Elle porte moins une stratégie qu’une vision. Son plan d’actions, évolutif et contributif, représente le catalyseur de la démarche qui prend comme point de départ une logique de ressource à exploiter que de problèmes à résoudre. Il identifie sept axes de développement pour lesquels l’inclusion apparaît comme un moteur pour : l’emploi, l’attractivité, la sécurité, la ville durable, la participation, le financement et l’efficacité (de l’action publique).

Pour chaque item, il s’agit de comprendre les raisons qui doivent nous pousser à agir (les enjeux), ce qui se fait déjà ici et ailleurs (inspirations), les projets à inventer (trous dans la raquette) et les partenariats à mettre en place pour le faire. L’ensemble des actions sont tournées vers la recherche d’impacts dans une dynamique collective et ouverte. Chacun peut s’inscrire à son échelle dans un défi où chacun dispose d’un bout de la solution. Quelques projets phares résultant des ateliers présentent un caractère rassembleur et démonstrateur autour de quelques idées fortes :

  • l’inclusion comme moteur d’emploi : un appel à manifestations d’intérêt sur Les champions de l’inclusion, afin d’identifier un top 20 des associations en capacité d’apporter des réponses à l’échelle sur la question de l’emploi soutenues par le top 20 des entreprises ;
  • l’inclusion comme moteur d’attractivité : un projet ambitieux de street art monumental (galerie à ciel ouvert) dans les quartiers populaires métropolitains, impliquant un large partenariat ;
  • l’inclusion comme moteur de sécurité : l’expérimentation d’une approche de rupture radicale sur la question des réseaux de stupéfiants, impliquant des chercheurs spécialistes du sujet, la police nationale, les polices municipales, la protection judiciaire de la jeunesse ;
  • l’inclusion comme moteur de ville durable : les quartiers plus verts (QPVerts), idée très porteuse par l’imaginaire qu’elle appelle et qui doit passer à la phase de projet-cadre. Des QPV aux QPVerts, il s’agit de mettre en lumière et accélérer les démarches de transition écologique (recycleries), éducation à l’environnement (place de la nature), agriculture urbaine et alimentation en circuits courts, emplois « verts », etc. De la même manière, le projet La bonne mer porte une ambition similaire en s’appuyant sur les potentialités du domaine maritime et des 240 kilomètres de littoral de la métropole ;
  • l’inclusion comme moteur d’efficacité : le lancement d’un anti-appel à projets destiné à accompagner des talents et des projets du territoire sur la base d’un appui sur mesure, ou encore une étude sur les coûts évités à l’image du travail fait dans le cadre de l’opération Impact jeunes (600 000 € économisés pour la puissance publique) ;
  • l’inclusion comme moteur de financement : la recherche de financements spécifiques auprès de fondations internationales à l’image de JP Morgan (30 M$ pour l’inclusion sous l’angle emploi/formation) ;
  • l’inclusion comme moteur de participation : le budget participatif de fonctionnement et les appels à solutions mettant les habitants-usagers au cœur des réponses à leurs problèmes quotidiens. En même temps qu’elle place les citoyens comme acteurs des politiques publiques, la démarche permet de réinterroger ces dernières tant dans leur contenu que dans leurs modalités de mises en œuvre. La MAMP a été parmi les premières collectivités locales à déployer ce type de démarche depuis 2019.

La mise en mouvement d’une communauté agissante

Le premier confinement du 16 mars 2020 a impacté durablement l’ensemble des chantiers ayant trait aux questions de cohésion sociale. La menace virale s’est doublée localement d’une cyberattaque qui a paralysé de nombreuses collectivités locales dont la métropole d’Aix-Marseille-Provence. Pourtant, des réponses rapides se sont imposées face à l’urgence, notamment alimentaire, qui se manifeste dans les familles avec enfants dans les quartiers les plus fragilisés de la métropole. À une problématique de famine s’ajoutent les difficultés des agriculteurs de l’ouest du département qui ne parviennent plus à écouler leur stock de produits frais. S’appuyant sur ses compétences en matière de solidarité, de politique de la ville et de plan alimentaire territorial, de nombreuses actions sont mises en place, dictées par une approche pragmatique des besoins :

