Bernard Stiegler : « Nous vivons la troisième révolution urbaine »

Bernard Stiegler
©S. Cordobes
Le 5 février 2019

Bernard Stiegler est philosophe, directeur de l’Institut de recherche et d’innovation au centre Georges-Pompidou, fondateur et président du groupe de réflexion philosophique Ars Industrialis. Il conduit depuis de nombreuses années une réflexion originale sur le lien entre technologies, en particulier la technologie numérique, et les mutations politiques, économiques, sociales, psychologiques. Son dernier ouvrage, Qu’appelle-t-on panser ? Au-delà de l’entropocène1, paru en novembre dernier, analyse les désordres de notre monde et sa trajectoire insoutenable. Pour y faire face, l’auteur souligne l’urgence d’inventer des alternatives au modèle dominant de développement. Le projet d’économie contributive qu’il mène à Plaine commune (Seine-Saint-Denis) constitue une de ces alternatives possibles. Elle met la question urbaine au centre de ses travaux. Entretien réalisé le 7 novembre 2018, à Lille, à l’occasion des 39e rencontres de la Fédération nationale des agences d’urbanisme (FNAU).

BIO EXPRESS 1981 : docteur en philosophie (EHESS). 1988-2001 : professeur de philosophie à l’université de Compiègne. 2002-2006 : directeur de l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique (IRCAM). 2005 : création du groupe de réflexion philosophique Ars industrialis. 2006 : création de l’Institut de recherche et d’innovation au centre Georges-Pompidou. 2015 : publication de L’emploi est mort, vive le travail !2 et de La Société automatique3. 2016 : publication de Dans la disruption : Comment ne pas devenir fou ?4 Vous avez dans votre œuvre philosophique longuement interrogé la…
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