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Campus connectés : laboratoires de l’enseignement supérieur pour les territoires et préfiguration de l’université du futur ?

Caroline en BTS diététique, deuxième année au Campus connecté de Nevers, lors d’une visite de Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et de Denis Thuriot, président de Nevers agglomération, le 21 janvier 2022.
©Crédit : Nevers agglomération
Le 25 mars 2022

En 2019, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation lance l’opération Campus connecté. L’idée consiste à installer des campus au sein de tiers-lieux sur des territoires où les vocations étudiantes sont plus difficiles et parfois inaccessibles. 89 sites sont désormais en expérimentation en métropole et dans les territoires ultra-marins jusqu’à 2025. Horizons publics vous propose une plongée au cœur de ce dispositif unique au monde à ce jour, sur les sites de Nevers et d’Autun en Bourgogne.

Petite histoire des Campus connectés

En juin 2019, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) se rend au Sénégal pour inaugurer le campus franco-sénégalais de Diamniadio1. Pierre Beust, chef de projet Campus connecté au ministère, raconte : « La ministre est rentrée confortée par l’idée que la formation à distance pouvait être une réponse intéressante de l’enseignement supérieur aux besoins de publics qui ne fréquenteraient pas les campus traditionnels. L’idée n’était pas de faire comme à l’université virtuelle du Sénégal (UVS), parce que les universités françaises sont déjà actrices de la formation à distance avec 30 à 40 000 étudiants globalement. La question était d’y amener des personnes qui à ce jour peuvent s’en détourner. » Dans les territoires éloignés des métropoles, 40 à 50 % des jeunes peuvent en effet renoncer à l’enseignement supérieur. Une étude de Claudine Pirus de 20212 montre qu’ils perdent entre 12 et 17 % de chances de faire des études supérieures par rapport aux urbains.

Le dispositif est monté en quelques mois. Le MESRI décide de s’adjoindre le service des collectivités locales. La labellisation « Campus connecté » sera déployée dans des tiers-lieux ou des locaux municipaux, fibrés et conviviaux. Les étudiants pourront choisir parmi un vaste catalogue de formations à distance sur tout le territoire (environ 60 mentions de licence, plus de 180 masters, 17 brevets de technicien supérieur [BTS], etc.) offrant les mêmes diplômes nationaux que la formation présentielle. Ils devront s’inscrire auprès d’un établissement (pour les primo-entrants via Parcoursup comme les autres étudiants) avant de déposer un dossier auprès du campus. Ils seront suivis par des tuteurs (1 pour 20 étudiants maximum). Une première expérimentation a été lancée durant l’été 2019 pour 13 labellisés « Campus connecté ».

Le dispositif a bénéficié l’année suivante d’un financement sur le programme d’investissements d’avenir pour un montant de 25 millions d’euros. En 2022, ils sont 89 a être labellisés « Campus connecté » et alors que certains sont juste en train d’ouvrir, ils accueillent déjà plus de 1 000 étudiants sur la métropole et les territoires ultra-marins.

Après deux ans de mise en place, Pierre Beust estime qu’il y a finalement « presque autant de situations que de Campus connectés » à ce jour : « En Guyane (à Saint-Laurent-du-Maroni) comme sur le territoire métropolitain (Tarare3, Cahors ou Foix en Ariège), certaines villes peuvent être isolées géographiquement. À l’inverse, vous pouvez avoir des Campus connectés dans un milieu urbain répondant à d’autres formes de distances que celle géographique, par exemple, à Marseille au cœur des quartiers nord, géré par l’association Les apprentis d’Auteuil4. Il y a aussi l’exemple de Font-Romeu : cette fois-ci, nous sommes au cœur d’un environnement montagnard avec des étudiants sportifs de haut niveau. » Pierre Beust cite également des Campus connectés « déconnectés » en milieu carcéral (centre pénitentiaire de Caen5, prison des femmes de Rennes) « avec des mécanismes de box qui permettent d’amener dans la prison des environnements numériques de travail off-line ».