  • élaboration d’une stratégie d’urgence alimentaire en direction des familles les plus précaires sur l’ensemble des QPV à l’échelle du territoire métropolitain durant les quatre semaines de la période de confinement ;
  • mise en place de mesures d’urgence et de subsistance mobilisables, dématérialisées et réactives dès le 24 mars 2020 via le fonds d’aide aux jeunes pour les 18/25 ans de la métropole (dérogation réglementaire pour les étudiants en situation de précarité, boursiers ou non) ;
  • développement d’une aide exceptionnelle dans le cadre du fonds de solidarité logement pour lutter contre l’endettement locatif lié au confinement pour les mois d’avril et mai 2020 (dérogation au quotient familial) ;
  • déploiement d’un plan d’urgence numérique, continuité pédagogique pour « reformer » une passerelle entre le système éducatif et les familles avec enfants scolarisés en école élémentaire (CP au CM2). Cette démarche s’est appuyée sur un appel aux dons auprès des entreprises du territoire pour du matériel informatique (ordinateurs, tablettes, imprimantes voire smartphone) déclassé mais de bonne qualité. En une semaine, cette action a permis de rassembler plus de 200 appareils à destination des familles précarisées.

Cette réponse accélérée illustre toute la capacité de ce nouveau modèle à focaliser l’administration et ses agents sur des enjeux majeurs. En quelques semaines, il a ainsi été possible de mobiliser plus de 200 acteurs associatifs et institutionnels (centres sociaux, banques alimentaires, URIOPS, écoles, associations de proximité, CCAS, conseil départemental, etc.) pour construire un réseau de distribution sur 180 sites différents (16 villes). Pour finir, près de 7 700 paniers de fruits et légumes ont été distribués chaque semaine durant un mois, soit 70 tonnes de denrées. Entre 21 000 et 30 000 personnes par semaine ont pu être aidées.

Près de 7 700 paniers de fruits et légumes ont été distribués chaque semaine durant un mois pendant le premier confinement, soit 70 tonnes de denrées. Entre 21 000 et 30 000 personnes par semaine ont pu être aidées grâce à l’élaboration d’une stratégie d’urgence alimentaire en direction des familles les plus précaires.

Un nouveau modèle d’action publique territoriale

Tout ceci n’aurait pas été possible sans l’implication sans faille des agents et de leurs partenaires. Les réflexes de solidarité en interne et en externe ont joué à plein pour arriver à répondre de façon ciblée à la précarité alimentaire dans les quartiers de la métropole. Près de onze DGA (urbanisme et stratégie territoriale, projet métropolitain, agriculture, insertion – emploi, RH, finances, moyens généraux, communication, INSI, etc.) qui ont œuvré à la réussite de ces opérations, avec une transversalité et une agilité inhabituelles.

Localement, les premières mesures d’urgence mises en œuvre sur la question alimentaire par les services de l’État et les collectivités locales se sont appuyées sur les équipements d’action sociale. En complémentarité à cette première offre, la Métropole d’Aix – Marseille Provence a eu un rôle moteur dans l’écosystème public et privé local par :

  • L’élaboration d’un modèle de supply chain inter-acteurs (associatif, institution, citoyen) sur laquelle se sont appuyées d’autres institutions comme la Ville de Marseille ou le Conseil départemental des Bouches du Rhône pour la distribution de produits d’hygiène et de premières nécessité pour les enfants, ou de denrées sèches,
  • L’émergence d’alliances nouvelles public – privé dans la dynamique métropolitaine comme la Fondation de France Méditerranée, et la Fondation de Marseille impliquées dans la logistique de distribution assurée par l’association Bou’Sol – Pain et partage,

Par certains aspects – coordination et logistique– les opérations ont pu s’apparenter à de l’action humanitaire directe prenant appui sur l’ingénierie de la Politique de la Ville. Le maillage territorial et les partenariat tissés ont permis de toucher les territoires les plus fragilisés, avec une grande agilité dans les modes de penser et d’agir.

Dès le début de la crise, la MAMP s’est positionnée comme un ensemblier à l’échelle des Quartiers Politique de la Ville du territoire métropolitain, en complémentarité des actions déployées par les services de l’État et du Département. Le travail inter-partenarial durant la période a été très engagé, au service des objectifs à atteindre et des autres partenaires dont des collectifs citoyens (boucle Whatsapp à l’intersection de réseaux privés et publics).

