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Gestion démocratique de l’incertitude : controverses et grands choix de bifurcation

Le 12 février 2023

La relation entre sciences, société et action publique se trouve confrontée à une nouvelle réalité, celle du dépassement des limites planétaires et de la mise en péril de l’habitabilité de la planète. Les controverses et conflictualités qui en résultent doivent pouvoir faire l’objet d’une transformation collective, politique et d’une traduction en politiques publiques. L’enjeu du débat démocratique est de permettre ces transformations pour atterrir sur des choix de bifurcation à la hauteur de tels enjeux. Les différentes voix qui s’expriment dans ce dossier incitent à reconnaître la place positive de la conflictualité dans notre démocratie et soigner les conditions de la délibération démocratique.

 

Enseignement, désertions et désobéissances soulignent ce besoin de sens et de s’interroger sur les finalités de nos choix. Une école, une science, une politique énergétique et climatique, un État, etc., au service de quel projet de société ? Les luttes locales et les combats judiciaires réclament une justice climatique. Elles disent aussi le besoin de réguler (lobbies, médias) et d’opérer un changement culturel et sensible.

Partons d’un constat de « distances » : une distance entre les sciences, le politique et la société, envenimée par une autre distance, celle entre la décision publique et les citoyen·nes. À cela il faut superposer la désaffection, la confiance brisée, la défiance – voire la désaffiliation tant envers la science que la politique –, et toutes leurs institutions. De ces distances résulte un sentiment d’impuissance ainsi que des choix fragilisés par nos incapacités à gérer l’incertitude, la controverse et les conflits dans un contexte de crises qui touchent à des enjeux vitaux comme celui de l’avenir de la Terre. La question est de grande envergure : nous ne prétendons pas la résoudre dans un dossier qui se contentera de donner à voir et à entendre des voix qui s’en saisissent, analysent, interpellent et expérimentent au croisement de ces nombreuses tensions et sur de nombreuses scènes. Enseignement, politiques énergétiques, médiation sensible, combats judiciaires, activisme, nouvelles arènes démocratiques, votation populaire, médiatisation, planification publique, etc., en seront les illustrations.

Chacune interroge à sa façon les conditions de gestion des controverses et des grands choix de bifurcation. Chacune combine « savoir-médiatiser-délibérer-agir », et même « défendre ». Toutes incitent à reconnaître la conflictualité, réunir les conditions de la délibération démocratique, politiser pour mieux choisir, comprendre les désertions et les désobéissances, réclamer justice, défendre et réguler, enfin opérer un changement culturel et sensible.

« Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêts, et qui se fixe comme modalité d’associer à parts égales chaque citoyen dans l’expression, l’analyse, la délibération et l’arbitrage de ces contradictions, en vue d’arriver à un arbitrage. »2

Reconnaître la conflictualité

Bruno Latour indiquait, au sujet des controverses, qu’elles ont aujourd’hui cours dans un contexte qui mêle incertitude en matière scientifique sur de nombreux sujets du quotidien (notamment, les téléphones portables et les nanotechnologies) et érosion de la confiance tant envers les institutions scientifiques que politiques. La conséquence est « que nous n’arrivons plus à clore un débat » 3 et que « désormais, chaque citoyen ne doit plus seulement apprendre mais enquêter pour découvrir qui sont les producteurs de savoirs, où sont les conflits, les intérêts, qui finance la recherche, etc. ». Reconnaître cela lui a permis de développer un enseignement spécifique, reposant sur une cartographie des controverses, au sein du projet nommé « Formation par la cartographie de controverses à l’analyse des sciences et techniques » (Forccast)4.

Un second levier qui permet, selon lui, de clore une controverse est « le débat démocratique », relevant « qu’un savoir indiscutable n’est pas compatible avec la démocratie ». Or, pour entamer cette dispute démocratique, notre société a sûrement besoin de reconsidérer son rapport à la conflictualité. De nombreux chercheurs (Hannah Arendt, Claude Lefort ou Jacques Rancière) ont soulevé l’importance de repenser la fonction politique et constructive de la conflictualité plutôt que de la taire, la disqualifier ou la réduire à une fonction destructrice et violente. La conflictualité est au cœur de la démocratie.

