Chaque jeudi depuis dix ans, la ville néerlandophone de Gand, en Belgique, se met au vert. Un jour par semaine, sans viande ni poisson ; c’est en tout cas l’idée sous-jacente de la campagne lancée conjointement par la ville et l’association EVA (Ethical Vegetarian Alternative) en 2009. Aujourd’hui, la pratique s’est étendue à douze villes belges et a même dépassé les frontières du pays.
Le point d’orgue du verdissement des assiettes gantoises intervient lors d’une conférence universitaire en août 2008. Au pupitre, Rajendra Kumar Pachauri alors président du GIEC. La conférence qu’il anime s’oriente sur les effets de la consommation de la viande sur le réchauffement climatique. Deux hommes présents dans la salle écoutent religieusement et se lient intellectuellement. Ils incubent alors le projet végétarien hebdomadaire que nous connaissons aujourd’hui. Il s’agit de Tobias Leenaert, désormais ancien président de l’association EVA et de Tom Balthazar, un élu municipal.
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