Le projet de loi pour le plein emploi prévoit d’augmenter la pression sur le retour à l’emploi des allocataires du revenu de solidarité active (RSA), notamment en conditionnant le versement de l’allocation à quinze à vingt heures d’activité hebdomadaire obligatoires. L’association AequitaZ, qui agit avec des collectifs de personnes « en galère » pour faire reculer les injustices en France, a recueilli pour Horizons publics les témoignages de personnes vivant du RSA et partage un autre regard sur les enjeux de solidarités et d’insertion.
Juin 2023 : devant un parterre d’une vingtaine de parlementaires de tous bords, Anthony2, allocataire du RSA, qui a traversé la France pour cette rencontre d’échange sur le projet de la loi Plein emploi, est calme et concentré. Il prend son temps. Il démarre tranquillement par situer son histoire, celle d’un jeune qui interrompt ses études après « un accident de parcours », comme on dit. Il n’en dira pas plus, invitant ces interlocuteurs à s’interroger par eux-mêmes : « C’est quoi un accident de parcours ? Est-ce que ça ne peut pas arriver à chacun d’entre vous ? », semble-t-il leur souffler…
Cet article est réservé aux abonnés.
OU
Abonnez-vous à la revue Horizons publics
-
Formule Intégrale Pro
6 numéros par an
+ 4 hors-séries
+ 10 comptes d'accès au site
-
Formule Intégrale Perso
6 numéros par an
+ 4 hors-séries
+ 1 compte d'accès au site
S'abonner