Élus de petite ville et participation citoyenne : un mandat municipal pas comme les autres

Le 6 février 2020

Avec l’évolution de la législation et la multiplication des initiatives citoyennes, la participation devient progressivement un passage obligatoire dans le parcours de l’élu local. Mais il l'exerce dans un contexte contemporain de crise de légitimité du politique, alors qu'il a peu été habitué à impliquer les citoyens à l'élaboration des décisions, du fait de codes de l'exercice du pouvoir très marqués par la verticalité.

 

La mise en place de démarches participatives suppose donc pour nombre d'élus et de techniciens de petites villes (entre 3 000 et 20 000 habitants) qui les accompagnent, d'opérer un « changement de paradigme » (Zetlaoui-Léger et al., 2015) vis-à-vis de la culture politique et professionnelle dont ils ont héritée. Or, le mandat 2014-2020 a fait l’objet d’un grand chamboulement pour les élus municipaux et en particulier ceux de petites villes peu préparés au confortement de l’échelon intercommunal.

Le mandat 2014-2020 : une épreuve pour les élus de petites villes L’élu local est aujourd’hui confronté à des enjeux multiples (diversification et complexification des enjeux à aborder, multiplication des échelons de décision, baisses des dotations…) qui dépassent bien souvent ses compétences et les moyens dont il dispose. Dans un contexte de « petite ville »[2], l’élu local se retrouve d’autant plus déstabilisé, voire démuni, que ses moyens humains et financiers sont particulièrement réduits et souvent mis en comparaison avec ceux des plus grandes collectivités comme le décrit l’architecte…
Cet article est réservé aux abonnés.
OU

Abonnez-vous à la revue Horizons publics

  • Formule Intégrale Pro

    6 numéros par an
    + 4 hors-séries
    + 10 comptes d'accès au site

  • Formule Intégrale Perso

    6 numéros par an
    + 4 hors-séries
    + 1 compte d'accès au site

S'abonner
×

A lire aussi