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La dématérialisation des démarches administratives doit rapidement corriger ses oublis et ses excès

Usager MSAP postale de Rémalard
©Expérimentation de Services publics + à la Maison de services au public de Rémalard-en-Perche
Le 12 décembre 2021

La dématérialisation est un peu comme le bio, « sans » : sans concertation, sans coordination, sans formation, sans enquête de terrain, etc. Menée sous la houlette technique de l’État depuis une vingtaine d’années, elle doit se diriger vers les collectivités territoriales et s’appuyer sur les sciences sociales pour corriger ses excès, à commencer par l’accroissement du non-recours aux droits sociaux, dû à la non prise en compte des inégalités en matière numérique et social.

La numérisation de nos vies quotidiennes, y compris pour ses aspects administratifs, déjà largement engagée depuis une vingtaine d’années, n’a fait que s’accélérer durant la crise sanitaire. Une numérisation désormais structurante pour nos sociétés qui a été, s’agissant de la dématérialisation des démarches administratives, décidée et réalisée, sans discontinuité, par l’État à partir de la fin des années 1990 mais « sans » : sans concertation avec les usagers ; sans tenir compte de l’état de maturité des citoyens par rapport aux usages des technologies numériques ; sans associer dans ce…
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