La Convention citoyenne pour le climat suscite encore aujourd’hui des interrogations. Critiquée à son lancement, surmédiatisée à sa sortie… Les analyses divergent sur sa réelle utilité. Toujours est-il que l’exercice a séduit. D’autres collectivités, villes, métropoles et Région ont depuis initié des conventions. Qu’apportent véritablement ces formats au débat démocratique ? Quelles seraient les conditions pour que les conventions citoyennes soient une réussite et qu’elles aient un impact ? Tentons ici d’analyser un « phénomène » nouveau – du moins dans sa forme – en France.
À quoi fait référence une convention citoyenne ?
Popularisée avec la Convention citoyenne pour le climat, la « convention citoyenne » ne renvoie pas à un format précis. C’est d’ailleurs le cas de la majorité des démarches de participation et de consultation. L’organisation d’un budget participatif ou d’un conseil de quartier, par exemple, ne révèle pas la manière dont la concertation va être menée par la collectivité, ni n’en fixe l’ambition en termes de co-construction et d’influence sur la décision. La majorité des dispositifs de concertation, réglementaires ou facultatifs ne font pas l…
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