L’exemple de la Bourgogne : Nevers et Autun

À Nevers, le projet est installé dans une ancienne caserne, proche de la gare, aux côtés des étudiants infirmiers, kinés et du parcours spécifique accès santé (PASS ; études de médecine à distance). Le campus est logé dans les locaux de l’Inkub, un tiers-lieu dédié aux entreprises de la région. Le maire et président de l’agglomération de Nevers, Denis Thuriot, revient sur la naissance du projet : « Pour moi l’enseignement supérieur contribue à la relance de Nevers. Nous sommes passés de 2 000 à 3 000 étudiants sur l’agglo ces dernières années. Dans ce contexte, le Campus connecté est une façon moderne, à distance, de bénéficier de filières d’enseignements, de garder des jeunes, d’en faire venir d’ailleurs, de faire découvrir la région. Pour moi, cela a un lien avec le développement, l’attractivité, le social aussi, en créant des liens intergénérationnels pour des villes qui se dépeuplaient et perdaient en génération de jeunes. » Denis Thuriot, avocat de métier, porte un regard franc sur l’enseignement actuel : « Quand j’en discutais au début avec des doyens et présidents d’université, on me disait : “C’est inégal, parce que les autres étudiants sont en amphi.” Permettez-moi d’être familier, mais tout cela c’est du pipeau ! On sait très bien que les amphis sont bourrés et que beaucoup d’étudiants suivent les cours à distance. D’ailleurs, les résultats le démontrent : à enseignement et examens équivalents, les résultats de ce dispositif sont au moins aussi bons que dans des grandes villes universitaires. »

De la théorie à la pratique : témoignages d’étudiants de Nevers

25 étudiants ont intégré la promo en 2019 et le Campus connecté compte à ce jour 42 étudiants (dont une cohorte de 12 orthoptistes). Des espoirs de l’équipe de rugby de Nevers, l’USON (pour union sportive olympique nivernaise) l’ont intégré. Le campus leur permet de continuer leur carrière de sportif et de suivre des études supérieures, rendues obligatoires par la fédération de rugby. Pauline en fait partie : native de Nevers, elle a 19 ans et s’est inscrite en deuxième année de sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) à Grenoble après avoir commencé ses études de sport au Creusot, Grenoble étant la seule université à proposer ces études à distance. Pauline s’y rend à deux reprises pendant trois semaines pour passer ses examens et ses épreuves sportives. Le reste du temps, les cours sont sur une plateforme : « Nous avons des groupes, des forums, des visio avant les examens. C’est super clair », explique-t-elle.

Thomas, 21 ans, a entamé une licence d’informatique à Lyon, qu’il décide d’arrêter en raison de troubles anxieux : « Mon motif, c’est la santé », explique-t-il. Pendant le confinement, il entend parler du campus de Nevers et décide de candidater pour s’inscrire en lettres modernes à l’université de Toulouse. Caroline, 20 ans, explique que Parcoursup ne lui a pas permis de suivre des études d’infirmière. Elle s’inscrit à un brevet de technicien supérieur (BTS) de diététique avec le Centre national d’enseignement à distance (CNED) de Grenoble via Campus connecté. Le site se trouve à une demi-heure de chez elle. Lucas, 21 ans, quant à lui, a arrêté ses études de management pendant le confinement et repris une formation dans l’immobilier. Il explique que « l’avantage du campus est que l’étudiant n’a pas la pression qu’il y a à l’université. Ici, il n’y a pas de notion de concurrence. Il y a moins de monde, moins de brouhaha, plus de calme ». Enfin, le cas de Mathilde est emblématique d’un ensemble de parcours : âgée de 26 ans, est aussi native de la région. Elle commence par des études de psychologie à Clermont-Ferrand. Comme elle doit travailler, elle décide de les poursuivre à distance, mais travailler seule ne lui convient pas. Une amie lui parle du campus de Nevers. Elle s’y inscrit en licence d’anglais. Mathilde a ainsi connu l’université, le CNED, le Campus connecté, et c’est cette dernière formule qui lui convient le mieux : « Cela me permet d’avoir un travail comme surveillante de lycée, juste à côté d’ici. Je suis autonome financièrement. On reçoit les cours par écrit et cela permet de gagner du temps. Je travaille à mon rythme. Grâce au campus, j’ai des horaires, je suis obligée d’être là, cela me permet d’être dans une ambiance de travail et je travaille plus. La vie universitaire ne me manque pas, car j’en ai déjà eu une, et j’ai des amis ici », explique-t-elle.

