La révolution naturelle à laquelle le changement global nous invite est souvent associée à une rupture radicale de modèle culturel et à une transformation des représentations qui structurent notre rapport au monde. Penser nos territoires dans ce contexte oblige donc à renouveler nos outils d’observation dont la cartographie fait partie intégrante.
Qui a consulté le magnifique manuel de cartographie Terra forma aura une idée des potentialités à venir, mais pourrait aussi se sentir démuni face à une telle tâche. Pourtant, la seule reconsidération d’indicateurs courants, si l’on prend la peine de changer leur mise en récit, contribue aussi à révéler ce nouveau monde en cours d’émergence. Dans la modernité productiviste, cette géographie des forêts conduisait à situer les stocks en bois de chauffage et de construction, à marquer l’accès à des ressources alimentaires que les pratiques de chasse et de cueillette offrent, ou encore, à…
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