Inondation, incendie, effondrement d’immeuble, crise sanitaire, attentat… Dans toutes les crises, les centres communaux d’action sociale (CCAS) sont en première ligne, en particulier pour les plus vulnérables. Leur dernier congrès, organisé au Havre fin mars, a montré qu’ils ne sont pas assez pris en compte par les différents acteurs concernés et dispositifs de gestion de crise, en particulier les Plans communaux de sauvegarde (PCS). Leur rôle est pourtant essentiel en matière d’urgence mais aussi d’intervention sur le temps long.
« Nous observons une installation très préoccupante de la pauvreté dans les classes moyennes ». Le dernier congrès de l’Union nationale des CCAS (Unccas), organisé du 27 au 29 mars au Havre, a été l’occasion pour son président Luc Carvounas de s’alarmer une nouvelle fois de « l’augmentation de la précarité et de la grande pauvreté dans notre pays ». Et de rappeler le courrier commun envoyé par l’Unccas, début février, avec plusieurs associations d’élus (1) et grandes fédérations de solidarité (2), à Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, pour alerter le…
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