Michel Lussault, géographe et professeur d’études urbaines à l'École normale supérieure de Lyon (ENS) a accordé en janvier dernier un entretien à Horizons publics au moment du lancement de l'École urbaine de Lyon (EUL) qu'il dirige. Il explicite la notion d'urbain anthropocène au cœur du projet pédagogique de cette nouvelle école qui entend rompre avec l'approche académique classique pour penser les mutations urbaines.
Vous avez travaillé sur l’urbanisation du monde. Vous vous intéressez maintenant à l’anthropocène, cette ère géologique qui succède à l’holocène et à partir de laquelle l’influence de l’homme marque le système Terre dans son ensemble. Le changement climatique, qui est une des manifestations les plus médiatisées de l’anthropocène, montre combien cette influence bouleverse l’équilibre du milieu que nous habitons. En quoi ces deux problématiques vous semblent-elles incontournables aujourd’hui pour les territoires français ?
L’urbanisation a transformé radicalement la société française en même…
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