Une équipe opérationnelle hybride : le Lab des Possibles

Le Lab des Possibles s’est appuyé sur une équipe pluridisciplinaire composée d’agents territoriaux mais également de personnalités extérieures. Aujourd’hui, son noyau dur joue le rôle de fabrique permanente de projets issus de la Métropole des Possibles (associations, Fondations, entrepreneurs acteurs publics ou para-publics). En fonction des sujets et des appétences, les différents membres de la communauté portent ou contribuent aux divers dossiers. La recherche d’impacts positifs guide l’action, à toutes les échelles, avec l’ambition d’embarquer le plus grand nombre.

La méthode de travail s’appuie sur des techniques de design de service. Un mantra partagé définit l’ADN du collectif : la logique des « 5 C » marquée par la créativité, le culot, la coopération, la confiance, et la convivialité. Une motivation presque intuitive ou a contrario une forme d’indignation épidermique sont les ressorts du « call to action ». Cette approche est tout aussi importante dans la mise en récit des projets que dans leur conception. Si le problème à résoudre (raison d’être) fournit le sens, la forme donne l’envie d’y participer.

L’ensemble de ces ingrédients ont fait recette durant le confinement, ayant permis de relever les défis qui nous attendent et dont personne ne connait encore l’ampleur exacte. Le Lab des Possibles impulse, facilite et accélère des projets en s’adaptant à la situation selon 3 entrées :

  • Le Lab « Méthodes » afin de mobiliser les outils collaboratifs et produire les meilleures conditions au développement de l’intelligence collective : ateliers créatifs, modes de faire différents, outils innovants… Les formats proposés ont pour vocation de faciliter la mobilisation des différentes directions de l’institution pour favoriser les projets (internes) transversaux ;
  • Le Lab « Accélération-facilitation » visant l’accompagnement de projets extérieurs à fort impact social dans différents registres : recyclerie sportive, école de cinéma inclusif, tiers-lieux éducatifs. Le travail mené avec la Fondation de France Méditerranée sur l’accompagnement des Acteurs Clés Du Changement (ACDC) illustre ce changement de posture au service des projets selon leurs besoins (levée de fonds, communication, ouverture à des réseaux professionnels…) ;
  • Le Lab « Co-pilotage » afin de mettre en œuvre des chantiers structurants nécessitant une importante ingénierie de coordination et d’animation de collectifs d’acteurs. Des projets tels que la Fabrique du numérique solidaire, QPVert sur la question de la transition écologique dans les quartiers prioritaires, ou encore la Bonne Mer portant sur l’inclusion au travers des activités nautiques et maritimes, traduisent une fonction d’ensemblier sur des volets stratégiques de l’action publique.

Une brique du Plan de relance et renouveau

Le besoin a dicté l’action et la façon de faire. Le caractère résilient de cette nouvelle forme d’action publique s’est exprimé dans l’urgence. Les solidarités variées et multiples qui se sont exprimées durant la crise sont autant de points d’appui pour demain. Mais le défi reste devant nous. A À la crise économique va succéder une grave crise sociale dont les solutions sont à imaginer dès aujourd’hui.

La Métropole des Possibles figure aujourd’hui comme l’une des briques du Plan de relance et renouveau (AMP 2R) voté en Conseil métropolitain le 31 juillet 2020. Parmi ses priorités, il entend « retisser le lien social, résorber les fractures (sociales, territoriales, numériques), et agir par l’éducation et l’insertion pour donner à chacun sa chance ». L’ensemble des projets du Lab des Possibles rejoignent ces ambitions de relance mais répondent surtout au nécessaire changement de paradigme de l’action publique locale.

In fine, l’exercice prospectif initié fin 2019 a permis à la Métropole d’Aix – Marseille Provence d’anticiper des changements nécessaires que la crise sanitaire a rendu indispensables. Désormais, le nouveau modèle d’action publique sur les sujets d’inclusion est totalement aligné avec la stratégie de relance globale de la collectivité locale. De bonne augure pour le contrat de ville de la génération 2023 – 2028 que de nombreux acteurs nomment déjà le Contrat des Possibles.

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