Revue

Dossier

Un dialogue toujours asymétrique entre l’État et les collectivités territoriales

Conférence nationale des territoires
©Florian David/Matignon
Le 15 octobre 2018

La Conférence nationale des territoires, instance de dialogue entre représentants de l’État et des collectivités territoriales, souhaitée par les associations d’élus locaux et créée en juillet 2017 par Emmanuel Macron a bien du mal à exister. Son fonctionnement et surtout ses dysfonctionnements constituent la dernière illustration de la relation difficile entre l’État et les collectivités territoriales, un dialogue asymétrique dans lequel l’État a toujours le dernier mot et fixe la règle du jeu, au risque de se piéger lui-même.

« La contractualisation financière proposée par l’État aux collectivités afin d’encadrer le niveau de leurs dépenses souffre des travers habituels de l’État : absence de dialogue réel, stigmatisation des collectivités préjugées dépensières, injonctions paradoxales entre les économies demandées aux collectivités et les dépenses publiques locales qu’il leur prescrit, mépris du rôle et de la place des communes », dénonce en conférence de presse François Baroin, président de l’Association des maires de France entouré de ses collègues représentants des départements et régions, Dominique Bussereau…
Cet article est réservé aux abonnés.
OU

Abonnez-vous à la revue Horizons publics

  • Formule Intégrale Pro

    6 numéros par an
    + 4 hors-séries
    + 10 comptes d'accès au site

  • Formule Intégrale Perso

    6 numéros par an
    + 4 hors-séries
    + 1 compte d'accès au site

S'abonner
×

A lire aussi