Vers une action publique « resilient by design » ?

Résilience
La démarche Réflexes Publics met en lumière l’intérêt des transformations publiques qui se sont déployées sur le terrain dans la crise.
©La 27e Région
Le 5 novembre 2020

Nous sommes loin d’avoir analysé toutes les implications de la crise du Covid sur le fonctionnement de l’action publique locale. Mais à travers la démarche Réflexes Publics, une enquête de terrain collaborative sur les transformations publiques par temps de crise, un premier enseignement se dégage avec force : l’intérêt de faire dialoguer résilience et transformation publique. Jusqu’ici, ces deux approches menaient deux chemins parallèles, souvent portés par des acteurs distincts. La gestion du (dé)confinement est venue démontrer leur nécessaire imbrication.

 

Pour révéler leurs convergences et leurs complémentarités, nous avons proposé à Noémie Fompeyrine, responsable de la Mission Résilience de la Ville de Paris, et Louise Guillot, cheffe de projet à La 27e Région, de croiser leurs regards pour esquisser les effets de la crise sur l’action publique.

La résilience et la transformation publique ont jusqu’ici mené deux chemins parallèles pour tenter d’adapter l’action publique aux défis du monde qui vient. Pourquoi leur croisement s’avère aujourd’hui nécessaire ? Et quels sont leurs apports mutuels ? Louise Guillot : La notion de résilience permet de ramener la question des finalités au centre. Dans les démarches de transformation publique, on finit toujours par se déporter sur les enjeux de méthode. On se focalise sur le « comment ? », avec la mobilisation de nouveaux outils et de nouvelles méthodologies. En questionnant la capacité de l…
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