En ce qui concerne la vie sur le campus, Thomas a proposé la création d’un bureau des étudiants (BDE) en 2021, dont Pauline est désormais présidente : « Le fait de sortir de sa bulle de travail, avec des animations, c’est important. Ici, on a le sentiment de faire partie d’un groupe », explique-t-il. Seule Pauline regrette un peu la vie étudiante des grandes villes : « À Dijon, la ville donne envie, ça bouge quoi », dit-elle. Mais cela n’est en rien rédhibitoire. Cette année, le BDE a organisé une journée d’intégration, un quiz de culture générale, et signe que le groupe s’insère peu à peu dans la vie étudiante locale, prépare un tournoi de Touch rugby intercampus, qui aura lieu le 31 mai 2022.

Le rôle précurseur des tuteurs

Les étudiants ont une obligation de présence de 16 à 20 heures par semaine. Marie-Line Prodhon, la coordinatrice du campus et du PASS Nevers, explique que cette obligation n’est pas rigide et qu’elle s’adapte aux profils de chacun. Mais ce qui fait toute la différence dans le dispositif est la présence de tuteurs. À Nevers, ils sont 5 et travaillent chacun entre 4 et 8 heures par semaine. Ce sont principalement des enseignants de l’Éducation nationale avec des spécialités. Esther est une tutrice d’origine néerlandaise, chargée d’accompagner les élèves en anglais. Elle explique que Christophe Lasserre, chef de service de l’enseignement supérieur de l’agglo, constatant la présence d’anglais, de maths, de français, d’économie dans la plupart des formations a pressenti la nécessité de recruter des tuteurs capables d’accompagner les étudiants dans ces disciplines. Esther propose une séance d’une heure de tutorat 100 % anglais par semaine à tous les étudiants : « Ils font surtout de l’oral car, constate-t-elle, même dans les licences d’anglais, cela manque cruellement de pratique. » Lorsque les étudiants ont besoin d’aide, ils prennent rendez-vous et Esther pousse l’accompagnement plus loin avec les licences d’anglais. Elle explique qu’elle ne connaît « pas beaucoup d’étudiants travaillant dans ces conditions ». En interrogeant Dominique, tuteur en économie et prof d’éco-gestion en lycée à Nevers, on comprend que ce campus est bien plus qu’un espace de travail connecté. Pour Dominique, « le campus, c’est une nouvelle façon de faire de l’enseignement. Par rapport au référentiel de la classe, ici nous sommes toujours dans la spontanéité, l’adaptation. Nous sommes poussés à bout intellectuellement. Quand je viens au campus, je ne viens surtout pas pour être prof. Ici, il faut être inventif. C’est l’étudiant qui pilote », explique-t-il.

En 2022, ce sont 89 campus connectés qui sont labellisés et alors que certains sont juste en train d’ouvrir, ils accueillent déjà plus de 1 000 étudiants sur la métropole et les territoires ultra-marins.

