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L’alliance entre le public et les communs ou l’aube d’une nouvelle culture publique ?

Le 21 novembre 2019

L’action publique est actuellement confrontée à une montée en puissance d’acteurs de la société civile rassemblés sous la bannière des communs et de leurs commoners. Ils ne font pas que revendiquer une parole : ils existent par ce qu’ils font et ce qu’ils proposent pour l’intérêt général, au sein d’une culture plus ou moins affranchie du domaine public et régie par ses propres codes culturels. En attendant, cette terminologie qui recouvre

les communs environnementaux, urbains, ou liés au numérique et à la connaissance est en passe de devenir un mot-valise masquant des enjeux bien réels de la transformation des politiques publiques et du rapport à l’intérêt général. Enquête sur les relations et alliances actuelles entre action publique et communs.

Une histoire des communs à grands pas Les communs ou biens communs désignent la gestion de ressources par une communauté ouverte régie par des règles propres. Le droit de pâturage et de glanage, instauré en Angleterre au début du xiiie siècle, est présenté comme un moment inaugural et exemplaire. Ces droits assurent la survie des paysans et constituent un peu le revenu universel de l’époque. Ils se répandent en Europe jusqu’au xve siècle, jusqu’à l’époque dite des « enclosures » où le commerce mondial, notamment du textile, se développe. Les terrains communaux sont alors clôturés pour y…
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