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Fabienne Buccio : « Notre pays est clivé politiquement. Le besoin de l’État est essentiel »

Fabienne Buccio
Fabienne Buccio est nommée le Le 27 mars 2019 en Conseil des Ministres, préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, préfète de la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, préfète de la Gironde (hors classe). Elle est la première femme à occuper ce poste.
©Préfecture de la région Nouvelle-Aquitaine
Le 17 juin 2021

Fabienne Buccio est préfète de la Gironde et de la région Nouvelle-Aquitaine. Non issue de l’École nationale d’administration (ENA), elle a gravi les échelons de la préfectorale progressivement. Elle est passée sur de nombreux territoires, de la Corrèze à la Seine-Maritime mais aussi par l’Élysée sous Jacques Chirac. Elle est aujourd’hui la première femme préfète de la région Nouvelle-Aquitaine. Fabienne Buccio revient dans cet entretien sur sa vision du métier, sa gestion de la crise sanitaire et ses espoirs pour la relance ou les liens avec les élus locaux.

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir préfète ?

Je n’étais pas programmée pour être préfète, ni familialement, ni par mes études, ni par ma volonté. Je préfère être honnête. Cela ne m’empêche pas, aujourd’hui, d’adorer mon métier. J’aime le faire. Pour en arriver là, j’ai grimpé les échelons progressivement. Du concours d’entrée aux instituts régionaux de l’administration à mon poste actuel de préfète de région. J’ai découvert les métiers de l’État. Ce que j’appelle « les métiers de l’intérêt général ». J’ai tout de suite aimé ça. En préfecture, j’ai apprécié la diversité des sujets à traiter.

Comment s’est passé votre début de carrière ?

À l’époque, on n’entrait pas dans le corps préfectoral facilement. Il fallait passer par une période de test. Mon mari a suivi avec les deux enfants. Il a joué le jeu. J’ai été nommée dans l’Orne, à Alençon. L’aventure a commencé. Puis j’ai intégré le corps préfectoral et j’ai passé l’intégration, le grand oral et j’ai commencé ma carrière de sous-préfète. Mon goût pour ce métier n’a ensuite fait que s’amplifier. Après, dans une carrière, il y a des hasards et des rencontres. J’ai été nommée directrice de cabinet en Corrèze. C’était au moment de la tempête de décembre 1999. Elle a été compliquée à gérer car le préfet n’était pas sur place. C’était le territoire d’un certain Jacques Chirac. Il m’a « repéré » et quelques années plus tard, en 2003, j’ai été appelée par son directeur de cabinet pour savoir si je voulais rejoindre l’Élysée. Quand j’ai débarqué, je me souviens que tout le monde se demandait ce que je faisais là. Je n’étais ni du réseau « mairie de Paris », ni marquée politiquement. Pour moi, c’était quelque chose d’incroyable d’être à l’Élysée. Néanmoins, cela a été une expérience extraordinaire. J’y ai travaillé quatre ans. J’ai pris des leçons d’humilité. On apprend beaucoup dans mon métier et c’est bien.

Quand on imagine un préfet, on ne pense qu’à l’ordre public : ce n’est que la partie visible de l’iceberg.

Vous avez appris des choses avec Jacques Chirac ?

Quand il m’a reçu dans son bureau pour la première fois, il m’a dit : « Je ne veux pas savoir pour qui tu votes cela n’a pas d’importance. J’ai juste envie de savoir si tu veux travailler pour moi ? » Je l’avais vu se comporter en Corrèze sur des choses qui m’ont marqué dans mon sens de l’intérêt général. Par exemple, avec un petit journal communiste local. Il ne disait que du mal de Jacques Chirac mais à un moment il s’est trouvé en très grandes difficultés financières. Jacques Chirac les a financés sur ses fonds personnels. J’ai beaucoup apprécié la démarche. Cela m’a interpellé car c’est comme ça que je ressens les choses. Il y a beaucoup de flash qui nourrissent celle que je suis devenue. Je veux faire avancer les dossiers. J’ai horreur quand on me dit que ce n’est pas possible ou que l’on ne va pas y arriver.

