Aménagement de zones d’activités, cession de terrain, garanties d’emprunts, etc. Responsabilisées par l’État il y a plus de quarante ans, à l’issue de la promulgation des premières lois de décentralisation, les collectivités territoriales se sont, depuis, largement emparées de la compétence « développement économique ».
On peut bien sûr comprendre le souci initial des élus locaux de donner des opportunités d’emploi à leurs concitoyens tout en renvoyant une image positive, séduisante et mobilisatrice de leur territoire ; au-delà, c’est la logique « redistributive » qui les a incités à accueillir toujours plus d’entreprises pourvoyeuses, via l’impôt, de nouvelles ressources financières susceptibles d’être réinvesties dans la construction d’équipements ou le déploiement de politiques publiques jugées essentielles aux yeux des habitants. Pour autant, ce modèle qui a pu être décrit comme « vertueux » en son temps…
Cet article est réservé aux abonnés.
OU
Abonnez-vous à la revue Horizons publics
-
Formule Intégrale Pro
6 numéros par an
+ 4 hors-séries
+ 10 comptes d'accès au site
-
Formule Intégrale Perso
6 numéros par an
+ 4 hors-séries
+ 1 compte d'accès au site
S'abonner