Interrogés sur le rôle des tuteurs, les étudiants de Nevers confirment : « Si nous n’avions pas de tuteurs, ce serait compliqué, indique Pauline, cela permet de se mettre au travail. Ils nous permettent de nous organiser. Ce sont des adultes qui ont une expérience de vie, une autre vision du monde. Sans eux en face, il est certain que nous serions noyés. » Les étudiants remarquent que le tutoiement a fait « tomber les barrières ». Caroline souligne que les tuteurs jouent un rôle déterminant dans l’accompagnement administratif. À Nevers, c’est Marie-Line qui s’occupe des dossiers d’inscription au BTS et organise même la surveillance des partiels à distance pour l’université de Besançon. Les tuteurs assurent aussi l’aide dans la recherche et le suivi de stage. Si tous semblent satisfaits des relations avec leurs universités de rattachement, seule Caroline, inscrite au CNED, trouve à ce jour lacunaires les cours envoyés, « bourrés de fautes d’orthographe et qui n’ont parfois aucun sens ». Ce manque d’accompagnement l’amène à travailler davantage que ses camarades.

De l’avis de tous, c’est bien la récente identité professionnelle du tuteur qui apparaît comme l’élément nouveau du dispositif. « Dans les fab labs le métier de médiateur scientifique est apparu, explique Pierre Beust. Cette fois-ci, on peut parler de médiateur dans la pédagogie. » Pour le promouvoir, le MESRI a rédigé un référentiel du métier, organise des sessions d’échange et de formation en ligne sur des thématiques, comme le handicap. Les tuteurs peuvent échanger sur le réseau Whaller, un MOOC a été créé, et une journée nationale des Campus connectés est organisée les 29 et 30 mars 2022.

Le campus d’Autun : des coachs généralistes

Le campus d’Autun, à 100 km de Nevers, accueille 25 étudiants. Nous interrogeons sa directrice Mathilde Cotini et Zohra, l’une des deux coachs, ainsi qu’Émilie, étudiante en licence de psychologie (3année) à l’université Clermont-Ferrand. La ville d’Autun a confié la gestion du campus à l’association Autunois Morvan développement formation (AMDF), spécialisée dans l’ingénierie de formation et la location d’espaces pédagogiques. Un espace de 300 m² est dédié aux étudiants du campus. Les recrutements de coachs sont différents de ceux de Nevers : « Nous avons fait le choix de ne pas recruter d’enseignant, puisque les filières et spécialisations sont très vastes. Par ailleurs, nous n’employons pas le mot “tuteur”, qui a une connotation négative, mais plutôt celui de “coach” », explique Mathilde Cotini. Zohra a un parcours de travailleuse sociale et de conseillère en insertion professionnelle auprès des jeunes adultes. Émilie détaille comment Zohra lui apporte de l’aide : « Par exemple, en méthodologie, j’avais des soucis de compréhension sur certains cours. Je retranscris à Zohra ce que j’ai compris du cours, puis elle m’interroge sur le fond ce qui m’aide à appréhender et approfondir celui-ci, si je n’ai pas les éléments de réponse. Les coachs viennent en appui aussi, pour les recherches de stages et de jobs étudiants. » Émilie est en attente d’un « étudiant mentor » désigné par l’université de Dijon notamment pour « les stats ».

Caroline en BTS diététique, deuxième année au Campus connecté de Nevers, lors d’une visite de Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et de Denis Thuriot, président de Nevers agglomération, le 21 janvier 2022.

Alexandre Fournier, vice-président de l’Université de Bourgogne en charge du numérique et du suivi des Campus connectés, nous explique le rôle de l’université de proximité à Dijon. Elle proposera de faire visiter le campus et notamment la bibliothèque universitaire aux étudiants : « La deuxième action est la mise en place d’un mentorat étudiant, de 2 à 4 heures par semaine. Ce sont des étudiants qui ont envie d’apporter leur expérience. » La troisième action consistera à cibler les conférences et les événements en ligne de l’Université de Bourgogne susceptibles d’intéresser les étudiants.

Les Campus connectés, précurseurs de l’université du futur ?