Considérer la conflictualité comme une richesse pour la construction politique – et même la planification de l’action publique – est ce dont témoignent Hélène Garner et Johanna Barasz, coordonnatrices du rapport de France Stratégie, Soutenabilités ! Organiser et planifier l’action publique5. Déclenché par le mouvement des Gilets jaunes en France, en 2019, et la difficile conciliation entre « fin du monde et fin du mois », les travaux collectifs qui ont donné lieu au rapport disent le besoin de reconnaître et de surmonter « les conflits de soutenabilités » : « Non seulement les défis environnementaux, sociaux et économiques sont gigantesques et interdépendants, mais ils amènent à confronter des enjeux à proprement parler vitaux entre lesquels il n’est pas question de choisir. » 6

Réunir les conditions de la délibération démocratique

L’enjeu du débat démocratique entre controverse, société et action publique est de permettre une transformation collective, politique et une traduction en politiques publiques à l’incertitude et la conflictualité.

La démocratie délibérative renvoie à l’intention d’un échange encadré, argumenté et éclairé entre citoyen·nes égaux·les. Parmi les espaces démocratiques qui rendent possible cette délibération, l’exemple des conventions citoyennes est celui qui revient le plus aujourd’hui. Après une première expérimentation nationale au bilan mitigé en 2020, ce sont déployés nombre d’exercices similaires à l’échelle locale (région Occitanie, est parisien, ville de Nantes, Grenoble Alpes Métropole, Clermont-Ferrand, etc.). Il faudrait pouvoir analyser quels ont été les moyens, les durées, les méthodes de tirages au sort, la composition et la présence ou non des élu·es et des agent·es public·ques, le choix des expert·es, les méthodes d’animation, ou – plus cruellement – le lien à la décision et l’impact. Pour autant, ces conventions ont l’immense mérite d’ouvrir des arènes rares et dont la démocratie a besoin. Jean-Damien Colombeau illustre d’ailleurs, dans ce dossier, l’exemple de la convention citoyenne pour la transition écologique, sociale et démocratique à Clermont-Ferrand7. De cette convention citoyenne, il ressort plusieurs vertus, dont celle de replacer le savoir scientifique au cœur du débat public et de la délibération démocratique. Une véritable utilité pour sortir de « la confusion » et « pour construire une vision collective des enjeux et la production de propositions opérationnelles ».

D’autres encore participent à la réflexion autour de modalités de démocratisation de la science, de gestion des controverses et d’organisation de la délibération. C’est le cas notamment de la fondation Sciences citoyennes à travers tout le travail qu’elle produit depuis vingt ans. Il s’agit, entre autres, de ses travaux sur la recherche participative qui vise la constitution d’un tiers-secteur scientifique8 et en faveur de politiques de recherche « pour » et « avec » les citoyen·nes. Il s’agit également des propositions sur les conventions de citoyen·nes, qui l’ont conduit, avec un collectif d’organisations, à un travail d’identification des principes et lignes rouges pour de futures conventions citoyennes9.

Les tribunaux deviennent l’espace démocratique dans lequel se replier quand le débat démocratique a échoué.

Ces conditions du nécessaire débat démocratique doivent immédiatement appeler à la vigilance. Le désenchantement qui a résulté de la convention citoyenne pour le climat (CCC) menée à l’échelle nationale et la tendance à la gadgétisation, la technicisation et la marchandisation des dispositifs démocratiques sont des risques qui menacent directement la portée politique et la concrétisation en action publique de ces nombreux efforts. D’autres exercices, comme celui de l’assemblée citoyenne et populaire de Poitiers, permettent de partager à ce sujet quelques points de vigilance notables10.

