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La résilience des territoires au-delà de la « culture du risque »

Le 9 juin 2019

Recouvrant désormais la question de la prise en compte de toutes les catégories d’aléas et de risques majeurs auxquels nos territoires sont confrontés, la résilience est un concept en plein essor. Villes et collectivités locales s’en emparent progressivement et élaborent des stratégies pour faire face à l’incertitude radicale de notre époque. Art d’anticiper et de prévenir mais aussi de se remettre d’une catastrophe, la résilience est encore trop souvent utilisée comme un concept de transition entre deux époques de l’administration des territoires. L’enjeu actuel consiste aussi à l’appréhender comme un moyen pour muter, être en mesure d’agir volontairement sur nos cultures et notre façon de concevoir les politiques publiques. Retours d’expérience et éléments de réflexion pour inciter les décideurs publics à passer à l’acte.

L’expansion du domaine de la résilience Le concept de résilience des territoires et des politiques publiques est très à la mode. S’il en agace certains et ne fait clairement pas partie du langage de la rue, il apparaît à ce jour comme un concept de transition entre deux époques de l’administration des territoires. Le terme vient de l’anglais resilience qui vient de resilio, ire en latin ou « sauter en arrière », « rebondir, résister ». La résilience est utilisée dans de nombreux domaines. On rappelle souvent qu’elle désigne la capacité d’un matériau à absorber de l’énergie sous l’effet d’un…
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