Médecin, philosophe et neuropsychiatre, Boris Cyrulnik, qui vient de publier La nuit, j’écrirai des soleils1, a contribué à populariser en France le concept de résilience. Ses travaux explorent l’idée de notre capacité à reprendre le cours de notre développement, de notre vie, après un événement traumatique. Nous l’avons rencontré à l’occasion de la deuxième édition du « Forum Sécurité et résilience, l’enjeu des métropoles », organisée par la revue We Demain, au fort d’Issy-les-Moulineaux, siège de la direction générale de la gendarmerie nationale.
Pourriez-vous nous redonner la définition de la résilience ?
La résilience, c’est la reprise d’un nouveau développement après un blocage traumatique. Ce blocage peut être physique, psychologique ou social, c’est la même définition. Après tout blocage, c’est un mécanisme évolutif, c’est-à-dire que s’il y a un traumatisme psychologique, le cerveau arrête de fonctionner, le cerveau est hébété.
Que faut-il faire pour le remettre en marche ?
Si le traumatisme est social, c’est-à-dire si la société subit un effondrement, une guerre ou un blocage, comment faire pour la remettre en marche, non pas…
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