Justement, préfète, est-ce un poste où l’on peut faire bouger les choses ?

Oui, je vous le confirme. On arrive à faire bouger les lignes. Je le constate dans mon quotidien. Par exemple, actuellement nous sommes en train de régler le dossier du Signal1 qui est emblématique pour la région. Nous allons signer les premières indemnisations. Mais nous n’avons pas forcément les plus grandes satisfactions sur les plus grands dossiers. Cela peut être sur des projets que la presse ne voit même pas. Il y a de l’humain aussi.

Quelle est votre manière de fonctionner ?

Quand on me présente un dossier et qu’il faut faire des choix, la première des questions que je me pose, c’est son impact sur le territoire. Je ne suis pas une solitaire. Je travaille en commun et mes équipes connaissent tout de mes dossiers. Je les écoute aussi : je pense que l’on n’est pas obligé d’être tout le temps d’accord. Quand je prends une décision, je décide ce qui est le plus en règle avec ma conscience de manière à avoir le plus de facilités possibles à la défendre. Si vous décidez en vous disant qu’il faut que ce soit équilibré politiquement, c’est rarement la bonne idée qui ressort.

Justement dans le rôle du préfet, comment faire pour mettre une touche de subjectivité dans le costume du quotidien ?

C’est une question qui revient souvent. Quand on imagine un préfet, on ne pense qu’à l’ordre public : ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Importante certes, car c’est là que vous êtes très visible. Mais je ne fais pas de l’ordre public tous les jours alors que je fais de l’économie et du social chaque jour. Je me sens assez libre. Je ne suis pas inconsciente. J’ai un cadre : celui de la loi. Après je connais bien les dossiers sensibles qui peuvent remonter au national. Si je sais que ceux que je vais contrarier vont en parler au niveau national, j’avise. Je préviens en expliquant ce que je m’apprête à faire. S’il y a une contre-indication, je suis à l’écoute mais sinon j’y vais ! Je suis rarement bloquée. Beaucoup moins que ce que s’imagine le citoyen ordinaire.

C’est vrai que l’image du préfet souffre d’un côté descendant...

Je ne vois pas un préfet comme ça. Je le vois beaucoup plus à l’horizontale qu’à la verticale. C’est une réflexion que j’ai pu faire à un élu local ici, Alain Rousset (président de la région Nouvelle-Aquitaine). Je lui ai dit : « Je suis beaucoup plus libre que vous. » C’est comme ça que je le vis. Quand les élus locaux prennent une décision, ils se posent la question de la réaction de leur électorat. Je n’ai pas ce sujet-là. Je suis totalement libre dans mes décisions. On ne fait jamais l’unanimité. Moi, mon seul intérêt, c’est de défendre l’intérêt général. Le projet qui profitera le plus au territoire et au plus grand nombre de personnes. Je ne critique pas les élus en disant ça. À leur place, je me poserais les mêmes questions qu’eux. Ils recherchent des électeurs. Moi, le territoire ne m’a pas choisi. J’ai été nommée. Je n’ai pas choisi le territoire. Je suis totalement libre pour le servir. C’est toute la force de l’État. Combien de fois les élus viennent me voir en me disant sur un dossier qu’il n’y a que moi pour mettre tout le monde autour de la table. Par moment, il faut savoir oublier la politique et se battre pour que le territoire gagne.

Le préfet peut mettre tout le monde autour de la table. Par moment, il faut savoir oublier la politique et se battre pour que le territoire gagne.

Votre vision, c’est préfet fédérateur ?