Face à nos incertitudes et à l’incommensurable, le débat démocratique doit être global, « écosystémique » et permanent.11

À l’échelle nationale, la revendication de débat public et de gestion des conflictualités a d’ailleurs justifié la création par la loi12 de la Commission nationale du débat public (CNDP). La CNDP vise à favoriser la participation du public à l’élaboration de projets d’intérêt national à forts enjeux sociaux, économiques, environnementaux ou pour l’aménagement du territoire. Pourtant, dans ses avis et délibérations, elle ne cesse de pointer les insuffisances de la participation du public aux grands choix d’orientations publiques. Chantal Jouanno, présidente de la CNDP, appelle à ce que « les décisions concernant la transition écologique ne soient pas le privilège d’expert·es, de scientifiques ou de quelques élu·es. L’avenir de l’Humanité n’appartient pas à une poignée d’individus. Face à nos incertitudes et à l’incommensurable, le débat démocratique doit être global, “écosystémique” et permanent. » 13

Concernant le choix de notre modèle énergétique et la place du nucléaire, la CNDP a publié en février 2022 un rapport sur les enseignements14 tirés de dix-sept ans de débats publics et de concertations liés au nucléaire. Elle y indique « qu’une relance de l’énergie nucléaire en France représente un choix démocratique majeur, engageant les générations futures. Toute personne vivant en France doit pouvoir être pleinement informée de ces enjeux et participer à l’élaboration des décisions concernant cette politique. » Si la consultation citoyenne sur la relance du nucléaire vient de débuter, son avis demeurera consultatif, note Sezin Topçu à l’occasion de son entretien-réaction à notre dossier15. La chercheuse démontre combien « la controverse sur le nucléaire en “sauveur” du climat n’a jamais été débattue sur la place publique alors que cette notion de “nucléaire écolo” date de la fin des années 1980, instillée notamment à l’initiative d’anciens collaborateurs du CEA. Le nucléaire en France n’a donc jamais été “démocratisé” : c’est plutôt le nucléaire qui a “atomisé” la démocratie ! ».

Politiser pour mieux choisir

Cette atomisation de la démocratie dit le besoin de (re-)politiser pour faire les arbitrages qui se trouvent à l’intersection des sciences, de la société et l’action publique, comme pour contribuer aux choix de bifurcation. Dans son article, « Ce que l’absence de politique fait à nos vies » dans la revue Esprit16, Frédéric Gilli constate : « Dans nos sociétés “avancées” on ne discute plus des fins, à peine des moyens. Mais quelles démocraties sommes-nous ? » La politique aurait-elle été trop longtemps entre les mains des expert·es et des ingénieur·es en tout genre, y compris ceux·celles qui réduisent la démocratie à une ingénierie, une technologie et la dépolitisent ? Confondre les moyens et les fins est une illustration du problème. Refuser le débat sur les fins en est un autre car cela prive la société de la possibilité maturer dans ses idées à l’épreuve des arguments pour ensuite se faire son opinion et choisir. Cet évitement malheureux condamne l’expression des doutes, des peurs et des colères à la caisse de l’urne doublement meurtrie par la fuite en avant du vote vers l’extrême droite et le cri d’alarme d’une abstention inégalée et inentendue.

« Il nous faut réapprendre à faire politique, au local comme au national, élu·es comme citoyen·nes, avait également souligné Nicolas Rio17 à partir du constat de Bruno Latour au sujet de notre démocratie : “des muets parlent à des sourds”, avait-il conclu. » Pour cela, il nous faut travailler la capacité d’écoute des décideurs et des institutions publiques, donner la parole aux humains et non-humains, tout ceux qui ne sont pas écoutés ni entendus, y compris ceux qui n’ont pas de voix (« précaires, migrant·es, abeilles, arbres »). Il nous faut interroger notre capacité à faire « société », à habiter la Terre, à reconstruire un rapport au vivant et redéfinir le rôle de la puissance publique, de l’État. C’est en ce sens que Daniel Agacinski, Romain Beaucher et Céline Danion ont plaidé pour un « État relationnel »qui est une nouvelle pensée (politique) de l’institution (et de la réforme de l’État), consciente de la relation (modalités relationnelles entre les institutions publiques et les citoyens), qui cherche à augmenter la capacité d’agir des femmes et des hommes, dans le respect des biens communs et la prise en compte des contraintes du nouveau régime climatique18.