« Aujourd’hui en France, 44 % des étudiants inscrits en licence obtiendront leur diplôme, cela veut dire que la moitié reste sur le carreau », nous rappelle Christophe Lasserre. Au campus de Nevers, le taux de réussite global la première année a été de 57 % (soit identique qu’au niveau national) et de 75 % la seconde année. À tel point que l’on peut se demander si les « profils atypiques » mis en avant par les campus : sportifs, mères de famille, étudiants présentant des problèmes de santé, familles défavorisées, retraités, ou encore réfugiés, ne sont pas en réalité la norme de ces singularités rendues invisibles par un enseignement marqué par la massification.

Pour Pierre Beust : « Il y a quelque chose qui est plus profond dans cette expérience. On commence à comprendre qu’un étudiant, c’est un citoyen qui vit quelque part. Ses conditions de vie ne sont pas sans lien avec ses conditions de réussite académique. Il faut donc s’occuper de la vie des étudiants. »

Christophe Lasserre reconnaît être dans un véritable laboratoire, à tel point qu’en poussant les extrapolations dans la discussion, il se questionne : « Dans le futur aurions-nous encore besoin des universités ? » Une inversion des pôles s’est d’ailleurs déjà produite.

Pendant les confinements, des Campus connectés, étant des tiers-lieux portés par des collectivités locales, ont pu rester ouverts quand localement la situation sanitaire le permettait. Ainsi, quand tous les étudiants avaient basculé du présentiel au distanciel, ceux vivant à proximité d’un Campus connecté ont pu y être accueillis et suivre leur formation à distance avec un lien régulier avec le tuteur.

Nous interrogeons Pierre Beust sur le maillage du dispositif et l’avenir des nombreuses zones blanches restantes : « La logique n’est pas d’aller imposer un maillage, répond-il. On pense que les projets bien pensés, sont portés par des collectivités locales. Elles connaissent leur territoire. Ce sont elles qui savent si elles vont pouvoir s’autosaisir de ce projet. » Les campus devront, par ailleurs, trouver leur propre financement à partir de 2025. Pierre Beust cite les régions de Normandie et d’Occitanie qui ont pris en charge le dispositif et « pourraient faire tache d’huile ». À Nevers, le maire et président de l’agglomération Denis Thuriot remet les questions en perspective : « Je travaille cette anticipation effectivement. Cela va venir assez vite. Je continuerai donc de mettre la communauté d’agglomération à contribution, et il faut que l’on continue d’être soutenus par l’État et la région. Mais, comme dans beaucoup de domaines, la proximité a un coût. Et c’est le coût de la démocratie parce que l’on voit que certains territoires ont été déconsidérés. Ce n’est plus le cas du nôtre. Au bout d’un certain temps cela a des conséquences politiques au niveau des extrêmes. Donc pour moi, ce sujet est aussi un enjeu de démocratie et d’équité. »

Si la capacité des Campus connectés représente encore à ce jour une goutte d’eau par rapport au nombre d’étudiants susceptibles de les rejoindre, ces nouveaux « tiers-lieux de l’enseignement supérieur » ont tout d’une pépite institutionnelle gagnant à être connue, à conditions de survivre à la prochaine mandature, de se développer sur bien d’autres territoires sans souffrir d’une croissance trop rapide ou encore d’une « privatisation » trop poussée de leur modèle. Autant d’enjeux pour les populations des territoires, et pour l’enseignement supérieur dans son ensemble, qui seront à suivre de près.

  1. https://www.jeuneafrique.com/emploi-formation/672591/senegal-les-contours-du-campus-franco-senegalais-se-precisent/
  2. Pirus C., Le parcours et les aspirations des élèves selon les territoires : des choix différenciés en milieu rural ?, étude, 17 sept. 2021, HAL SHS (https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-03347832).
  3. https://www.univ-lyon2.fr/universite/actualites-universitaires/inauguration-du-campus-connecte-de-tarare
  4. https://www.apprentis-auteuil.org
  5. Le Ridée C., « À la prison de Caen, des détenus peuvent suivre des cours connectés à la fac », Ouest France 11 sept. 2020.
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