« Une année de tous les records » : c’est en ces termes que Marie-Laure Denis, a résumé, le 15 avril dernier, le rapport d’activité 2018 de la CNIL, institution qu’elle préside. Un constat pas vraiment étonnant dans la mesure où le « fameux » RGPD (Règlement général sur la protection des données), « évènement majeur dans le monde de la protection des données », est entré en vigueur le 25 mai dernier. La nouvelle présidente de la CNIL en a profité pour annoncer la fin d'une certaine forme de tolérance liée à la transition en matière de RGPD. D'ici l'été, un guide pratique sur la protection des données personnelles à l’attention des collectivités locales va être également publié.
Les Français sont, en outre, de plus en plus sensibles à ces questions (70 % contre 65 %). Conséquences, le nombre des plaintes au sens strict reçues par la CNIL a bondi de plus de 30 %, pour s’établir à 11 077 en 2018. Ce chiffre n’englobe ni les signalements, ni les mails ou courriers provenant de correspondants « en colère » contre certaines pratiques douteuses qu’ils auraient pu subir. Quant au nombre de personnes éventuellement concernées par ces plaintes, elles seraient entre 30 et 50 millions, sachant que ces personnes ne sont pas forcément françaises, ni forcément uniques.
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