André Accary est président du département de Saône-et-Loire et premier vice-président du groupe de travail sur l’offre de soins à l’Association des départements de France. Son organisation souhaite un acte de décentralisation plus fort en matière de santé.
Comment avez-vous affronté la désertification médicale ?
La désertification médicale, cela fait des années qu’on en parle, mais rien ne change. Elle est partout dans nos territoires. En zone rurale, cela se voit tout de suite, comme lorsqu’une épicerie ferme. En zone urbaine, l’absence est davantage diluée, mais le manque est le même. En 2017, le département de Saône-et-Loire a dressé le constat. Il était alarmant. Nous venions d’enregistrer une baisse des effectifs médicaux de 11 % de 2007 à 2016, et le pire était à venir avec une baisse de 50 % des généralistes qui partiraient à la retraite…
Cet article est réservé aux abonnés.
OU
Abonnez-vous à la revue Horizons publics
-
Formule Intégrale Pro
6 numéros par an
+ 4 hors-séries
+ 10 comptes d'accès au site
-
Formule Intégrale Perso
6 numéros par an
+ 4 hors-séries
+ 1 compte d'accès au site
S'abonner