Exactement, et plus que jamais. Notre pays est clivé politiquement. Le besoin de l’État est essentiel. Un État de proximité est nécessaire. À mon échelle, j’ai le sentiment d’être proche des citoyens. J’ai des sous-préfets, ils connaissent bien leurs élus. Ils ont une proximité et un réseau. Ils peuvent faire remonter ce qui est bon ou ne l’est pas. Le réseau de la préfectorale a fait ses preuves dans l’histoire. Il continue à les faire même si nous ne sommes pas forcément très audibles. Pendant longtemps, j’ai pensé que ce n’était pas grave et que le principal était dans le fait de faire avancer les dossiers. Je me le dis moins aujourd’hui. Je pense que c’est important que l’on sache ce que fait une préfecture et ce que fait l’État. Sinon le citoyen ne va pas reconnaître le travail que fait l’État. Il se rendra compte de notre importance quand il n’y aura plus assez d’État de proximité.

Souffrez-vous d’une vision souvent évoquée d’un État « déconnecté » ?

Les citoyens ne se rendent pas toujours compte de l’utilité de l’État même s’il n’est pas parfait. Nous devons être très vigilants aussi aux messages que l’on fait passer. C’est valable pour les fonctionnaires ici mais aussi pour les élus locaux. Notre société manque un peu de courage. De courage dans les décisions. De courage dans la prise de responsabilités. Et de courage de se mettre soit même en danger quand on croit en quelque chose. J’ai un exemple qui date d’hier notamment2 : je découvre dans le journal régional un article où le maire évoque une baisse des dotations de l’État pour expliquer la hausse de la fiscalité locale. Mes équipes sont allées rechercher les montants, il a reçu plus de fonds que les autres années. Je lui ai écrit pour lui dire que ses propos n’étaient pas justes. Mais c’est plus facile de dire que c’est la faute de l’État...

Quelle est votre vision des contrats de relance et de transition écologique (CRTE) ?

J’ai essayé de montrer aux élus que c’était l’occasion de se projeter sur une vision pour plusieurs années plutôt que de faire du cas par cas. Avec l’argent de la relance, il y a de quoi faire. Je voudrais aussi que l’on mette un peu plus que de l’argent et des projets dans le CRTE. Par exemple, en Gironde, j’aimerais que l’on écrive quelque chose sur les plans locaux d’urbanisme intercommunaux (PLUi). Il faut arrêter de voir l’urbanisme à l’échelle d’une seule commune ce n’est pas possible. Je pense que c’est une occasion de prendre des engagements sur l’artificialisation des sols. On peut aller beaucoup plus loin dans les engagements écologiques.

C’est l’occasion de monter des projets ?

J’aimerais bien que l’on trace des lignes. Nous devons réussir à permettre aux élus de se projeter sur cinq années. Je trouve que c’est bien qu’ils ne soient pas omnibulés par ce que réclament, à tort ou à raison, les habitants. Pour moi, un bon élu, c’est une personne qui est aussi en capacité de dire non. Un maire doit aussi montrer le chemin. Quand ses électeurs se trompent, il doit expliquer pourquoi. Je suis certainement un peu utopiste.

Quelle est votre vision du préfet du futur ?

Être au contact avec la population et la société est la force de ce métier. Le préfet doit avoir une grande capacité à s’adapter et à évoluer. Nous avons plus de 200 ans d’existence. Bonaparte nous a créé en 1800. Nous pouvons voir que le métier a beaucoup évolué. Il voulait un « petit Napoléon » à la tête de chaque département... La Ve république a fait beaucoup de bien à tout cela. Le général De Gaulle a compris que l’intérêt de la société se trouve dans la recherche d’une stabilité. Les citoyens peuvent faire changer les gouvernements. C’est leur droit. Mais il faut garder une stabilité sur le territoire. Je considère que le corps préfectoral est la colonne vertébrale du pays. Notre métier doit aussi être apolitique. C’est essentiel.

Les citoyens peuvent faire changer les gouvernements. C’est leur droit. Mais il faut aussi garder une stabilité et je considère que le corps préfectoral est la colonne vertébrale du pays.

