Fabienne Buccio est préfète de la Gironde et de la région Nouvelle-Aquitaine. Non issue de l’École nationale d’administration (ENA), elle a gravi les échelons de la préfectorale progressivement. Elle est passée sur de nombreux territoires, de la Corrèze à la Seine-Maritime mais aussi par l’Élysée sous Jacques Chirac. Elle est aujourd’hui la première femme préfète de la région Nouvelle-Aquitaine. Fabienne Buccio revient dans cet entretien sur sa vision du métier, sa gestion de la crise sanitaire et ses espoirs pour la relance ou les liens avec les élus locaux.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir préfète ?
Je n’étais pas programmée pour être préfète, ni familialement, ni par mes études, ni par ma volonté. Je préfère être honnête. Cela ne m’empêche pas, aujourd’hui, d’adorer mon métier. J’aime le faire. Pour en arriver là, j’ai grimpé les échelons progressivement. Du concours d’entrée aux instituts régionaux de l’administration à mon poste actuel de préfète de région. J’ai découvert les métiers de l’État. Ce que j’appelle « les métiers de l’intérêt général ». J’ai tout de suite aimé ça. En préfecture, j’ai apprécié la diversité des sujets à traiter…
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