Repenser les infrastructures, reconquérir l'objet route comme cela a été le cas pour certaines friches portuaires ou ferroviaires, repenser la place des mobilités douces dans les environnements urbains... Pour préparer la mobilité de demain, il est nécessaire de changer de paradigme en explorant le potentiel d'un autre modèle, celui de la route résiliente, celle des mobilités douces ne générant pas ou peu de pollution et de gaz à effet de serre. Retour sur la table ronde d’experts consacrée aux mobilités du futur organisée en septembre par la revue We Demain.
Après une brève allocution d’Aly Adham, président du Syndicat des Équipements de la route, l’anthropologue urbaine et géographe, Sonia Lavadinho, introduit le sujet. Elle rappelle l’ancienneté de l’objet « route » qui existe depuis les proto-villes, il y a 7000 ans. Par définition la ville est connectée, elle relie les êtres, ceux qui nous sont chers et ceux avec lesquels nous souhaitons faire commerce. On dit « je suis en route » lorsque l’on voyage par voie ferrée ou aérienne. Si l’on a « sur-associé » la route à la voiture au XXIe siècle, elle équivaut en réalité à l’occupation…
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