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La modernisation de l'action publique : un progrès mais pour qui ?

Emmaus Connect
Une bénévole apprend à Aline à se servir de sa tablette à la permanence de Emmaüs Connect.
©A. Dhoquois
Le 3 août 2018

La modernisation de l’action publique est en marche. C’est le Premier ministre lui-même qui l’a annoncé en octobre 2017 avec à la clé différentes mesures dont la dématérialisation de toutes les démarches administratives d’ici à 2022. De quoi inquiéter les structures qui partout en France tentent d’entretenir un lien déjà dégradé entre usagers et services publics. Un lien qu’ici ou là des personnes de bonne volonté tentent de restaurer ou d’améliorer.

« Non, un PIMMS, ce n’est pas un gâteau », s’amuse Guillaume Lahoz, directeur du PIMMS de Melun (Seine-et-Marne), bien conscient que la notoriété de ces Points information médiation multiservices est encore à parfaire. Et pourtant ce réseau créé en 1995 à Lyon après les émeutes dont la ville populaire de Vaux-en-Velin a été le théâtre compte aujourd’hui 66 associations partout en France. À l’époque, le constat est fait que le malaise social des banlieues est notamment dû au délitement des services publics dans les quartiers. Les PIMMS, lieux d’accueil gratuits délégataires de services publics…
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