Seulement 5 000 élus, sur les 600 000 que compte le pays, se forment chaque année ! Faute de temps, manque de moyens, problème de délai et de rémunération pendant la formation, offre de formation insuffisante – notamment sur le numérique –, absence de volonté politique, etc. les raisons sont multiples. Pourtant, la formation des élus locaux en début de mandat est un vrai enjeu pour améliorer l’efficacité des politiques publiques. Et derrière cet enjeu, c’est aussi la question du statut de l’élu local qui se pose. Enquête sur les usages actuels et l’exercice libre de mise en perspective.
Résumé
Notre démocratie est fondée sur le principe de délégation de la décision publique à des citoyens élus. Cette fonction ne requiert aucune autre compétence de départ que « la capacité à se faire élire ». L’élu local est un bénévole, parfois indemnisé (le plus souvent pas), ayant à assumer un mandat, des délégations et une vie professionnelle dans la plupart des cas, sans certitude de pouvoir préserver l’intégrité de son emploi et de se faire réélire. Cette incertitude favorise, comme on le sait la course aux mandats, mais aussi la sur-représentation des retraités, fonctionnaires et…
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