Et quel peut être le rôle pour le préfet à l’échelle nationale ?

Le préfet peut être vu parfois comme dérangeant par les ministères. On est au bout de la chaîne de décision. C’est vrai que parfois quand on voit arriver une circulaire on se demande comment nous allons faire pour l’expliquer et l’appliquer. Nous nous devons de tenir un langage de vérité vis-à-vis du national. Actuellement, les préfets font des synthèses toutes les deux semaines. Je trouve que c’est bien. Cela peut être sur une thématique de notre choix ou sur des thématiques imposées. Ces lignes-là ne doivent pas servir à dire que tout va bien. Notre rôle est de dire ce qui a marché, et pour quelle raison, mais aussi ce qui n’a pas fonctionné et pourquoi.

Comment réussir à simplifier ? C’était un des points avancés par les Gilets jaunes...

Je suis d’accord pour dire que tout est encore trop compliqué. Si vous regardez dans le passé, tous les gouvernements ont dit qu’ils allaient simplifier. Je ne doute pas de la volonté politique. Mais on voit bien que ce n’est pas gagné. Ce n’est pas simple. D’abord il faut que le citoyen comprenne qu’il y a le droit qui est ce qu’il est et on ne peut pas s’en affranchir. Dès que l’on sort des clous, on peut rapidement voir un arrêté préfectoral cassé pour un vice de forme. Le citoyen est de plus en plus dans le monde de l’immédiateté. Pour les Gilets jaunes, il aurait fallu que tout soit changé six mois après. Je pense que l’on peut montrer la volonté de le faire. Pour le ressenti du résultat, il faut plus de temps.

Comment se sont passés ces douze derniers mois ? Le rôle de préfète pendant une crise sanitaire ne doit pas être simple...

Chaque citoyen français a vécu, dans sa vie personnelle et professionnelle, une expérience unique dont il se serait bien passé. Ce n’est d’ailleurs pas du tout terminé même si on peut espérer qu’en vaccinant on va s’en sortir. Habituellement, je pense que dans une crise, il faut un seul chef. Là, nous avons pris les décisions à deux têtes avec l’agence régionale de santé (ARS). Nous avons essayé d’être dans une complète transparence. Nous avons créé des cercles de concertation. Ils marchent bien. Par exemple, chaque vendredi matin, nous sommes en visio avec l’ARS. Nous avons trois réunions à la suite d’une heure chacune. Nous commençons avec les parlementaires du département, toutes tendances politiques confondues. Nous leur donnons des informations et menons un travail de remontée d’informations. La deuxième réunion se fait avec ceux que j’appelle les « grand élus », c’est-à-dire le conseil régional, le département, la métropole, la ville de Bordeaux, les présidents d’agglomération et les associations d’élus, notamment les maires ruraux. La troisième réunion se fait avec le monde économique. Souvent l’incompréhension naît de la non-communication.

La crise a-t-elle été l’occasion de montrer que l’État était capable de territorialiser ?

Il a fallu par moment adapter certaines décisions nationales à notre territoire. Il y avait du bon sens à mettre dans certaines situations présentées. Par exemple, en septembre 2020, la Gironde était en phase ascendante du virus avec Marseille. Nous avons eu le discours du premier ministre le vendredi ; il fallait annoncer une feuille de route le lundi. Nous avons travaillé tout le week-end avec l’ARS et l’ensemble des services puis j’ai fait valider notre plan par Matignon. Nous avons eu deux positions différentes avec mon collègue de Marseille. Le cabinet du Premier ministre a eu l’intelligence de comprendre nos différences, Bordeaux n’est pas Marseille et Marseille n’est pas Bordeaux, et les a validées. À Marseille, ils ont fermé les bars. Nous, non. Pendant le week-end, nous avons eu une longue conversation avec l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih). Nous avons beaucoup d’étudiants et de jeunes. Je préférais les voir dans des bars bien tenus qu’enfermés dans des chambres étudiantes. En revanche, nous avons été intransigeants sur les normes sanitaires à respecter. Nous avons réduit à six heures le délai pour se mettre aux normes avant fermeture administrative des établissements. Mes services m’ont alerté sur le fait que ça serait difficile à faire passer sur le plan du droit mais comme nous avions bien concerté les différents acteurs il n’y a eu aucun recours alors que nous avons fermé une vingtaine d’établissements. De nombreux collègues préfets m’ont par la suite appelé pour me demander comment nous nous étions adaptés.