Nous avons besoin de remettre du sens et interroger les orientations qui mettent aujourd’hui en jeu la survie de l’Humanité et de la biodiversité. Quelle société voulons-nous ? À quoi voulons-nous ou refusons-nous de parvenir ?

Quels sont les choix économiques, énergétiques, alimentaires, agricoles, de recherches, d’investissements, etc., que nous devons prendre face aux dépassements des limites planétaires ? De quelles écoles et de quels décideurs la bifurcation écologique socialement juste a-t-elle besoin ? Cette repolitisation est précisément au cœur des désertions et des désobéissances.

Comprendre les désertions et les désobéissances

Remettre du sens, les finalités et du politique dans leurs enseignements, était précisément au cœur de l’appel19 à « déserter » et « à bifurquer » des étudiant·es de l’école AgroParisTech lors de leur remise de diplôme d’ingénieur·es agronomes le 10 mai 2022. Avant et après eux, d’autres étudiant·es de grandes écoles, telles que Polytechnique, les Mines, l’École des hautes études commerciales (HEC) et plus récemment l’École nationale d’administration (ENA) se sont joints à leur appel. Futur·es ingénieur·es ou hauts fonctionnaires, tou·tes seront de futurs décideurs. Dans leurs appels, ils·elles dénoncent le fait que leurs grandes écoles, comme l’État, n’ont pas pris la mesure de l’urgence écologique. Ils appellent à « changer notre rapport aux ressources, au vivant, et à changer de paradigme ».

Dans l’énoncé de leur appel, ils·elles pointent la dimension politique à reconquérir dans le rapport à la science, à la technique, au poids de « l’ordre social dominant » qui empêche la soutenabilité de la société. Ils·elles font également de leur appel à déserter et à bifurquer un acte politique qui repose sur une démarche d’altérité envers celles et ceux qui – à leur image – doutent. Une démarche d’espérance, de (re-)construction, basée sur la rencontre, des expérimentations inspirantes, des initiatives émancipatrices, un ancrage et une compréhension du territoire de vie (de subsistance), des approches « d’écologie populaire, décoloniale et féministe », une imagination libérée.

Dans l’entretien qu’ils·elles nous ont accordé pour le dossier20, Éléa Lascourrèges-Berdeü, ancienne étudiante à l’origine de cet appel et Bruno Villalba, professeur de cette même école, nous partagent leurs regards sur le fait que l’enseignement et la transmission des savoirs et savoir-faire sont forcément politiques et ne peuvent être hors sol. Ils·elles ne peuvent pas être « coupés de nos manières de vivre, d’être, de ce qu’on va devenir ».

On aurait tort de voir derrière les désertions un abandon politique, au contraire ! Celles et ceux qui décident de rompre, s’extraire, se mettre à l’écart d’un système (démocratique, politique, économique, social, scientifique, professionnel, éducatif, etc.) dans lequel ils·elles ne se reconnaissent plus (désaffiliation) ou auquel ils·elles refusent de contribuer (« cesser de nuire », « cesser de coopérer »), nous lancent une invitation. Une invitation à ne pas voir dans leur désertion un repli ou une défaite mais une façon de « se repositionner pour mieux lutter », une éthique, un vivier qui dit et expérimente le besoin de rupture, repolitise, construit des alternatives, d’autres cultures, tisse des solidarités.

Et il en est de même pour les désobéissances. Partir des conflictualités c’est retrouver le chemin de la politique. Ainsi, Frédéric Gros, philosophe et auteur de Désobéir21, précise : « Quand la revendication des Gilets jaunes vise à contester une taxe carbone qui viendrait limiter leur consommation de carburants, là où celle des militants du climat plaident pour la sortie des énergies fossiles, tout semble les opposer. » Pourtant, affirme-t-il, « le fond commun de ces désobéissances est la volonté de renouer avec le sens premier de la politique : se demander ensemble comment on veut être gouverné » 22. La désobéissance civile a pour caractéristique d’être d’intérêt public. Le philosophe en appelle à la « démocratie critique » qui permet de « récupérer son droit à la désobéissance quand des lois ou des décisions publiques nous semblent contrevenir à l’idée de justice ».