Certains citoyens ont découvert l’existence des préfets lors de cette crise...

Malheureusement, on ne découvre souvent les préfets qu’en situation de crise. J’ai connu l’évacuation de la jungle de Calais sur un poste précédent. C’était la même chose. J’ai été très visible médiatiquement. Dans ce cas, il faut être le plus transparent possible et pédagogue. Il est impératif d’expliquer. Oser dire qu’il y a des choses que l’on sait faire et d’autres qui sont plus difficiles. Il ne faut pas rentrer dans un rôle. Quand on est préfet, on n’arrive pas forcément à tout bien faire. On trace une ligne pour arriver à un résultat. Il faut, ensuite, se donner les moyens d’y arriver. Une crise bien gérée où vous n’avez pas su communiquer va vous mettre dans une situation compliquée vis à vis des citoyens. Et surtout quand on a des difficultés sur le chemin de la crise, il faut les expliquer.

Est-ce facile d’être une préfète ?

Ce n’est pas plus difficile que d’être un préfet. Cela ne m’a jamais posé de problème. Cela a même pu être un avantage à condition d’en user sans en abuser. Certains élus savent qu’ils ne peuvent pas se comporter avec moi comme ils se comporteraient avec un préfet homme. Je n’ai pas de complexe. Je fais partie des pionnières dans mon métier. Il a fallu accepter certaines situations dans ma carrière... Et parfois des choses que j’ai pu vivre il y a vingt ou trente ans n’existeraient plus aujourd’hui. Je pense que le genre de la personne ne change rien. Ce qui compte c’est la personnalité. On est ce que l’on est. Chacun a des forces et des faiblesses. Avec ça, on avance.

Quand on est préfet, on n’arrive pas forcément à tout bien faire. On trace une ligne pour arriver à un résultat. Il faut, ensuite, se donner les moyens d’y arriver.

Cela peut même être une force ?

Je dois tout de même vous avouer, une fierté. Juste avant d’être nommée ici, il y a eu des bruits de couloirs et j’ai pensé que cela ne se ferait pas car j’étais une femme et que je n’avais pas fait l’ENA. Je me suis totalement trompée. Je crois en revanche qu’il y a quelque chose de plus profond dans les comportements. Cela vient sûrement de l’éducation de nos enfants : à une fille, nous allons lui dire de faire attention, à un garçon vous allez lui dire d’y aller et de s’affirmer. Plus tard, cela se retrouve. J’ai conscience de parfois m’être moi-même mise des barrières. Jamais il ne m’est venu à l’idée d’aller dire que je méritais mieux. Certains collègues peuvent le faire sans aucune gêne. Je crois que les femmes ont plus de réserve. Je suis féministe dans le sens où je suis pour la promotion des femmes pour leur qualité propre et non car elles sont des femmes. Mais je crois que nous avons tendance à être plus courageuses, plus résistantes...

  1. Un immeuble en bord de mer rattrapé par l’érosion du littoral ; Lafon C., « Immeuble Le Signal à Soulac-sur-Mer en Gironde : chronologie d’un naufrage annoncé », Sud ouest 1er avr. 2021, https://www.sudouest.fr/environnement/mer/immeuble-le-signal-a-soulac-sur-mer-en-gironde-chronologie-d-un-naufrage-annonce-1162328.php
  2. Cet entretien a été réalisé le mardi 20 avril 2021, à Bordeaux.
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