Assumer un rôle critique et politique via la désobéissance civile est exactement la posture qu’ont décidé d’adopter les scientifiques qui participent au mouvement Scientist Rebellion (« Scientifiques en rébellion ») : « Nous sommes dorénavant rentrés dans ce qu’on pourrait appeler “l’âge des conséquences”. Il n’est plus minuit moins cinq, mais minuit cinq passé […]. Si, nous, en tant que scientifiques, qui alertons depuis des décennies sur le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité, nous ne passons pas à l’action, comment pouvons-nous attendre du grand public qu’il le fasse à notre place ? », témoigne l’un d’eux dans un entretien avec Sciences critiques23.

  1. Élisabeth Dau est également membre du comité d’orientation de la revue Horizons publics.
  2. Ricœur P., L’Idéologie et l’utopie, 1997, Seuil, La couleur des idées.
  3. Latour B., « Décrypter les controverses est un enjeu démocratique », Sciences et Avenir 2012.
  4. https://controverses.org/
  5. Barasz J., Fosse J., Viennot M., Prouet E., Gervais É. et Faure A., Soutenabilités ! Organiser et planifier l’action publique, 2022, France Stratégie (https://www.strategie.gouv.fr/projets/seminaire-soutenabilites).
  6. Ibid.
  7. Colombeau J., « Convention citoyenne de Clermont-Ferrand : des formes inattendues d’échanges et de savoirs », p. 45-51.
  8. Le tiers-secteur scientifique est « constitué d’initiatives de la société civile dans lesquelles les citoyens, des militants associatifs ou syndicaux, des usages, des praticiens construisent collectivement des connaissances qui leur sont nécessaires » (https://sciencescitoyennes.org/rechercheparticipative/).
  9. https://sciencescitoyennes.org/143425-2/
  10. Bachir M., Points forts, risques et opportunités de l’assemblée citoyenne de Poitiers, rapport, 2022, CNRS, Fréquence commune.
  11. Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public.
  12. L. no 95-101, 2 févr. 1995, relative au renforcement de la protection de l’environnement, dite « loi Barnier ».
  13. Avant-propos de Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, dans les actes du colloque de Cerisy : Fourniau J.-M., Blondiaux L., Bourg D. et Cohendet M.-A. (dir.), La démocratie écologique. Une pensée indisciplinée, 2022, Hermann, Colloque de Cerisy.
  14. https://www.debatpublic.fr/nucleaire-les-enseignements-de-17-ans-de-debats-publics-et-concertations-2936
  15. Guichardaz P., « Sezin Topçu : “Nous assistons à un recul impressionnant du débat démocratique par rapport à la décennie précédente.” », p. 78-85.
  16. Gilli F., « Ce que l’absence de politique fait à nos vies », Esprit nov. 2022.
  17. Rio N., « Agir avec Bruno Latour (2). Ré-apprendre à faire de la politique », Autrement autrement déc. 2021.
  18. Agacinski D., Beaucher R. et Danion C., L’État qu’il nous faut. Des relations à renouer dans le nouveau régime climatique, 2021, Berger-Levrault, Au fil du débat – Action publique.
  19. Des agros qui bifurquent (coll.), « Tribune : “Désertons” : des jeunes ingénieurs appellent à refuser les “jobs destructeurs” », Reporterre mai 2022 (https://reporterre.net/Desertons-des-jeunes-ingenieurs-appellent-a-refuser-les-jobs-destructeurs).
  20. Dau É., « Déserter et bifurquer : la technique seule ne répondra pas aux crises », p. 70-77.
  21. Gros F., Désobéir, 2017, Albin Michel, Doc. essais.
  22. Gros F., « La désobéissance nous aide à redéfinir la politique », Le Un hebdo nov. 2022, dossier « Climat, féminisme : faut-il désobéir ».
  23. Laurent A., « Scientits Rebellion : “Il n’est plus minuit moins cinq, mais minuit cinq passé” », Sciences critiques oct. 2022.
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